Lacomtesse de Paris aimait se rendre chez sa fille la princesse Diane Ă  Altshausen mais aussi chez sa pette-fille la duchesse Mathilde au chĂąteau de Rimpach. La
Un sultan avait une fille qui, lorsqu’elle riait, faisait paraĂźtre le soleil dans toute sa splendeur ; lorsqu’au contraire elle pleurait, il tonnait trĂšs fort et pleuvait abondamment. Un jour, cette fille se mit Ă  travailler au mĂ©tier de tisserand. Il lui apparut un oiseau qui lui dit Que tu travailles ou que tu ne travailles pas, tu n’auras jamais pour mari qu’un mort. » La pauvre fille quitta aussitĂŽt son mĂ©tier et se mit Ă  pleurer Ă  chaudes larmes. Sa mĂšre entra dans la chambre et, trouvant sa fille en pleurs, elle lui en demanda le motif. La jeune fille tout Ă©plorĂ©e lui rĂ©pĂ©ta ce que l’oiseau lui avait dit. Sa mĂšre s’attrista un peu, mais ne crut pas y attacher trop d’importance. La fille se remit au mĂ©tier, et aussitĂŽt l’oiseau reparut et rĂ©pĂ©ta sa phrase cruelle ; c’est alors que la malheureuse mĂšre unit ses larmes Ă  celles de sa fille. Tous ceux qui Ă©taient dans le palais s’unirent Ă©galement Ă  la douleur de la mĂšre et de la fille. Il tonna et plut Ă  verse pendant tout ce temps. Le sultan qui Ă©tait en promenade dans la ville s’inquiĂ©ta fort et comprit que sa fille pleurait. Il voulut en connaĂźtre la raison et s’adressa Ă  son vizir pour lui demander conseil. Celui-ci proposa de rentrer. Ils rebroussĂšrent aussitĂŽt chemin et se dirigĂšrent vers le palais oĂč, en arrivant, ils trouvĂšrent tout le monde en larme et dans la plus profonde dĂ©solation. Il entra chez sa fille et la questionna. Elle, pour toute rĂ©ponse, reprit son mĂ©tier ; aussitĂŽt l’oiseau apparut et rĂ©pĂ©ta d’un air solennel la phrase qu’il avait dĂ©jĂ  prononcĂ©e deux fois. Le pĂšre pleura Ă  son tour et, pour ne plus rentre dans cette ville, il rassembla sa mĂšre, sa femme, sa fille et son vizir, et prenant quelques robes de ces dames ainsi que leurs bijoux, ils partirent tous ensemble dans les montagnes. Un jour, ils trouvĂšrent sur une montagne une immense porte de chĂąteau. Le sultan, sa femme et le vizir essayĂšrent d’ouvrir la porte ce fĂ»t en vain, ils n’y rĂ©ussirent point. La fille du sultan essaya Ă  son tour de pousser la porte qui cĂ©da aussitĂŽt d’elle-mĂȘme. La princesse y entra, la porte se referma derriĂšre elle, sans que le sultan ni son vizir eussent le temps de pĂ©nĂ©trer dans le chĂąteau. Elle n’hĂ©sita pas Ă  s’avancer. Elle trouva
. Elle trouva morts tous les ĂȘtres vivants ou plutĂŽt tous ceux qui avaient eu vie hommes, femmes, chevaux et toutes bĂȘtes. Elle se trouva ensuite dans une belle piĂšce oĂč se trouvait un mort roulĂ© dans une riche couverture, tout prĂšs duquel un Ă©ventail, un livre et un chasse-mouches. Elle jeta les yeux sur le livre et lut ce qui suit Le mort, qui est dans cette chambre, ressuscitera si quelqu’un l’évente avec cet Ă©ventail qui est prĂšs de lui et s’il lit, tout en chassant les mouches, dans ce livre pendant trois ans, trois heures et trois minutes. La jeune princesse connaissant son triste sort se mit Ă  l’Ɠuvre aussitĂŽt. Quand elle Ă©tait fatiguĂ©e, elle se mettait Ă  la fenĂȘtre pour respirer un peu d’air et se donner quelque repos. Puis elle reprenait sa pieuse besogne. Un jour qu’elle se trouvait Ă  la fenĂȘtre, elle vit passer une bohĂ©mienne avec sa fille, elle les hĂ©la et proposa Ă  la mĂšre de lui prendre sa fille contre un superbe collier qu’elle portait au cou. La bohĂ©mienne accepta et, Ă  l’aide d’une corde que la princesse descendit de la fenĂȘtre, la petite bohĂ©mienne se trouva dans le palais des morts. La princesse dit alors Il y trois ans que je suis exactement les instructions de ce livre ; dans trois heures et trois minutes le mort ressuscitera ; mais, comme je suis fatiguĂ©e et que j’ai besoin de repos, je vais aller me coucher, et toi, tu me remplaceras auprĂšs du cadavre. » Puis elle se retira aprĂšs avoir donnĂ© les instructions nĂ©cessaires Ă  la petite bohĂ©mienne qui s’exĂ©cuta avec bonne volontĂ©. Les trois heures et les trois minutes Ă©coulĂ©es, le mort ressuscita. Il demanda Ă  la bohĂ©mienne qui Ă©tait la charmante personne qui se reposait lĂ . Elle rĂ©pondit que c’était une fille qu’elle s’était procurĂ©e comme aide, mais qui n’avait pas voulu l’aider du tout. Le ressuscitĂ© alla visiter ses nombreux domestiques qui se rĂ©veillĂšrent tous de leur profond sommeil. Puis il fit enfermer dans une prison souterraine la princesse qui, d’aprĂšs l’injuste accusation de la bohĂ©mienne, n’avait pas voulu l’aider. On ne donnait pour toute nourriture Ă  l’infortunĂ©e fille du sultan que les restes de la domesticitĂ©, qui lui reprochait toujours de n’avoir pas aidĂ© Ă  rĂ©veiller le maĂźtre. Le prince du chĂąteau se maria avec la jeune bohĂ©mienne. Quelques temps aprĂšs il eut envie de faire un voyage et voulut rapporter Ă  chacun un petit cadeau ; c’est pourquoi avant de partir il demanda Ă  tous ces gens ce qu’ils dĂ©siraient. Il alla mĂȘme demander Ă  la fille du sultan ce qu’elle souhaitait. Elle rĂ©pondit que son unique vƓu Ă©tait qu’il fĂ»t toujours en bonne santĂ©. Il la pressa pour lui faire demander quelque chose, mais elle persista dans son refus. Il lui dit alors Je sors et dans un instant je reviendrai ; si tu ne me demandes pas quelque chose, je saurai ce qu’il me restera Ă  faire. » Il sortit et revint au bout d’un instant. Elle lui demanda alors la boĂźte de la patience, la boĂźte de la douleur et le sabre du sang. Elle ajouta que, s’il lui rapportait ces choses-lĂ , son vaisseau marcherait bien, sinon son vaisseau s’immobiliserait. Il consentit et partit en voyage. A son retour, il s’était tout procurĂ©, mais il avait complĂštement oubliĂ© la commission de la pauvre prisonniĂšre. Il ne s’en souvint que lorsqu’il aperçut qu’il n’y avait pas moyen de faire avancer le bateau. Il retourna alors Ă  terre et fit l’acquisition des boĂźtes et du sabre. ArrivĂ© chez lui, il distribua tous les prĂ©sents et alla porter lui-mĂȘme celui de la prisonniĂšre. Il se cacha ensuite derriĂšre la porte de la prison pour se rendre compte par lui-mĂȘme de ce qu’elle voulait faire de ces objets. Il vit la fille du sultan qui plaça devant elle ces boĂźtes et leur dit »O boĂźtes de patience et de douleur, donnez-moi la patience nĂ©cessaire pour supporter ma douleur ! » Puis elle raconta toute son histoire depuis l’apparition de l’oiseau jusqu’à ce moment-lĂ . Quand elle eut fini, la boĂźte de la patience lui dit O ma princesse Tcherkesse, tu dis la vĂ©ritĂ©, ton pĂšre est un roi rĂ©gnant et chacune de tes paroles vaut mille dinars piĂšces d’or. » La fille du sultan reprit O boĂźte de patience, donne-moi la patience ! ĂŽ sabre avide de sang, tranche-moi la tĂȘte ! » Le sabre se leva ; le prince, comprenant tout, se prĂ©cipita et s’emparant du sabre, l’empĂȘcha de tomber sur le chaste cou de la noble princesse. Il s’empressa ensuite de mettre Ă  la porte l’ignoble bohĂ©mienne et prit pour femme celle qui sut supporter ses peines sans plaintes ni murmures. Ils vĂ©curent heureux et contents pour le reste de leur vie. Conte populaire inĂ©dit de la vallĂ©e du Nil Une chanson d’Idir interprĂ©tĂ©e avec Karen Matheson – A vava inouva
Voirl’historique. Illustration de Boris Zvorykine (1925). Le Conte de la Princesse morte et des sept chevaliers (en russe : ĐĄĐșазĐșа ĐŸ ĐŒŃ‘Ń€Ń‚ĐČĐŸĐč царДĐČĐœĐ” Đž ĐŸ ŃĐ”ĐŒĐž Đ±ĐŸĐłĐ°Ń‚Ń‹Ń€ŃŃ…, Skazka o miortvoĂŻ tsarevne i o semi bogatyriakh ; en orthographe prĂ©cĂ©dant la
ï»żObservez ces dĂ©buts de contes 1. Il Ă©tait une fois une reine qui avait une fillette encore toute petite, qu'elle devait porter dans ses bras. Un jour, l’enfant ne fut pas sage, elle ne tenait pas en place quoi que sa mĂšre pĂ»t lui dire. Celle-ci s’impatienta, et, comme une volĂ©e de corbeaux traçaient des cercles autour du chĂąteau, elle ouvrit la fenĂȘtre et dit... Le Corbeau », Grimm 2. Un meunier Ă©tait peu Ă  peu tombĂ© dans la misĂšre et il n’avait plus rien que son moulin avec, derriĂšre, un grand pommier. Un jour qu’il avait Ă©tĂ© chercher du bois dans la forĂȘt, un vieil homme qu’il n’avait encore jamais vu s’approcha de lui et lui dit... La jeune fille sans mains », Grimm 3. Un sultan avait une fille qui, lorsqu'elle riait, faisait paraĂźtre le soleil dans toute sa splendeur ; lorsqu'au contraire elle pleurait, il tonnait trĂšs fort et pleuvait abondamment. Un jour, cette fille se mit Ă  travailler au mĂ©tier de tisserand. Il lui apparut un oiseau qui lui dit... La princesse et le chĂąteau des morts », conte Ă©gyptien 4. Il y avait une fois un brave paysan qui cultivait paisiblement son lopin de terre et n’exigeait rien de la vie que de voir ses enfants grandir heureux. HĂ©las ! pour son malheur, il avait comme seigneur un ogre qui lui volait tantĂŽt une poule, tantĂŽt un mouton, quand ce n’était pas une vache. De plus, ce seigneur ogre exigeait une part de chaque rĂ©colte. Un jour, l’ogre vint trouver le paysan et lui dit... L’ogre et la bĂȘte inconnue», conte occitan 5. Il Ă©tait une fois un pauvre BĂ»cheron Qui las de sa pĂ©nible vie, Avait, disait-il, grande envie De s'aller reposer aux bords de l'AchĂ©ron ReprĂ©sentant, dans sa douleur profonde, Que depuis qu'il Ă©tait au monde, Le Ciel cruel n'avait jamais Voulu remplir un seul de ses souhaits. Un jour que, dans le Bois, il se mit Ă  se plaindre, À lui, la foudre en main, Jupiter s'apparut. Les souhaits ridicules », Perrault Questions a - Quels mots ou expressions marquent souvent le dĂ©but d’un conte ? De quoi nous informent-ils ? b - Quel temps est alors utilisĂ© ? c - Dans chaque conte revient une expression qui indique un changement dans le rĂ©cit. Relevez-la. d - Quel temps trouve-t-on alors ? e - Choisissez une histoire et imaginez la suite. Lire la correction Partager À voir Ă©galement Exercice un conte Ă  remettre en ordre RĂ©daction Ă©crivez un conte Le conte Exercice sur le merveilleux
naissance le 3 juin r8o6, au chùteau de Marlia, paroisse de Cappanori (Toscane), jusqu'à son décÚs, le 3 février 1869, au chùteau de ; Korn-er-Houët en Colpo (Morbihan). En arrivant à
Le ChĂąteau des morts, ou la Fille du brigand, chronique hongroise du XVIe siĂšcle, publiĂ©e par Paccard. Tome 1Date de l'Ă©dition originale 1828Le prĂ©sent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littĂ©rature Française mise en place avec la LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numĂ©risĂ© ces Ɠuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant Ă  la de ces ouvrages reflĂštent des courants de pensĂ©e caractĂ©ristiques de leur Ă©poque, mais qui seraient aujourd'hui jugĂ©s n'en appartiennent pas moins Ă  l'histoire des idĂ©es en France et sont susceptibles de prĂ©senter un intĂ©rĂȘt scientifique ou sens de notre dĂ©marche Ă©ditoriale consiste ainsi Ă  permettre l'accĂšs Ă  ces Ɠuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le plus d'informations, rendez-vous sur
laprincesse et les chateaux de mort la princesse et les chateaux de mort Les notices d'utilisation gratuites vous sont proposées gratuitement. Si vous n'avez pas trouvé votre PDF, vous pouvez
DĂ©couvrir le temps d’un week-end la culture Occitane sous toutes ses formes ! Spectacles, confĂ©rence, exposition, initiation aux danses occitanes, bal et d’autres surprises ont donnĂ© de la couleur au chĂątelain ! Une riche programmation dĂšs le samedi Ă  salle des fĂȘtes, stage de danses traditionnelles des Pays d’Oc et de nombreux candidats Ă  Ă©tĂ© suivi au chĂąteau, grande salle. Spectacle en collaboration avec le festival "Les Troubadours chantent l’art roman" et un bal traditionnel Ă  la salle des fĂȘtes, avec l’ensemble Garonnette composĂ© de 12 musiciens. Dimanche 22 mai , c’était l’ouverture Ă  la rencontre littĂ©raire, avec l’auteur GĂ©rard DelbĂšs, animateur sur France Bleu Occitanie, a prĂ©sentĂ© son dernier ouvrage. En fin de matinĂ©e au chĂąteau, cour du logis, rĂ©cital de "Passions Lyriques "chƓur d’hommes de Pinsaguel. Dans la cour du logis au chĂąteau, Eric Fraj "La Vida "un somptueux concert, accompagnĂ© par Morgan Astruc un virtuose Ă  la guitare .En soirĂ©e cour du logis soirĂ©e théùtrale "Les Galejaires "un théùtre -Cabaret Occitan, sur-titrĂ© en français par l’IEO d’AriĂšge a prĂ©sentĂ© leur spectacle "La soupo al pistou ". Le chĂąteau de la Confluence a Ă©tĂ© ensoleillĂ© par la richesse de tous les Ă©vĂšnements de ce week-end festif. Toutes les animations gratuite, une buvette Ă©tĂ© Ă  votre disposition et possibilitĂ© de pique-niquer sur place, ont enchantĂ© les nombreux visiteurs. Nombreuses animations au ChĂąteau des Confluences Nombreuses animations au ChĂąteau des Confluences DĂ©couvrir le temps d’un week-end la culture Occitane sous toutes ses formes ! Spectacles, confĂ©rence, exposition, initiation aux danses occitanes, bal et d’autres surprises ont donnĂ© de la couleur au chĂątelain ! Une riche programmation dĂšs le samedi Ă  salle des fĂȘtes, stage de danses traditionnelles des Pays d’Oc et de nombreux candidats Ă  Ă©tĂ© suivi au chĂąteau, grande salle. ConfĂ©rence et Diaporama avec Alem Surre-Garcia exposition prĂ©sentĂ© par l’association FraternitĂ© Ouganda Ă  la mĂ©diathĂšque "SALOU CASAÏS". Conte Musical, le "Voyage de la Princesse Noire", Conte Musical .Un rĂ©cit de voyage imaginĂ© sur les traces de Salou CasaĂŻs. Avec la participation de Dominique Barthe Coll. et Alem Surre-Garcia, Muriel Batbie Castell "chants", Lakhdar Hanou "oud" et Paco Labat "percussions". Spectacle en collaboration avec le festival "Les Troubadours chantent l’art roman" et un bal traditionnel Ă  la salle des fĂȘtes, avec l’ensemble Garonnette composĂ© de 12 musiciens. Dimanche 22 mai ouverture Ă  la rencontre littĂ©raire, avec l’auteur GĂ©rard DelbĂšs, animateur sur France Bleu Occitanie, a prĂ©sentĂ© son dernier ouvrage. En fin de matinĂ©e au chĂąteau, cour du logis, rĂ©cital de "Passions Lyriques "chƓur d’hommes de Pinsaguel. Dans la cour du logis au chĂąteau, Eric Fraj "La Vida "un somptueux concert, accompagnĂ© par Morgan Astruc un virtuose Ă  la guitare .En soirĂ©e cour du logis soirĂ©e théùtrale "Les Galejaires "un théùtre -Cabaret Occitan, sur-titrĂ© en français par l’IEO d’AriĂšge a prĂ©sentĂ© leur spectacle "La soupo al pistou ". Le chĂąteau de la Confluence a Ă©tĂ© ensoleillĂ© par la richesse de tous les Ă©vĂšnements de ce week-end festif. Toutes les animations gratuite, une buvette Ă©tĂ© Ă  votre disposition et possibilitĂ© de pique-niquer sur place, ont enchantĂ© les nombreux visiteurs
Laprincesse Diana est morte le 31 août 1997. Dans un documentaire de Zone Interdite diffusé mardi 23 août 2022 sur M6, des proches de Lady Diana révÚlent qu'elle aurait
En passant dans la rue de la RĂ©gence Ă  Bruxelles, face aux MusĂ©es Royaux des Beaux-Arts de Belgique, vous avez sans doute remarquĂ© cet Ă©lĂ©gant bĂątiment en forme de U, mais savez-vous qu'il est liĂ© Ă  l'histoire de notre dynastie et que notre roi Albert Ier y est nĂ©? MentionnĂ© dĂšs avant la Renaissance, le bĂątiment primitif donnait sur l'ancienne place des Bailles au Coudenberg. Maintes fois reconstruit ou remaniĂ©, l'hĂŽtel a longtemps appartenu Ă  la famille de CroĂż, puis aux comtes de Tirimont et aux marquis Arconati-Visconti. En 1866, il est achetĂ© par le prince Philippe de Belgique, comte de Flandre. Sur la photo ci-dessus on peut voir la porte d'honneur de l'aile centrale de style Ă©clectique teintĂ© de nĂ©o-baroque et datant du 19Ăšme siĂšcle l'aile nord qui donne Ă©galement sur la place Royale a Ă©tĂ© conçue au 18Ăšme siĂšcle, et l'aile sud a Ă©tĂ© agrandie et fortement remaniĂ©e au 20Ăšme siĂšcle. Cette porte d'honneur donne sur le vestibule donneur et l'escalier d'honneur. Juste au-dessus de cette porte, se trouve la grande rotonde qui accueillait Ă  l'Ă©poque le salon central des comtes de Ă©tait le prince Philippe de Belgique, comte de Flandre ? TroisiĂšme fils du roi LĂ©opold Ier et de la reine Louise-Marie aprĂšs Louis-Philippe mort Ă  l'Ăąge d'un an et le futur roi LĂ©opold II, le prince Philippe naĂźt au chĂąteau de Laeken le 24 mars 1837. En 1840, son pĂšre le titre comte de Flandre. A l'Ăąge de 13 ans, il perd sa maman. Sa formation est assurĂ©e par des prĂ©cepteurs privĂ©s et complĂ©tĂ©e par un passage au sein du rĂ©giment des Guides. PassionnĂ© par les arts et les lettres, ce prince discret ne s'intĂ©resse pas Ă  la politique il refuse les trĂŽnes de GrĂšce en 1862 et de Roumanie en 1866, ainsi qu'un mariage avec la princesse hĂ©ritiĂšre du BrĂ©sil. AprĂšs le dĂ©cĂšs de son pĂšre, il hĂ©rite de plus de hectares autour de l'abbaye de Postel en Campine. Le 25 avril 1867, le prince Philippe Ă©pouse la princesse Marie de Hohenzollern en l'Ă©glise catholique Sainte-Hedwige de Berlin. Ce mariage a Ă©tĂ© arrangĂ© par la reine Victoria d'Angleterre. NĂ©e en 1845, la princesse Marie appartient Ă  la branche catholique et aĂźnĂ©e de la Maison de Hohenzollern. Son enfance se passe entre DĂŒsseldorf oĂč elle suit les leçons du directeur de l'AcadĂ©mie Royale de Peinture, le chĂąteau de Sigmaringen qui domine le Danube, Krauchenwies non loin de lĂ , et le domaine de la Weinburg en Suisse. Cette vie insouciante est cependant ternie par le dĂ©cĂšs de sa sƓur StĂ©phanie 22 ans, Ă©pouse du roi Pedro V du Portugal. Un an avant son mariage, le comte de Flandre avait donc achetĂ© un palais dans la rue de la RĂ©gence, non loin du palais royal. Les jeunes mariĂ©s l'agrandissent en ajoutant deux ailes perpendiculaires pour former une cour d'honneur en U. Ce sont les architectes Gustave Saintenoy et ClĂ©ment Parent qui sont chargĂ©s des travaux. A l'intĂ©rieur, Ă  leur arrivĂ©e, les invitĂ©s sont impressionnĂ©s par l'escalier d'honneur, recouvert d'un tapis aux armes de la famille royale surmontĂ©es d'une brisure signe distinctif de la branche cadette, le grand vitrail ornĂ© du monogramme de Philippe et Marie, et le lustre en bronze massif pesant 2,5 tonnes. Le couple princier y mĂšne une vie royale et chaleureuse, et leur demeure devient le rendez-vous des artistes, des Ă©crivains et des hommes de religion. Ils passent l'Ă©tĂ© dans leur chĂąteau des Amerois prĂšs de Bouillon. Le prince Philippe se constitue une admirable bibliothĂšque, frĂ©quente rĂ©guliĂšrement les antiquaires de Venise et Paris, et voyage en Italie, en GrĂšce, en Turquie, etc. De son cĂŽtĂ©, la princesse Marie se consacre Ă  des Ɠuvres de charitĂ©, Ă  la peinture et Ă  la correspondance avec sa famille notamment son frĂšre le roi Carol Ier de Roumanie. TrĂšs catholique, elle est surnommĂ©e "Notre-Dame de Flandre" par son beau-frĂšre LĂ©opold II. Leur destin change suite au dĂ©cĂšs du fils du couple royal en 1869 ce sont dĂ©sormais eux qui vont assurer l'avenir de la jeune dynastie belge. Mais malheureusement, leur fils aĂźnĂ© le prince Baudouin meurt Ă  son tour en 1891. En 1893, les bijoux de la comtesse de Flandre sont volĂ©s dans son palais avec la complicitĂ© d'une femme de chambre. Elle Ă©crit Ă  sa cousine "Tout m'a Ă©tĂ© volĂ©, sauf une partie de mes diamants que je portais le soir et une parure que Philippe m'avait offerte Ă  nos noces d'argent. Toutes les parures qui provenaient de ma grand-mĂšre, de belles miniatures du roi enfant et de lui plus tard, tout ce que je possĂ©dais et avais hĂ©ritĂ© de StĂ©phanie et tous les cadeaux reçus Ă  mon mariage, tout est parti et je ne les retrouverai sans doute jamais". Certains bijoux seront cependant retrouvĂ©s. Leurs trois enfants font de beaux mariages JosĂ©phine avec le prince Charles-Antoine de Hohenzollern ; Henriette avec le prince Emmanuel d'OrlĂ©ans, duc de VendĂŽme ; Albert avec la duchesse Elisabeth de BaviĂšre. Ces derniers se prĂ©parent Ă  succĂ©der Ă  l'impopulaire roi LĂ©opold II. HandicapĂ© par sa surditĂ© et meurtri par les rumeurs autour du dĂ©cĂšs de son fils Baudouin, le prince Philippe devient un vieil homme taciturne et mĂ©lancolique. Ses relations avec son Ă©pouse et leur fils Albert deviennent difficiles. La princesse fait seule de longs sĂ©jours auprĂšs de ses filles Ă  Potsdam et Neuilly. Le comte de Flandre meurt en 1905. Son Ă©pouse aura la joie de voir leur fils Albert Ier monter sur le trĂŽne en 1909, avant de s'Ă©teindre en 1912. Tous deux reposent dans la crypte de la famille royale belge en l'Ă©glise Notre-Dame de Laeken voir photo ci-dessous. Un siĂšcle aprĂšs leur mort, que reste-t-il des comtes de Flandre ? Bien que princes cadets, le prince Philippe et la princesse Marie, comte et comtesse de Flandre, sont les ancĂȘtres de trois familles royales Belgique, Italie et Luxembourg et comptent six chefs d'Etat parmi leurs descendants les rois Albert Ier, LĂ©opold III, Baudouin Ier, Albert II et Philippe Ier, ainsi que le grand-duc Henri de Luxembourg. Et l'actuel roi des Belges s'appelle Philippe en mĂ©moire de son arriĂšre-arriĂšre-grand-pĂšre. AprĂšs la guerre, les hĂ©ritiers des comtes de Flandre vendent leurs demeures le palais de la RĂ©gence Ă  la Banque de Bruxelles puis rachetĂ© en 1982 par l'Etat belge qui le met Ă  la disposition de la Cour des Comptes Ă  partir de 1984, et le chĂąteau des Amerois Ă  la famille Solvay. Le palais de la RĂ©gence est ouvert au public Ă  certaines occasions fĂȘte nationale, journĂ©es du patrimoine, On peut voir leurs obiits au sein de l'Ă©glise Saint-Jacques sur Coudenberg Ă  Bruxelles Enfin, de l'Ă©crin de la comtesse de Flandre, la famille royale belge ne possĂšde plus rien, mais son diadĂšme de perles et brillants provenant de sa grand-mĂšre StĂ©phanie de Bade a Ă©tĂ© rachetĂ© par un musĂ©e de Tokyo, et son diadĂšme de perles et diamants hĂ©ritĂ© de sa cousine Carola de Saxe est aujourd'hui prĂ©sentĂ© dans le musĂ©e du palais de Mannheim en Allemagne. Plus d'infos sur - leur fils Baudouin - leur fille Henriette - leur fille JosĂ©phine Copyright photos le blog Noblesse et RoyautĂ©s de RĂ©gine Salens.
LaPrincesse et les ogres Il Ă©tait une fois, dans un chĂąteau perdu dans la forĂȘt, une princesse qui s’appelait Princesse Serena. Elle rĂ©gnait sur le Pays des Magiciens. Son
Heure aprĂšs heure, le film de la derniĂšre nuit de la princesse Diana... Samedi 30 aoĂ»t. Diana et Dodi Al Fayed arrivent Ă  Paris Ă  bord d’un jet privĂ©. Atterrissage discret au Bourget et puis le couple se dirige vers le pied-Ă -terre de la famille Al-Fayed Ă  Paris dans le huitiĂšme arrondissement. Diana qui aime Paris en profite pour faire un peu de shopping du cĂŽtĂ© des Champs-ElysĂ©es. Le soir, vers 21h45, la princesse et Dodi montent Ă  bord d’une Mercedes 600 SEL conduite par Philippe, le chauffeur de la famille Al-Fayed. Dans une Range Rover prennent place les gardes du corps dont Trevor Rees-Jones. Cet Ă©quipage arrive au Ritz pour dĂźner. Vers 22h15, le couple s’installe au restaurant mais la curiositĂ© des clients du restaurant les indispose rapidement. Dodi et sa compagne demandent un endroit plus calme pour dĂźner en paix et la direction lui prĂ©pare un salon plus discret au premier ne se doute pas encore de l’agitation qui rĂšgne au-dehors. La rumeur de sa prĂ©sence au restaurant s’est rĂ©pandue comme une traĂźnĂ©e de poudre et de nombreux curieux se massent devant le Ritz. Tandis que l’ambiance s’échauffe Ă  l’extĂ©rieur, le dĂźner romantique se poursuit Ă  l’intĂ©rieur. Il paraĂźt bientĂŽt Ă©vident que le couple ne pourra pas quitter le restaurant aussi discrĂštement qu’il est quitte le Ritz avec son amantLa princesse veut Ă©chapper aux curieux et aux journalistes. Une Range Rover quitte l’hĂŽtel mais ce n’est qu’un leurre destinĂ© Ă  tromper la vigilance des photographes. MĂȘme chose pour les deux Mercedes qui quittent ensuite le Ritz sur le coup de minuit. Au mĂȘme moment, une troisiĂšme Mercedes quitte Le Ritz via le parking privĂ© de l’établissement. Diana est lasse, elle veut rejoindre l’appartement de Dodi. La voiture est conduite par Henri Paul qui s’occupe de la sĂ©curitĂ© du palace. À cĂŽtĂ© de lui a pris place le garde du corps Trevor Rees-Jones. Dodi et Diana sont assis derriĂšre sans avoir bouclĂ© leur ceinture. La voiture s’engage sur la rue de Rivoli, la place de la Concorde, le cours de la Reine et la voie express rive droite. L’automobile prend de la vitesse. Henri Paul n’est pas un chauffeur professionnel mais il a l’habitude du volant et n’hĂ©site pas Ă  donner des gaz. Henri Paul dĂ©passe une voiture une Fiat Uno blanche et puis survient le drame. Dans le tunnel, il perd le contrĂŽle de son vĂ©hicule qui va percuter le mur avant de faire un violent tĂȘte-Ă -queue. Aujourd’hui, on a retrouvĂ© la trace de la fameuse Fiat Uno blanche. Quant Ă  la Mercedes dans laquelle se trouvent Diana et Dodi, c’est une voiture qui affiche kilomĂštres au compteur. Une voiture achetĂ©e soi-disant neuve mais braquĂ©e et dĂ©foncĂ©e aprĂšs avoir subi plusieurs tonneaux. Bref, c’est une Ă©pave qui ne tient pas la route au-delĂ  des 60 km/h. Pour ce qui est du chauffeur Henri Paul, il n’avait pas seulement bu, il Ă©tait aussi sous antidĂ©presseur, somnifĂšre et anti-alcool ! Tous les ingrĂ©dients du drame Ă©taient est blessĂ©e pourra-t-elle survivre au terrible accident?Il est 00h23 quand les pompiers reçoivent l’appel d’un tĂ©moin un terrible accident vient de se produire dans le tunnel de l’Alma ! Quelques minutes plus tard, les Ă©quipes du SAMU arrivent sur place. Ils constatent l’importance du choc en dĂ©couvrant que Dodi et le chauffeur sont morts sur le coup. Le garde du corps a Ă©tĂ© griĂšvement blessĂ© mais l’airbag semble lui avoir Ă©tĂ© bĂ©nĂ©fique. Quant Ă  Diana, elle est griĂšvement blessĂ©e et inconsciente. Plaies aux cuisses, fracture d’un bras, blessure de la cage thoracique, traumatisme crĂąnien
 la situation est grave. Mais est-elle dĂ©sespĂ©rĂ©e ? A cette heure-lĂ , on ne le sait pas annoncer la mort de Diana au monde?En apprenant la nouvelle, la planĂšte est photographes mitraillent la voiture tandis que les plus hautes autoritĂ©s sont prĂ©venues. Il faut aussi passer un coup de tĂ©lĂ©phone en Angleterre pour dĂ©livrer l’incroyable nouvelle. Un test dĂ©termine que le chauffeur conduisait en Ă©tat d’ébriĂ©tĂ©. Les pompiers rĂ©ussissent Ă  dĂ©sincarcĂ©rer les passagers la voiture et vers 1h50, Diana et Trevor Rees-Jones sont emmenĂ©s Ă  la PitiĂ©-SalpĂȘtriĂšre. À l’hĂŽpital, le ministre de l’intĂ©rieur et l’ambassadeur de Grande-Bretagne sont dĂ©jĂ  lĂ . Les mĂ©decins constatent la gravitĂ© de la blessure de la princesse. Ils tentent le tout pour le tout en fermant la plaie et en pratiquant un long massage cardiaque mais en vain. À 4 heures, le dĂ©cĂšs est officiellement constatĂ©. Une hĂ©morragie pulmonaire a eu raison de la princesse. Une demi-heure plus tard, la carcasse de la Mercedes est chargĂ©e et conduite dans un garage afin d’y ĂȘtre Ă©tudiĂ©e. Le communiquĂ© des mĂ©decins est donnĂ© Ă  5h30 et quatorze minutes aprĂšs, c’est au tour de l’AFP de rendre publique la nouvelle La princesse Diana est morte. L’Europe se rĂ©veille, abasourdie. Ce n’est que le dĂ©but de l’ultime affaire "Diana".AprĂšs la mort de Diana, le dilemme d’ElizabethQuand la reine apprend la terrible nouvelle de la mort de Diana, elle songe avant tout Ă  ses petits-enfants. Comment William et Harry vont-ils rĂ©agir face Ă  l’incroyable drame qui les touche ? Elizabeth II veut avant tout se comporter en grand-mĂšre mais aussi en souveraine. La famille royale est, comme de coutume, en vacances dans le chĂąteau Ă©cossais de Balmoral. La villĂ©giature des Windsor est rĂ©glĂ©e comme du papier Ă  musique. Repas en famille, promenades, parties de chasse, offices religieux
 rien ne vient jamais perturber ce cĂ©rĂ©monial inscrit dans la dure roche d’Ecosse. Officiellement, Diana ne fait plus partie de la famille royale. Elle n’est plus l’épouse de Charles, son unique rĂŽle officiel est celui de mĂšre des princes royaux et surtout du futur hĂ©ritier de la couronne. Les griefs contre la princesse de Galles sont aussi variĂ©s que nombreux. La reine ne peut pas tirer un trait sur le ressentiment qui s’est accumulĂ© au cours des annĂ©es. Bien Ă©videmment, elle n’a pas souhaitĂ© la mort de son ancienne belle-fille mais mĂȘme dans ces circonstances dramatiques, elle ne veut pas flĂ©chir une fois encore devant elle. Elizabeth II condamnĂ©e par son peuple Face Ă  Elizabeth, Diana remporte la plus grande victoire de sa vie mais Ă  titre posthume. Depuis l’annonce de son dĂ©cĂšs, c’est un immense mouvement d’émotion populaire qui s’est soulevĂ© Ă  travers le monde et au Royaume-Uni. Devant les grilles du palais s’amoncellent les bouquets de fleurs accompagnĂ©s de tĂ©moignages souvent dĂ©chirants. Mais Buckingham Palace paraĂźt insensible Ă  l’émotion d’un peuple. Un communiquĂ© sec a annoncĂ© la disparition de la princesse et la reine ne semble pas dĂ©terminĂ©e Ă  offrir des obsĂšques royales Ă  l’ex-Ă©pouse de son fils. Des sondages sont publiĂ©s, ils sont catastrophiques pour la famille royale dont la popularitĂ© est au plus bas. Charles a conscience qu’il faut agir et ne pas se laisser submerger par cette vague qui risque d’emporter l’institution monarchique. Mais les voix conjuguĂ©es de l’époux de la reine le duc d’Edimbourg et de la reine mĂšre sont intransigeantes, il est hors de question de ramener la morte dans le cercle trĂšs fermĂ© de la dynastie. À l’époque encore jeune premier ministre, Tony Blair dĂ©cide de monter au front. Il affronte la souveraine et tente de lui faire changer d’avis. Elizabeth reste intraitable, Diana ne fait plus partie de la famille et ses obsĂšques relĂšvent dĂšs lors du domaine privĂ©. Face Ă  la pression populaire, elle n’aura bientĂŽt plus d’autre choix que celui de cĂ©der. Patrick WeberChroniqueur royal RTL . 467 176 349 433 473 332 377 462

la princesse et le chateau des morts