PersonnalisezSois Jeune et Tais toi - Mai 1968 de anonyme et dĂ©corez votre intĂ©rieur avec une reproduction d'art haut de gamme et rĂ©alisĂ©e en France. Menu . Cadre / Tableau. Photographie Full text of "Les affiches de mai 68 ou L'imagination graphique [exposition, Paris, BibliothĂšque nationale, 17 fĂ©vrier-31 mars 1982] / [catalogue par Charles Perussaux] ; [prĂ©face par Alain Gourdon]" See other formats BnF Gallica Les Affiches de mai 68 ou l'Imagination graphique [exposition, Paris, BibliothĂšque nationale, 17 fĂ©vrier-31 mars 1982] Source BibliothĂšque nationale de France BnF Gallica I Les Affiches de mai 68 ou l'Imagination graphique [exposition, Paris, BibliothĂšque nationale, 17 fĂ©vrier-31 mars 1982]. 1982. 1 / Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numĂ©riques d'oeuvres tombĂ©es dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur rĂ©utilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 - La rĂ©utilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la lĂ©gislation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La rĂ©utilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par rĂ©utilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits Ă©laborĂ©s ou de fourniture de service. CUQU ER ICI POU R ACCÉDER AUX TARI FS ET À LA UCEN CE 2 / Les contenus de Gallica sont la propriĂ©tĂ© de la BnF au sens de l'article du code gĂ©nĂ©ral de la propriĂ©tĂ© des personnes publiques. 3 / Quelques contenus sont soumis Ă  un rĂ©gime de rĂ©utilisation particulier. Il s'agit - des reproductions de documents protĂ©gĂ©s par un droit d'auteur appartenant Ă  un tiers. Ces documents ne peuvent ĂȘtre rĂ©utilisĂ©s, sauf dans le cadre de la copie privĂ©e, sans l'autorisation prĂ©alable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservĂ©s dans les bibliothĂšques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalĂ©s par la mention Source / BibliothĂšque municipale de ... ou autre partenaire. L'utilisateur est invitĂ© Ă  s'informer auprĂšs de ces bibliothĂšques de leurs conditions de rĂ©utilisation. 4 / Gallica constitue une base de donnĂ©es, dont la BnF est le producteur, protĂ©gĂ©e au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriĂ©tĂ© intellectuelle. 5 / Les prĂ©sentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont rĂ©gies par la loi française. En cas de rĂ©utilisation prĂ©vue dans un autre pays, il appartient Ă  chaque utilisateur de vĂ©rifier la conformitĂ© de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage Ă  respecter les prĂ©sentes conditions d'utilisation ainsi que la lĂ©gislation en vigueur, notamment en matiĂšre de propriĂ©tĂ© intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prĂ©vue par la loi du 17 juillet 1978. 7 / Pour obtenir un document de Gallica en haute dĂ©finition, contacter utilisationcommerciale L Imagination graphique REVOLUTION ESSENIBU jr BIBLIOTHÈQUE NATIONALE Source / BibliothĂšque nationale de France I RENOV'UVRES 2007 an - m LES AFFICHES DE MAI 68 ou L'Imagina tion graphique SIBUÜ’HEÛUE NATIONALE 3E FRANCE 3 7513 01019345 5 L r> 1 J UH SAlAĂŒĂ» ÂŁr Pool OCffbtHT Mien 5 or 5/Je,Vf lx RAS /’we* y 4*6 suis OKI coh W .S^lflUÛ fr VJ/ lACHÊ WW-WJW iBICML HMUiT s POPULAIRE QUOTIDIEN 68 i FÊTE POPULAIRE DU MARAIS A PARTIR DU 20 JUIN ’ I 69 RE NI H POUR Y oiscore* oe VOTRE ma Joui Vf a- a- cr t CE K* LA! BIBLIOGRAPHIE 1 — BibliothĂšque de Mai, Atelier populaire prĂ©sentĂ© par lui-mĂȘme, 87 affiches de mai-juin 1 968, 1 968 2 — J. Cassin. Mai 68 les affiches, Paris, Tchou 1968 3 — Louis F. Peters, Kunst und Revoite, Verlag M. du Mont, Schau- berg, Allemagne, 1968 4 — Texts and posters by Atelier populaire. Posters from the rĂ©voÂŹ lution, May 1 968, Londres 1 969 5 — Mesa, Mai 68. Les affiches de l'Atelier populaire de l'Ex-Ecole des Beaux-Arts, Édition, Paris 1975 6 — Charles PicquĂ©, Mai 68, CrĂ©dit commercial de Belgique BruxelÂŹ les, 1978 Catalogue d'exposition! BibliothĂšque Nationale, Paris 1982 ISBN 2-7177*162 5- 4 Prix de vente au public 35 F CrĂ©ation et impression CD Paris i Il I > y-%

Péniblement le PSG vient à bout d'une équipe d'Arras qui a accroché les Parisiens jusqu'au bout. Les joueurs de la capitale retrouveront au tour suivant Toulouse au Parc des Princes, le 22 ou 23 janvier pour les seiziÚmes de finale de la Coupe de France. 90. +5. Carton jaune pour Delépine qui accroche Gameiro.

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Alain Delon Ă  gauche et Jean-Paul Belmondo Ă  droite se serrent la main, lors de la remise de la LĂ©gion d'honneur Ă  ce dernier, le 23 septembre 1980 Ă  Paris - Gabriel DUVAL © 2019 AFPIls ont menĂ© des carriĂšres parallĂšles pendant plus de 50 ans. Jean-Paul Belmondo et Alain Delon ont souvent Ă©tĂ© comparĂ©s, pourtant leurs styles sont aux deux vieux lions du cinĂ©ma français Jean-Paul Belmondo et Alain Delon ont connu des carriĂšres parallĂšles, le plus souvent au sommet du box-office, et leur amitiĂ© teintĂ©e d'une certaine rivalitĂ© a nourri la lĂ©gende de ces deux caractĂšres que tout Ă  six jours d'Ă©cart en mars 1960 que les deux comĂ©diens se rĂ©vĂšlent au grand jour Jean-Paul Belmondo, l'insolent au physique ordinaire, fait sensation dans l'ovni A bout de souffle, tandis que le public se pĂąme devant le regard aigue-marine d'Alain Delon dans Plein jeunes hommes se connaissent dĂ©jĂ  ils s'Ă©taient rencontrĂ©s sur le tournage de Sois belle et tais-toi. DĂ©butants, ils campent alors des petits escrocs. A l'Ă©poque, c'est Ă  Delon que revient le rĂŽle du bagarreur hĂąbleur. Belmondo incarne une petite frappe, planquĂ©e et taciturne."Une amitiĂ© qui ne s'est jamais tarie"Ils cĂŽtoient les mĂȘmes bars Ă  Saint-Germain-des-PrĂ©s "Entre nous, commence une amitiĂ© qui ne s'est jamais tarie", Ă©crit Bebel 60 ans plus tard dans son autobiographie Mille vies valent mieux qu' pourtant, "on nous opposera tout au long de nos vies, cherchant Ă  crĂ©er une adversitĂ© dont la lĂ©gende pourrait se nourrir", poursuit-il. "En fait nous sommes proches, en dĂ©pit d'une divergence Ă©vidente d'origines sociales. Son enfance a Ă©tĂ© aussi triste, pauvre et solitaire que la mienne a Ă©tĂ© joyeuse, bourgeoise et pleine d'amour".Belmondo est nĂ© en 1933 Ă  Neuilly ouest de Paris dans une famille aimante d'artistes. Il fait le conservatoire avec la bĂ©nĂ©diction de son pĂšre. Acteur inclassable, animal et Ă©nergique, il incarne la gĂ©nĂ©ration d'aprĂšs-guerre qui veut croquer la vie. Avec son physique de quidam, il se glisse facilement dans la peau du "titi parisien", proche du public. C'est pour cette raison que Jean-Luc Godard l'embauche dans la rue pour "A bout de Souffle".NĂ© en 1935, Alain Delon est confiĂ© Ă  4 ans, au divorce de ses parents, Ă  une famille d'accueil dont le pĂšre est gardien Ă  la prison de Fresnes. Pensionnaire, il commet plusieurs fugues. Quand il s'engage en Indochine, personne ne le retient. Sombre, taciturne, Ă©corchĂ© vif... Il ne partage pas la sĂ©rĂ©nitĂ© intĂ©rieure qui va profiter Ă  jeunesseToutefois, les deux hommes poursuivent leur course en tĂȘte du box-office, cultivant chacun leur image, incarnant tour Ă  tour, comme deux frĂšres siamois, des flics, des truands et des joue sur l'humour, la lĂ©gĂšretĂ©, la dĂ©sinvolture quand Alain Delon fait figure de solitaire tendu et 1970, Jacques Deray rĂ©unit les deux dans Borsalino, l'histoire de deux jeunes malfaiteurs qui se lient d'amitiĂ© et deviennent les rois de la pĂšgre Ă  le film, les deux hommes cheminent cĂŽte Ă  cĂŽte dans leur Ă©clatante jeunesse, costumes trois piĂšces impeccables et pochettes assorties, le cigare au coin des lĂšvres, le fameux chapeau de gangster lĂ©gĂšrement inclinĂ© sur la tĂȘte. Ils deviennent insĂ©parables aprĂšs une bagarre mĂ©morable oĂč ils se rendent coup pour une brouille Ă©clate entre les deux vedettes Ă  propos d'une formulation contractuelle non respectĂ©e sur l'affiche. Belmondo, procĂ©durier, traĂźne Delon devant les tribunaux et gagne. "C'Ă©tait des querelles d'amoureux", balaiera-t-il des annĂ©es plus tard. Il n'empĂȘche, Bebel ne se rendra pas Ă  l'avant-premiĂšre du film qui fait prĂšs de 5 millions d'entrĂ©es."Il ne peut y avoir de rivalitĂ© entre nous"Les deux hommes se sont toujours rendu hommage. "Jean-Paul a suivi son chemin. Moi un autre, c'est tout. C'est une grande vedette nationale. Il a beaucoup de talent et comme moi, il aime son mĂ©tier et les risques", dĂ©clarait Alain Delon. "On parle toujours de cette soi-disant rivalitĂ© mais, pour moi, il ne peut y avoir de rivalitĂ© entre nous, on n'a absolument pas le mĂȘme emploi. Delon ne me gĂȘne pas et je ne pense pas que je le gĂȘne", renchĂ©rissait Jean-Paul Leconte les rĂ©unit en 1998 dans Une chance sur deux. "A aucun moment nous n'aurions pu, la veille du tournage, intervertir leurs rĂŽles", racontait le rĂ©alisateur. "Ils sont diamĂ©tralement opposĂ©s, ce qui les rend complĂ©mentaires et, en mĂȘme temps, extrĂȘmement proches l'un de l'autre. C'est trĂšs curieux, deux acteurs, qui, comme eux, ont Ă  la fois tout et rien Ă  voir avec l'autre."Une amitiĂ© indĂ©fectible, mĂ©lange de tendresse et de virilitĂ©, que Paris Match mettra en scĂšne jusqu'au bout, en juin 2019, dans un bras de fer en bras de chemise."Je l’aime et je l’admire, n’en dĂ©plaise Ă  ceux qui nous ont opposĂ©s dans une rivalitĂ© ­absurde, livrait en 2006 Alain Delon Ă  l'hebdomadaire. Justement parce que nous sommes uniques dans notre genre, et incomparables, nous n’avons jamais Ă©tĂ© en concurrence. Ni dans nos vies de cinĂ©ma, ni dans nos vies privĂ©es."Alain Delon, la voix tremblant d'Ă©motion, s'est dit ce lundi "complĂštement anĂ©anti".
Top100 comĂ©dies françaises, une liste de films par hugo : Mes 100 comĂ©dies françaises prĂ©fĂ©rĂ©es. Si vous voulez en savoir plus, je vous encourage Ă  aller voir RIGOLO, l'Ă©mission dĂ©diĂ©e Ă  l'analyse de comĂ©dies françaises, par @IMtheRookie et moi-mĂȘme : http
Provocateurs, drĂŽles ou poĂ©tiques, les slogans qui ont fleuri sur les murs parisiens en mai 68 ont contribuĂ© Ă  son mythe. De nombreuses formules nĂ©es Ă  ce moment-lĂ  se retrouvent Ă  l’identique ou de façon dĂ©tournĂ©e sur les banderoles des mouvements sociaux actuels. Les origines ÉlaborĂ©es dans diffĂ©rents ateliers, dont ceux des Beaux-Arts parisiens, les affiches de mai 68 Ă©taient souvent rĂ©alisĂ©es Ă  la demande des travailleurs par les artistes. Cinquante ans plus tard, ces slogans appartiennent Ă  la culture populaire faisant appel Ă  l’imaginaire collectif, autant ludiques que rassembleurs. D’inspiration absurde pour les graffitis, comportant des jeux de mots, des oxymores ironiques ou surrĂ©alistes, chaque formule Ă©tait pensĂ©e en lien avec une actualitĂ© de la grĂšve gĂ©nĂ©rale de mai 68. Touchant toutes les gĂ©nĂ©rations, leur utilisation rĂ©currente dĂ©note pour certains de l’immobilisme des syndicats, du fantasme de faire renaĂźtre un nouveau mai 68 ou de faire croire que le combat est toujours majoritaire. Depuis mai 1968, les mouvements militants ont Ă©voluĂ©. MĂȘme si les prospectus, les banderoles et les affiches restent importants, le tĂ©lĂ©phone portable et les rĂ©seaux sociaux sont devenus prĂ©pondĂ©rants. Ils permettent de mobiliser, communiquer et diffuser des messages sur Internet, notamment ceux de slogans de mai 68 revisitĂ©s ou repris Ă  l’identique, 50 ans plus tard ! Quelques slogans de mai 1968 Ce n’est qu’un dĂ©but, continuons le combat ! » Comment peut-on penser librement Ă  l’ombre d’une chapelle ? » Cours, camarade, le vieux monde est derriĂšre toi » Élections, piĂšge Ă  con » A cause de l’indiffĂ©rence gĂ©nĂ©rale, demain est annulĂ© » PlutĂŽt la vie » Seule la vĂ©ritĂ© est rĂ©volutionnaire » La rĂ©volution c’est quand l’extraordinaire devient quotidien La police s’affiche aux beaux-arts » Je ne veux pas perdre ma vie Ă  la gagner » Sois jeune et tais-toi! » Il est interdit d’interdire ! »auteur Jean Yanne L’imagination au pouvoir ! » La beautĂ© est dans la rue » Mon corps est Ă  moi » La police vous parle tous les soirs Ă  20h » [ORTF]; L’information libre La police Ă  l’ORTF. C’est la police chez vous » Écrivez partout » La voix de son maĂźtre La volontĂ© gĂ©nĂ©rale contre la volontĂ© du gĂ©nĂ©ral ! » Ne travaillez jamais » La libertĂ© est le crime qui contient tous les crimes. C’est notre arme absolue ! » Consommez plus vous vivrez moins » Non Ă  l’association capital travail » Jouissez sans entraves » Jouir sans entraves, vivre sans temps mort » Sous les pavĂ©s, la plage Cache-toi, objet ! » Paris, soulĂšve-toi avec rage et joie » On ne tombe pas amoureux d’un taux de croissance » Prenez vos dĂ©sirs pour des rĂ©alitĂ©s ! » Sous les pavĂ©s, la plage ! » Soyez rĂ©alistes, demandez l’impossible. »Auteur Ernesto Che Guevara Tout est politique » Les cadences accĂ©lĂšrent, le chĂŽmage aussi » Les Beaux-arts sont fermĂ©s, mais l’art rĂ©volutionnaire est nĂ© » Faites l’amour, pas les magasins » Non aux bidon villes, non aux villes-bidons » La chienlit, c’est lui ! » Ne soyez pas des moutons » Tout pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument » Fermons la tĂ©lĂ©, Ouvrons les yeux » Quand les parents votent, les enfants trinquent » On ne peut plus dormir tranquille lorsqu’on a une fois ouvert les yeux » Nous sommes tous des enragĂ©s ! » Nous sommes tous des Juifs et des Allemands ! » Ne nous laissons pas bouffer par les politicards et leur dĂ©magogie boueuse » Non Ă  L’État policier ! » La barricade ferme la rue mais ouvre la voie » Laissons la peur du rouge aux bĂȘtes Ă  cornes » La Sorbonne est Ă  nous ! » Mur blanc = Peuple muet » La police avec nous ! » Êtes-vous des consommateurs ou des participants ? » Les murs ont des oreilles. Vos oreilles ont des murs. » MĂ©tro-boulot-dodo »Auteur Pierre BĂ©arn Faites l’amour pas la guerre ! Brau(J.-L.), Sois jeune et tais-toi, Feltrinelli, Ă  paraĂźtre (co-Ă©dition sous le mĂȘme titre Ă  Milan, et en Allemagne sous le titre : La chienlit, Dokumente zur franzĂŽsischen Mai Revolution, Darmstadt, Melzer Verlag). Centre de regroupement des informations universitaires (C.R.I.U.), Quelle UniversitĂ© ? Quelle SociĂ©tĂ© ? Seuil, coll
Les Ă©vĂšnements de mai-juin 1968, ou plus briĂšvement Mai 68, dĂ©signent une pĂ©riode durant laquelle se dĂ©roulent, en France, des manifestations d'Ă©tudiants, ainsi que des grĂšves gĂ©nĂ©rales et sauvages. L'historiographie de Mai 68 a rappelĂ© Ă  partir des annĂ©es 1990 que prĂšs de dix millions de personnes ont fait grĂšve juste avant la nĂ©gociation des accords de Grenelle qui actent un relĂšvement de 35 % du SMIG, le salaire minimum, la rĂ©volte Ă©tudiante parisienne, ayant gagnĂ© le monde ouvrier et pratiquement toutes les catĂ©gories de population sur l'ensemble du territoire, pour constituer le plus important mouvement social du XXe siĂšcle en France. PrĂ©mices Ce mouvement est caractĂ©risĂ© par une vaste rĂ©volte spontanĂ©e antiautoritaire ici et maintenant », de nature Ă  la fois sociale, politique et culturelle, dirigĂ©e contre le capitalisme, le consumĂ©risme, l'impĂ©rialisme amĂ©ricain et, plus immĂ©diatement, contre le pouvoir gaulliste en place. Les Ă©vĂšnements de mai-juin provoquent la mort d'au moins sept personnes[1] et des centaines de blessĂ©s graves dans les affrontements, aussi bien du cĂŽtĂ© des manifestants que des forces de l'ordre. Avec le recul des annĂ©es, les Ă©vĂšnements de mai-juin 1968 apparaissent comme une rupture fondamentale dans l'histoire de la sociĂ©tĂ© française, matĂ©rialisant une remise en cause des institutions traditionnelles. Contexte Contexte Ă©conomique Paradoxalement, la crise de mai-juin 1968[2] survient au terme d'une dĂ©cennie de prospĂ©ritĂ© inĂ©galĂ©e. Sur le plan Ă©conomique, c'est l'apogĂ©e des Trente Glorieuses », avec un taux de croissance stable de l'ordre de 5 %[3]. Le PIB par habitant en paritĂ© de pouvoir d'achat augmente lui aussi beaucoup pendant les annĂ©es 1960, de l'ordre de 5 % par an[4]. Les conditions de vie s'amĂ©liorent en parallĂšle entre 1954 et 1968, le taux de foyers disposant d'une baignoire ou d'une douche passe de 10 % Ă  la moitiĂ©, et ceux Ă©quipĂ©s d'une toilette d'un quart Ă  la moitiĂ©[4]. La sociĂ©tĂ© de consommation s'est installĂ©e dans les mƓurs, sans que l'on prenne vraiment conscience de toutes ses implications ni des dĂ©sĂ©quilibres mondiaux qui se dĂ©veloppent. Toutefois, la sociĂ©tĂ© française est trĂšs inĂ©galitaire, l'indice de Gini est Ă©levĂ© certains sont exclus de cette pĂ©riode d'enrichissement rapide[4]. En outre, cette croissance est aussi liĂ©e Ă  la concurrence internationale accrue dans le cadre du marchĂ© commun europĂ©en lancĂ© par Ă©tapes Ă  la suite des traitĂ©s de Rome de 1957[5]. Les barriĂšres douaniĂšres entre les Six sont levĂ©es le 1er juillet 1968. Dans ce contexte, la pression sociale et salariale s'accroĂźt tandis que persistent de profondes inĂ©galitĂ©s[3] nombreuses fermetures d'usines dans le textile, la mĂ©canique, la mĂ©tallurgie ; entre 470 000 et 500 000 demandeurs d'emplois ; cinq millions de personnes sous le seuil de pauvretĂ© ; deux millions de personnes perçoivent des salaires de l'ordre de 400 ou 500 francs par mois. Depuis plusieurs mois, voire une annĂ©e, des symptĂŽmes importants d'une dĂ©tĂ©rioration de la situation Ă©conomique française ont fait leur apparition. Le nombre de chĂŽmeurs s'accroĂźt rĂ©guliĂšrement dĂ©but 1968, ils sont dĂ©jĂ  prĂšs de 500 000, soit un taux de chĂŽmage de 2 %. Les jeunes se trouvaient les premiers touchĂ©s et en 1967, le gouvernement doit crĂ©er l'ANPE[4]. La grande grĂšve des mineurs de 1963 a signalĂ© le malaise d'un monde de la mine qui vit ses derniĂšres annĂ©es avant le dĂ©but d'une crise fatale. Un nombre important de grĂšves se tiennent aussi entre 1966 et 1967, en rĂ©gion parisienne comme en province. Deux millions de travailleurs sont payĂ©s au SMIG et se sentent exclus de la prospĂ©ritĂ©, dont beaucoup d'ouvriers des usines, de femmes ou de travailleurs immigrĂ©s. Les salaires rĂ©els commencent Ă  baisser et les travailleurs s'inquiĂštent pour leurs conditions de travail. Les syndicats s'opposent ainsi aux ordonnances de 1967 sur la SĂ©curitĂ© sociale. Des bidonvilles existent encore, dont le plus cĂ©lĂšbre est celui de Nanterre, directement sous les yeux des Ă©tudiants. MĂȘme les catĂ©gories les plus privilĂ©giĂ©es ne sont pas sans motifs d'inquiĂ©tude la massification de l'enseignement supĂ©rieur a entraĂźnĂ© sur les campus d'innombrables problĂšmes de locaux, de manque de matĂ©riel, de transports. En 1967-1968, le gouvernement reparle aussi de sĂ©lection scolaire », ce qui inquiĂšte les Ă©tudiants. Contexte politique Paris, dĂ©but 1968. Sur le plan politique, le mouvement survient en une pĂ©riode d'usure de la RĂ©publique gaullienne, en place depuis 1958. En 1965, lors de la premiĂšre Ă©lection prĂ©sidentielle au suffrage universel direct tenue depuis 1848, le gĂ©nĂ©ral de Gaulle a Ă©tĂ© mis en ballottage par François Mitterrand et Jean Lecanuet Ă  la surprise gĂ©nĂ©rale. Aux Ă©lections lĂ©gislatives de 1967, sa majoritĂ© Ă  l'AssemblĂ©e nationale se rĂ©duit Ă  un seul siĂšge. Les centristes tel ValĂ©ry Giscard d'Estaing assortissent de rĂ©serves critiques leur soutien au pouvoir le oui, mais » de 1967. Les dĂ©mocrates-chrĂ©tiens tels Jean Lecanuet restent hostiles. La droite extrĂȘme et l'extrĂȘme droite ne pardonnent pas au gĂ©nĂ©ral le procĂšs de Vichy ni l' abandon » de l'AlgĂ©rie française. Les gaullistes s'irritent du maintien Ă  Matignon de Georges Pompidou, jugĂ© trop conservateur. Quant Ă  ce dernier, une sourde rivalitĂ© l'oppose depuis 1965 au gĂ©nĂ©ral de Gaulle, dont il lorgne en silence la succession. Le 13 mai 1968, le slogan Dix ans, ça suffit ! » traduit dans les dĂ©filĂ©s une certaine lassitude de l'opinion. De Gaulle Ă©tait arrivĂ© au pouvoir grĂące Ă  des tensions sociales particuliĂšres survenues autour du Coup d'État du 13 mai 1958 en jouant habilement de circonstances exceptionnelles en apparaissant comme un recours aprĂšs l'Ă©meute du 13 mai et la prise du pouvoir par l'armĂ©e Ă  Alger. De ce fait, aux yeux de ses opposants, la lĂ©gitimitĂ© de son rĂ©gime reste fortement entachĂ©e par les soupçons d'un coup d'État » originel. En dĂ©pit des succĂšs du pouvoir fin de la guerre d'AlgĂ©rie et de la dĂ©colonisation, rĂ©sorption de la crise Ă©conomique, monĂ©taire et financiĂšre, croissance soutenue et de l'acclimatation progressive de la Constitution française du 4 octobre 1958 renforçant le pouvoir exĂ©cutif par un rĂ©gime semi-prĂ©sidentiel, renforcĂ© par l'Ă©lection du prĂ©sident de la RĂ©publique au suffrage universel direct et ayant recours durant plusieurs annĂ©es aux rĂ©fĂ©rendums voir comme exemple le RĂ©fĂ©rendum français sur l'Ă©lection au suffrage universel du prĂ©sident de la RĂ©publique, ses pratiques autoritaires suscitent une critique croissante. Ainsi l'ORTF, dĂ©tentrice du monopole de l'audiovisuel, se fait ouvertement le relais de la propagande officielle. À Paris, le prĂ©fet Maurice Papon, responsable des tueries du 17 octobre 1961 et du 8 fĂ©vrier 1962, n'a Ă©tĂ© remplacĂ© qu'en 1967 par Maurice Grimaud, lettrĂ© humaniste venu de la gauche mendĂ©siste. D'autre part, la politique extĂ©rieure de prestige de Charles de Gaulle et son nationalisme ne rĂ©pondent pas nĂ©cessairement aux attentes plus matĂ©rielles, culturelles et sociales de la majoritĂ© des Français, vu son Ăąge 78 ans. En mars 1968, un cĂ©lĂšbre Ă©ditorial de Pierre Viansson-PontĂ© dans Le Monde constate que la France s'ennuie »[6], reprenant le constat prophĂ©tique de Lamartine sous le gouvernement Guizot quelques annĂ©es avant la rĂ©volution de 1848[7]. Le Parti communiste français, de loin la premiĂšre force de gauche, peine Ă  se dĂ©staliniser. Les bureaucraties d'URSS et d'Europe de l'Est rĂ©pugnent aux jeunes militants d'extrĂȘme gauche, dont le modĂšle se situe dĂ©sormais plutĂŽt du cĂŽtĂ© de Cuba ou de la Chine populaire. ParallĂšlement, les gauches non-communistes ne parviennent pas Ă  sortir de leurs divisions et de leurs discrĂ©dits. Aussi un espace est-il ouvert pour que des groupes gauchistes » trotskistes, prochinois, etc. se multiplient, en marge des grandes organisations officielles. La politisation et l'agitation sont entretenues dans la jeunesse, par exemple, par les comitĂ©s Vietnam, formĂ©s majoritairement de lycĂ©ens et Ă©tudiants, qui dĂ©noncent l'impĂ©rialisme amĂ©ricain » visible par la guerre du ViĂȘt Nam. La guerre froide fait aussi naĂźtre des idĂ©es antinuclĂ©aires. Les universitĂ©s de Clermont-Ferrand, Nantes, Montpellier ou Nancy sont en Ă©bullition bien avant le Mouvement du 22 mars, qui leur fait rĂ©fĂ©rence dans ses premiers tracts[8]. Origines culturelles Mai 68 ne se comprend que dans un monde en rapide mutation. L'accĂ©lĂ©ration de l'exode rural et de l'urbanisation, l'augmentation considĂ©rable du niveau de vie, la massification de l'Ă©ducation nationale et de l'universitĂ©, l'avĂšnement de la culture des loisirs, du spectacle et des mĂ©dias de masse, reprĂ©sentent des changements accĂ©lĂ©rĂ©s et sans prĂ©cĂ©dent en moins d'une gĂ©nĂ©ration. Les annĂ©es 1960 sont aussi celles de l'affirmation de la jeunesse qui reprĂ©sente un tiers de la population en tant que catĂ©gorie socio-culturelle et politique Ă  part entiĂšre. En particulier, la jeunesse a maintenant sa propre culture, avec une presse qui lui est destinĂ©e Hara-Kiri, Actuel, des Ă©missions de radio trĂšs suivies Salut les copains ou ses chanteurs attitrĂ©s les Rolling Stones, les Beatles, Johnny Hallyday, etc.. Elle a aussi ses propres malaises et ses propres revendications notamment en matiĂšre de libertĂ© sexuelle que les pouvoirs publics et le monde adulte tardent Ă  comprendre. Sur le plan religieux, la France, encore trĂšs catholique, vient de suivre avec passion le concile Vatican II, qui a profondĂ©ment rĂ©novĂ© — mais aussi Ă©branlĂ© — le catholicisme traditionnel, et surtout les mouvements d'action catholique. En particulier, les Scouts de France reprĂ©sentant Ă  l'Ă©poque une part non nĂ©gligeable des jeunes chrĂ©tiens, ont modifiĂ© les rapports hiĂ©rarchiques dans leurs structures, remettant en cause, Ă  partir de 1964, un modĂšle de type militaire et introduisant la collĂ©gialitĂ© des dĂ©cisions au sein des Ă©quipes. La Jeunesse Ă©tudiante chrĂ©tienne en Ă©bullition doit ĂȘtre reprise en main par la hiĂ©rarchie dĂšs 1964. Le mouvement des prĂȘtres-ouvriers, dont la condamnation est levĂ©e en 1965, reprend son essor. Beaucoup de chrĂ©tiens se prĂ©occupent de rĂ©nover les relations des fidĂšles aux autoritĂ©s religieuses, de revisiter les pratiques et les dogmes, voire de concilier foi et rĂ©volution. Sur le plan sociologique, la dynamique de groupe s'est rĂ©pandue pendant les annĂ©es 1960 dans les formations des responsables de toutes les organisations et des entreprises. La mode est au dĂ©bat. Mais les clivages sociaux sont encore extrĂȘmement rigides. 92 % des Ă©tudiants viennent encore de la bourgeoisie. Le paternalisme autoritaire est omniprĂ©sent. On commence Ă  ouvrir des lycĂ©es mixtes »[a], mais beaucoup d'Ă©tablissements scolaires sont encore rĂ©servĂ©s aux garçons ou aux filles. Celles-ci ne sont pas autorisĂ©es Ă  porter le pantalon. Par ailleurs, il est interdit de fumer dans un Ă©tablissement ou que les garçons, dans les universitĂ©s, accĂšdent aux internats de filles. La France a autorisĂ© l'usage de la pilule contraceptive en dĂ©cembre 1967, mais elle est encore peu rĂ©pandue. L'Ă©ducation n'a pas encore connu de rĂ©formes structurelles et le dĂ©calage est criant entre les aspirations d'une jeunesse et les cadres moraux qu'ils ressentent comme dĂ©passĂ©s. Sur le plan philosophique, plusieurs auteurs ont eu une influence importante au moins sur une partie du mouvement, pendant et aprĂšs le freudo-marxiste Wilhelm Reich, dont le manifeste, La rĂ©volution sexuelle , est paru en 1936 ; le livre d'Herbert Marcuse L'Homme unidimensionnel, sous-titrĂ© Essai sur l'idĂ©ologie de la sociĂ©tĂ© industrielle avancĂ©e, paru en France en 1964 puis rééditĂ© en 1968 ; le TraitĂ© de savoir vivre Ă  l'usage des jeunes gĂ©nĂ©rations, de Raoul Vaneigem, paru en 1967 ; La SociĂ©tĂ© du spectacle, de Guy Debord, paru en 1967 ; et, plus tard, L'Anti-ƒdipe, de Gilles Deleuze et FĂ©lix Guattari, publiĂ© en 1972. À l'École normale supĂ©rieure de la rue d'Ulm, le philosophe communiste Louis Althusser a formĂ© une gĂ©nĂ©ration de penseurs marxistes-lĂ©ninistes français, qui forment l'embryon des premiĂšres organisations maoĂŻstes. Cependant, peu des penseurs Ă©minents de l'Ă©poque prennent part en personne au mouvement, dont l'explosion les surprend autant que tout le monde. En gĂ©nĂ©ral, ils sont initialement perplexes, rĂ©servĂ©s voire hostiles. Une partie de la jeunesse radicalisĂ©e regarde avec fascination vers les mouvements rĂ©volutionnaires du tiers-monde Ho Chi Minh, Che Guevara, Fidel Castro servent de modĂšle, tandis que l'irruption sur la scĂšne chinoise des jeunes gardes rouges donne l'impression que la jeunesse en tant que telle peut avoir un pouvoir politique dans la sociĂ©tĂ© et remettre en cause l'autoritĂ© des adultes et des pouvoirs. On suit aussi attentivement les luttes menĂ©es aux États-Unis par le mouvement d'Ă©mancipation des Noirs, ou encore par les sit-in et les diverses recherches du mouvement hippie et Ă©tudiant, notamment Ă  l'universitĂ© de Berkeley. En avril 1968, des incidents retentissants opposent Ă©tudiants du Mouvement des Ă©tudiants allemands socialistes Sozialistischer Deutscher Studentenbund et autoritĂ©s ouest-allemandes. Le caractĂšre international de ces mouvements permet de replacer les Ă©vĂšnements français au sein d'une dynamique mondiale. Origines immĂ©diates Le Mouvement du 22 Mars, prenant le relais de la contestation menĂ©e par de petits groupes tels les situationnistes, les enragĂ©s de RenĂ© Riesel et les anarchistes, se fait connaĂźtre ce jour-lĂ  en occupant la salle du conseil des professeurs au dernier Ă©tage du bĂątiment B, la tour administrative de la facultĂ© de Nanterre. Sa principale revendication est la protestation contre des arrestations d'Ă©tudiants opĂ©rĂ©es deux jours plus tĂŽt lors d'une manifestation contre la guerre du ViĂȘt Nam[10]. Le 2 mai 1968, une journĂ©e anti-impĂ©rialiste » est organisĂ©e Ă  l'universitĂ© de Nanterre, conduisant notamment Ă  l'interruption d'un cours de RenĂ© RĂ©mond. Le doyen Pierre Grappin dĂ©cide alors la fermeture administrative de la facultĂ©, ce qui provoque la diffusion du mouvement de contestation, dĂšs le lendemain, au Quartier latin et Ă  la Sorbonne, et le dĂ©but, proprement dit, de Mai 68[11],[12],[13]. Antiautoritaire[14], le mouvement est porteur d'un idĂ©al politique trĂšs libertaire[15] au sens des libertĂ©s individuelles et trĂšs critique vis-Ă -vis de la sociĂ©tĂ© de consommation, de l'autoritarisme, de l'impĂ©rialisme. Le mouvement joue aussi de thĂšmes touchant Ă  la vie de tous les jours, comme le droit d'accĂšs pour les garçons aux rĂ©sidences universitaires des filles. Mouvement spontanĂ©iste, le 22 mars Ă©merge par sa pratique systĂ©matique de l'action directe occupations de bĂątiments administratifs, notamment et se dĂ©veloppe grĂące Ă  la dĂ©mocratie directe en assemblĂ©es gĂ©nĂ©rales ouvertes Ă  tous. Tout en refusant l'institutionnalisation en organisation », il provoque un processus d'auto-organisation des Ă©tudiants ici et maintenant »[16]. Il n'y a pas eu Ă  proprement parler de figures de proue » du mouvement, qui est demeurĂ© multiforme » et sans organisation centralisĂ©e. Certains sont cependant devenus, a posteriori, des emblĂšmes du mouvement, mĂȘme si leurs discours, singuliers, ne sauraient rĂ©sumer la diversitĂ© d'opinions qui existaient au sein du mouvement et si, pour certains, ce discours postĂ©rieur a parfois consistĂ© Ă  réécrire les Ă©vĂšnements parmi eux, Serge July et Daniel Cohn-Bendit[17],[18]. Ce dernier a publiĂ© son autobiographie, "Le Grand Bazar", aux Editions Dqenoel, dĂšs 1975. Ce livre est la premiĂšre publication de la photo Daniel Cohn-Bendit face Ă  un CRS devant la Sorbonne, de Gilles Caron, cinq ans aprĂšs son dĂ©cĂšs, utilisĂ©e dĂšs la couverture de l'ouvrage et l'une des plus mĂ©diatisĂ©e au XXIĂšme siĂšcle. L'Ă©crivain Robert Merle prix Goncourt 1949, professeur d'anglais Ă  la facultĂ© de Nanterre, a consacrĂ© un roman entier, DerriĂšre la vitre, Ă  la journĂ©e du 22 mars et Ă  celles qui l'ont prĂ©cĂ©dĂ©e. On y retrouve beaucoup de figures de l'Ă©poque, ainsi qu'une analyse des causes et rĂȘves du mouvement[19]. Cet ouvrage sur les Ă©vĂ©nements, est complĂ©tĂ© par celui de Kristin Ross sur les discours qui ont Ă©tĂ© tenus sur Mai 68, de 1968 Ă  nos jours[20]. Les causes de ce mouvement sont diverses. Des analyses Ă©voquent l'idĂ©e qu'une grande rigiditĂ© cloisonnait les relations humaines et les mƓurs et celle d'un dĂ©but de dĂ©gradation des conditions matĂ©rielles aprĂšs la pĂ©riode de reconstruction suivant la Seconde Guerre mondiale. À l'Ă©poque, de nombreux bidonvilles jouxtent Paris, notamment celui de Nanterre. Les Ă©tudiants qui se rendaient dans la facultĂ© fraĂźchement construite dĂ©couvrirent ce milieu, la pauvretĂ©, la condition ouvriĂšre. Le mĂ©contentement naissant dans le milieu Ă©tudiant sera relayĂ© par celui qui se profilait depuis plusieurs annĂ©es dans le secteur ouvrier. ÉvĂšnements Paris en juillet 1968. Les Ă©vĂšnements superposĂšrent essentiellement un mouvement Ă©tudiant et un mouvement ouvrier, tous deux d'exceptionnelle ampleur. Au-delĂ  des revendications matĂ©rielles ou salariales, et de la remise en cause du rĂ©gime gaullien installĂ© depuis 1958, ils virent se dĂ©ployer une contestation multiforme de tous les types d'autoritĂ©. Une partie active du mouvement lycĂ©en et Ă©tudiant revendiqua notamment la libĂ©ralisation des mƓurs », et au-delĂ , contesta la vieille UniversitĂ© », la sociĂ©tĂ© de consommation, le capitalisme et la plupart des institutions et valeurs traditionnelles. Le Mai français » s'inscrit par ailleurs dans un ensemble d'Ă©vĂšnements dans les milieux Ă©tudiants et ouvriers d'un grand nombre de pays. Il ne se comprend pas sans ce contexte d'Ă©bullition gĂ©nĂ©rale de part et d’autre du rideau de fer, notamment en Allemagne, en Italie Mai rampant, aux États-Unis, au Japon, au Mexique et au BrĂ©sil, sans oublier la TchĂ©coslovaquie du printemps de Prague ou la Chine de la RĂ©volution culturelle. Pour la politiste Isabelle Sommier, le caractĂšre international de Mai 68 s'explique par la crise internationale des partisans du marxisme Ă  cette Ă©poque, l'Ă©mergence d'une sociabilitĂ© autonome de la jeunesse, les problĂšmes structurels apportĂ©s par la dĂ©mocratisation des universitĂ©s, et le rejet de la guerre du Vietnam[21]. En France, ces Ă©vĂšnements prennent cependant une coloration particuliĂšre car d'importantes manifestations d'Ă©tudiants sont rejointes Ă  partir du 13 mai 1968 par la plus importante grĂšve gĂ©nĂ©rale du XXe siĂšcle en France, dĂ©passant celle survenue en juin 1936 lors du Front populaire[20]. Elle paralyse complĂštement le pays pendant plusieurs semaines et s'accompagne d'une recherche effrĂ©nĂ©e de prise de parole, d'une frĂ©nĂ©sie de discussions, de dĂ©bats, d'assemblĂ©es gĂ©nĂ©rales, de rĂ©unions informelles dans la rue, Ă  l'intĂ©rieur des organismes, des entreprises, des administrations, des lycĂ©es et des universitĂ©s, des théùtres, des maisons de jeunes ou encore des maisons de la culture. Explosion souvent confuse et complexe, parfois violente, plus souvent encore ludique et festive, Mai 68 apparaĂźt comme un moment d'illusion rĂ©volutionnaire lyrique, de foi ardente et utopique en la possibilitĂ© d'une transformation radicale de la vie et du monde. Ce que reflĂ©ta notamment une prolifĂ©ration d'affiches[3], de graffiti et de slogans imaginatifs, dont l'un est Élections, piĂšge Ă  cons » [22], etc. Parfois qualifiĂ©e de rĂ©volution manquĂ©e », et malgrĂ© le large recours Ă  la rhĂ©torique et aux symboles des rĂ©volutions françaises prĂ©cĂ©dentes — barricades, drapeaux rouge et noir —, Mai 68 ne vit en rĂ©alitĂ© aucune tentative de putsch ni de guerre civile, bien que plusieurs organisations et mouvances rĂ©volutionnaires, communistes et anarchistes, aient luttĂ© activement dans le mouvement et participĂ© Ă  son organisation. Phases Une affiche de Mai 68 non signĂ©e. Les historiens divisent classiquement le dĂ©roulement de Mai 68 en trois phases, une pĂ©riode Ă©tudiante » du 3 au 13 mai le 13 mai est la date de la grande grĂšve qui a mobilisĂ© tous les secteurs, une pĂ©riode sociale » du 13 au 27 mai la date des accords de Grenelle, et une pĂ©riode politique » du 27 mai au 30 juin date des Ă©lections lĂ©gislatives. Avant comme aprĂšs le rejet par la base, le 27 mai, des accords de Grenelle, nĂ©gociĂ©s par le Premier ministre Georges Pompidou avec les syndicats, Charles de Gaulle apparaĂźt dĂ©passĂ© par les Ă©vĂšnements. AprĂšs sa disparition-surprise de 24 heures le 29 mai, il revient de Baden-Baden et reprend l'initiative en dĂ©crĂ©tant le 30 mai la dissolution de l'AssemblĂ©e nationale. La lassitude et le retournement de l'opinion publique, initialement favorable au mouvement, amĂšnent un raz-de-marĂ©e gaulliste aux Ă©lections anticipĂ©es du 30 juin. Les grĂšves cessent progressivement courant juin et les hauts lieux de la contestation, tels que la Sorbonne et l'OdĂ©on Ă  Paris, sont Ă©vacuĂ©s par la police. Mai 68 a suscitĂ©, dĂšs l'Ă©poque, de nombreuses controverses et interprĂ©tations divergentes sur sa nature et sur ses causes, comme sur ses hĂ©ritages. Il s'est prolongĂ© en ouvrant la voie aux nouvelles formes de contestation et de mobilisation des annĂ©es 1970 nouveaux mouvements sociaux telles que l'autogestion, l'Ă©cologie politique, les mouvements fĂ©ministes, le retour Ă  la terre » avec des communautĂ©s alternatives ou bien la Lutte du Larzac, l'effervescence des luttes de libĂ©ration armĂ©es en Corse, au Pays Basque, en Bretagne, en Alsace et aussi du nationalisme occitan, qui comporte comme les quatre autres exemples des composantes syndicales, culturelles, des organisations de masse et de jeunesse. Au-delĂ  du Mouvement autonome, qui est l'hĂ©ritier plus ou moins direct des Ă©meutes de 1968, l'Ă©vĂ©nement a eu un impact considĂ©rable sur le plan social et surtout culturel, en Ă©tant Ă  l'origine de nombreux acquis sociaux » et de nombreuses rĂ©formes sociĂ©tales des annĂ©es suivantes. RĂ©sumĂ© gĂ©nĂ©ral des Ă©vĂšnements Forces en prĂ©sence L'Ă©clatement spontanĂ© de la crise prit complĂštement au dĂ©pourvu le pouvoir, ainsi que pratiquement toutes les organisations, partis et syndicats organisĂ©s. Le camp du pouvoir ne fut pas plus uni que celui de la contestation. Le Parti communiste français et son relais syndical, la CGT, refusĂšrent dans un premier temps de joindre leur cause Ă  celle des Ă©tudiants vus comme bourgeois » et a fortiori de leurs dirigeants d'inspiration libertaire ou issus des divers groupuscules gauchistes ». Ceux-ci Ă©taient souvent eux-mĂȘmes divisĂ©s maoĂŻstes, trotskistes, etc., dans sa frange la plus nombreuse, libertaire anti-lĂ©niniste, et incertains quant Ă  l'attitude Ă  avoir face au mouvement. Au sommet de l'État, la crise aggrava les divergences entre le gĂ©nĂ©ral de Gaulle, peu comprĂ©hensif envers ce qu'il qualifie le 19 de chienlit », et partisan d'une rĂ©pression immĂ©diate, et son Premier ministre, Georges Pompidou, qui prĂ©fĂ©ra jouer la carte de la modĂ©ration et de la comprĂ©hension pour mieux laisser le mouvement s'essouffler de lui-mĂȘme. Les forces centristes et les gauches Pierre MendĂšs France, François Mitterrand tentĂšrent difficilement de canaliser vers la construction d'une autre possibilitĂ© politique que le rĂ©gime gaullien un mouvement antiautoritaire largement indiffĂ©rent Ă  la question de la prise du pouvoir. DĂ©roulement d'ensemble Vendredi 3 mai ArrĂȘtĂ© du recteur de l’AcadĂ©mie de Paris suspendant les cours Ă  la Sorbonne, le 3 mai 1968. Archives nationales 20020476/301 Le vendredi 3 mai, la cour de la Sorbonne est occupĂ©e par 150 Ă  400 manifestants selon les sources, dont une partie venus de Nanterre, fermĂ©e par le doyen Pierre Grappin aprĂšs des incidents. Plusieurs orateurs s'expriment dans des mĂ©gaphones lors du rassemblement dans la cour. Parmi eux, l'un des sept Ă©tudiants qui doivent passer en conseil de discipline Ă  Nanterre le lundi suivant, Daniel Cohn-Bendit est filmĂ© par l'ORTF en train de dĂ©clarer c'est la premiĂšre fois que nous voulons cette occupation, qui a en fait dĂ©jĂ  eu lieu le samedi 29 mars mais plus briĂšvement. Ces images du 3 mai ne sont diffusĂ©es que deux semaines plus tard, le 14 mai, dans un reportage du magazine Zoom[23] qui a subi de nombreuses coupes au montage. Des Ă©tudiants s'arment de bĂątons et de pierres, prĂ©sentĂ©s comme "matĂ©riel anti-fasciste", car une rumeur annonce que le mouvement d'extrĂȘme droite Occident va organiser une marche sur l'Ă©tablissement pour le faire Ă©vacuer par la violence. Le recteur de l'acadĂ©mie de Paris, prĂ©sident du conseil de l'universitĂ©, requiert les forces de police pour rĂ©tablir l'ordre en expulsant les perturbateurs ». La Sorbonne est Ă©vacuĂ©e de force, de nombreux Ă©tudiants arrĂȘtĂ©s, mais des Ă©tudiantes appellent Ă  les libĂ©rer. Dans la soirĂ©e, des centaines d'Ă©tudiants et de passants affrontent violemment les forces de l'ordre. Selon un rapport de police Ils appliquent une technique de harcĂšlement ponctuĂ©e de heurts sĂ©vĂšres, mais de courte durĂ©e. À 20h25, trois commissaires [
], conjuguant les efforts de leurs effectifs, dĂ©gagent les abords du Luxembourg au prix d'actions vigoureuses et en s'aidant de grenades lacrymogĂšnes. Des Ă©bauches de barricades sont successivement abandonnĂ©es par des manifestants agressifs qui, pour dĂ©gager certains des leurs, se ruent en bandes sur nos effectifs ». 574 personnes sont arrĂȘtĂ©es, dont Jacques Sauvageot, le dirigeant de l'UNEF, principal syndicat Ă©tudiant, mais aussi JosĂ© Rossi, HervĂ© Chabalier, Henri Weber, Guy Hocquenghem, Daniel Cohn-Bendit, Brice Lalonde, Bernard Guetta ou Alain Krivine[24]. Cette intervention des forces de l'ordre Ă  la Sorbonne, Ă  la demande du recteur Jean Roche, sans prĂ©avis ni nĂ©gociations, est trĂšs mal vĂ©cue par les Ă©tudiants, qui se pensaient protĂ©gĂ©s par le statut universitaire. DĂšs le 4 mai, le doyen de Nanterre, Pierre Grappin, le doyen de la FacultĂ© des sciences de Paris, Marc Zamansky, et l'ancien recteur Jean Capelle critiquent cette violation du sanctuaire universitaire[25]. La journĂ©e d'Ă©meute fait 481 blessĂ©s Ă  Paris 279 Ă©tudiants et 202 policiers[26]. Lundi 6 mai Couverture d'un numĂ©ro du journal Action. Le 6 mai, huit Ă©tudiants de Nanterre, dont Daniel Cohn-Bendit, Jean-Pierre Duteuil et RenĂ© Riesel, sont convoquĂ©s par le rectorat en commission disciplinaire ; les professeurs de Nanterre Henri Lefebvre, Guy Michaud, Alain Touraine et Paul RicƓur les accompagnent alors en soutien[25]. Les Ă©tudiants rĂ©agissent aussitĂŽt par des manifestations violentes contre les forces de l'ordre jets de pavĂ©s, puis barricades. Ces manifestations reprennent ensuite Ă  l'annonce de peines de prison pour les manifestants, pendant lesquelles commencent Ă  fleurir les slogans libertaires. Bilan plus de 300 policiers blessĂ©s et 422 arrestations[24]. Le mĂȘme jour, le Parti communiste marxiste-lĂ©niniste de France publie un tract, ponctuĂ© de citations de Mao Zedong, appelant Ă  soutenir la juste lutte des Ă©tudiants »[27]. Le PCMLF continuera Ă  soutenir le mouvement dans les jours qui suivent par des tracts le 11[28], le 17[29] et le 20 mai[30], appelant Ă  l'union des Ă©tudiants et des travailleurs pour un pouvoir populaire rĂ©volutionnaire ». Le prĂ©sident du SNEsup syndicat des enseignants du supĂ©rieur, Alain Geismar, dĂ©cide de soutenir les manifestants. Les membres du parti communiste et de certaines organisations d'extrĂȘme gauche maoĂŻstes de l'UJCml, derriĂšre Robert Linhart sont d'abord pris de court pour eux, la rĂ©volution est censĂ©e venir des ouvriers, et non des Ă©tudiants ; de plus, les revendications du Mouvement du 22 Mars leur paraissent puĂ©riles », petit-bourgeoises » et surtout gauchistes ». AprĂšs un moment de flottement, ils essayent toutefois de gagner les ouvriers Ă  cette rĂ©volte ». La CGT, pour sa part, ne les suit pas et son secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l'Ă©poque, Georges SĂ©guy, s'en explique plus tard devant les mĂ©dias Cohn-Bendit, qui est-ce ? Sans doute faites-vous allusion Ă  ce mouvement lancĂ© Ă  grand renfort de publicitĂ© qui, Ă  nos yeux, n'a pas d'autre objectif que d'entraĂźner la classe ouvriĂšre dans des aventures en s'appuyant sur le mouvement des Ă©tudiants ». Mais la base de ces organisations traditionnelles de gauche dĂ©passe leurs responsables. Des manifestations de soutien aux Ă©tudiants parisiens ont lieu Ă  Strasbourg et Ă  Brest, tandis qu'au contraire Ă  Dijon plusieurs centaines d'Ă©tudiants dĂ©filent aux cris de Pas de Nanterre Ă  Dijon », entre autres slogans[26]. Le 7 mai, Jean Schalit, ex-dirigeant de l'Union des Ă©tudiants communistes UEC qui avait rĂ©novĂ© son organe de presse, ClartĂ©, fonde le journal Action, auquel participent Reiser, SinĂ©, Wolinski, ainsi que Jean-Paul DollĂ©, Jean-Marcel Bouguereau, Guy Hocquenghem, Bernard Kouchner, AndrĂ© Glucksmann. D'hebdomadaire, celui-ci devient rapidement quotidien, tirant jusqu'Ă  cent mille exemplaires qui sont vendus dans la rue[31]. Vendredi 10 mai Tract appelant Ă  la manifestation Ă  la suite des Ă©vĂšnements parisiens du 10 mai. AprĂšs une manifestation place Denfert-Rochereau qui a rassemblĂ© en fin d'aprĂšs-midi 20 000 lycĂ©ens et Ă©tudiants 12 000 personnes selon la police, dans la nuit du 10 mai au 11 mai, les Ă©tudiants et lycĂ©ens occupent le Quartier latin et dressent plusieurs dizaines de barricades qui sont finalement prises d'assaut, Ă  partir de deux heures du matin, par 6 255 policiers c'est la nuit des barricades ». La derniĂšre barricade rue Thouin tombe Ă  5 heures 30[32]. Au petit matin 125 voitures dĂ©tĂ©riorĂ©es, 63 incendiĂ©es[26], des rues dĂ©vastĂ©es et dĂ©pavĂ©es, comme aprĂšs une scĂšne de guerre, 247 policiers blessĂ©s, sans compter au moins une centaine de manifestants[26] dont le nombre est impossible Ă  dĂ©terminer, la plupart ne s'Ă©tant pas fait connaĂźtre ». Au total, 469 personnes sont interpellĂ©es. Parmi elles, selon les sources policiĂšres, on trouve Patrick Topaloff, Michel Vauzelle ou Évelyne Pisier[24]. Entre autres, Alain Krivine ou HervĂ© Chabalier, de la JCR, Daniel Cohn-Bendit, du Mouvement du 22 Mars, de nombreux vieux » de l'Union des Ă©tudiants communistes Alain Forner, AndrĂ© SĂ©nik, Jean-Louis Peninou, Michel Butel, Prisca Bachelet, Serge July ou de l'UNEF, RenĂ© Riesel, Guy Debord, de l'Internationale situationniste, sont prĂ©sents lors de ce soulĂšvement spontanĂ©. Face Ă  la rĂ©pression policiĂšre, la population y compris les professeurs[25] a tendance, depuis les premiers jours, Ă  Ă©prouver majoritairement plutĂŽt de la sympathie pour les Ă©tudiants[24]. À l'aube, syndicats et partis appellent Ă  une dĂ©monstration de solidaritĂ© pour le surlendemain. Le Centre catholique des intellectuels français CCIF, dirigĂ© par RenĂ© RĂ©mond, qui, en voyage en Italie, dĂ©lĂšgue ses pouvoirs Ă  Jean-Marie Mayeur, s'abstient prudemment de toute dĂ©claration concernant l'agitation Ă©tudiante, ne condamnant ni ne soutenant le mouvement[25] ; le professeur d'histoire Pierre RichĂ© compare celui-ci aux contestations Ă©tudiantes du XIIIe siĂšcle[25]. Les professeurs sont en effet divisĂ©s Ă  Nanterre, Anne Zink, Claude Willard, Denise Grodzynski, François Billacois, Jean-Claude HervĂ©, Pierre Goubert et Simone Roux sont plutĂŽt favorables aux revendications Ă©tudiantes, sinon Ă  leur forme[25]; Jacques Heers, FrĂ©dĂ©ric Mauro, François Crouzet, François Caron ou AndrĂ© Chastagnol s'y opposent[25]. À Strasbourg, la facultĂ© de Lettres est occupĂ©e ; Ă  Aubagne les collĂ©giens se mobilisent, revendiquant notamment la prĂ©sence de dĂ©lĂ©guĂ©s dans les conseils de discipline et conseils de classe ; Ă  Marseille 2 000 lycĂ©ens se placent Ă  l'entrĂ©e de la facultĂ© de sciences[26]. Le 11 mai, de retour d'Afghanistan, le Premier ministre Georges Pompidou cĂšde aux revendications du SNESup et de l'UNEF et ordonne la rĂ©ouverture des universitĂ©s[25]. Il exige que les forces de police quittent la Sorbonne, afin de calmer la situation. On croit alors qu'il tergiverse et cĂšde, mais en rĂ©alitĂ© ce mouvement est tactique il espĂšre que les excĂšs des Ă©tudiants dĂ©considĂ©reront leur mouvement au regard de l'opinion[33]. Sceptique face Ă  cette ligne de modĂ©ration tactique, le gĂ©nĂ©ral de Gaulle reste pour l'heure Ă  l'Ă©cart, en se rĂ©servant la possibilitĂ© d'intervenir si besoin. Appel Ă  la grĂšve du dimanche 12 mai Le 12 mai, la CGT lance un appel Ă  la grĂšve gĂ©nĂ©rale pour le lendemain[34]. L'avant-veille, soir du 10 mai, le magazine tĂ©lĂ©visĂ© Panorama, prĂ©sentant ce qui se passait depuis le dĂ©but du mois de mai, avait Ă©tĂ© censurĂ©. Le samedi, les personnels de l'ORTF s'insurgent contre cette censure par un communiquĂ© Ă  l'AFP, le jour oĂč les images sur les violences policiĂšres de la nuit de vendredi Ă  samedi ont "bouleversĂ© la France entiĂšre" ou presque, rappelle l'historienne Michelle Zancarini-Fournel[34]. L'appel de la CGT est repris par les Ă©tudiants, la SNESup, un syndicat enseignant, la CFDT et la FEN FĂ©dĂ©ration de l'Education Nationale et Force OuvriĂšre[34]. "Les appels syndicaux Ă  la grĂšve gĂ©nĂ©rale de vingt-quatre-heures insistent tous sur la solidaritĂ© entre Ă©tudiants et ouvriers lĂ  oĂč deux mondes demeuraient le plus souvent sĂ©parĂ©s, la violence policiĂšre vient les rapprocher", selon l'historienne Ludivine Bantigny dans son livre 1968[34]. Cet appel Ă  la grĂšve des 5 principaux syndicats suit de trĂšs longues tractations entre eux, de 10h Ă  18h, Ă  la Bourse du Travail de Paris[34],[35]. Alain Geismar, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du SNESup[34], insiste pour que les figures du mouvement Ă©tudiant soient en tĂȘte du cortĂšge juste Ă  cĂŽtĂ© des leaders syndicaux qui n'en voulaient pas en raison du climat de violence verbale des deux prĂ©cĂ©dentes semaines[34]. La "popularitĂ© du mouvement" fait que "tout le monde dĂ©file ensemble", derriĂšre un "mot d'ordre commun"[34] "Dix ans ça suffit!", qui "rassemble", car pour la premiĂšre fois depuis le retour au pouvoir de Charles de Gaulle en 1958[34], le rĂ©gime est remis en cause[34], expliquera Alain Geismar, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du SNESup[34]. Lundi 13 mai Tract situationniste-enragĂ©s du comitĂ© d'occupation de la Sorbonne du 16 mai 1968. Le lundi 13 mai, une immense manifestation composĂ©e de lycĂ©ens, d'Ă©tudiants et de grĂ©vistes ouvriers et employĂ©s venus de toute la France traverse Paris[36]. Au milieu de l'aprĂšs-midi toutes les artĂšres principales situĂ©es dans un polygone Gare de l'Est, Gare du Nord, Bonne Nouvelle, ChĂątelet, Bastille, RĂ©publique sont pleines des manifestants. Le syndicat CFDT, la CGT et la FEN parlent d'un million de manifestants. Les estimations les plus sĂ©rieuses surface occupĂ©e par la foule des manifestants font Ă©tat de 500 000 personnes. La prĂ©fecture de police en dĂ©nombre 230 000, mais l'ORTF en annonce 171 000[26]. Les syndicats revendiquent Ă©galement un total un million de manifestants dans une trentaine d'autres villes du pays. Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir avaient demandĂ© les jours prĂ©cĂ©dents Ă  rencontrer une dĂ©lĂ©gation de Nanterre, oĂč une assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale a mandatĂ© deux reprĂ©sentants, Alain Geismar et Herta Alvarez, lycĂ©enne de 18 ans, fille d'anarchistes espagnols[37]. Reçus chez Simone de Beauvoir jusqu'Ă  2 heures du matin, ils soulignent l'humilitĂ© de Sartre, vĂ©rifiant qu'il comprend bien »[38]. Cette nuit de discussion vise aussi Ă  Ă©carter Alain Geismar d'Ă©ventuelles violences. Une semaine plus tard, le 20 mai, Sartre va aussi interviewer Daniel Cohn-Bendit[39] sur le programme » et les objectifs » Ă  long terme des Ă©tudiants, mĂȘme si ce dernier refuse catĂ©goriquement qu’il y en ait, car "dĂ©finir un programme" serait "inĂ©vitablement paralysant"[39] et car "ce dĂ©sordre ... permet aux gens de parler librement"[39]. Daniel Cohn-Bendit Ă©crit un mois aprĂšs que "Personne chez nous n’a lu Marcuse. Certains lisent Marx, bien sĂ»r, peut-ĂȘtre Bakounine, et, parmi les auteurs contemporains, Althusser, Mao, Guevara, Henri Lefebvre. Les militants politiques du Mouvement du 22 mars ont Ă  peu prĂšs tous lu Sartre"[40]. Finalement la Sorbonne sera rouverte, sur ordre du Premier ministre Georges Pompidou et restera un des foyers de la contestation. GrĂšve au lendemain du 13 mai Le dĂ©brayage gĂ©nĂ©ral commence le jour de la manifestation puis, compte tenu de son Ă©norme succĂšs, se poursuit le lendemain, le mardi 14 mai. Au petit jour, 500 mĂ©tallos de l'usine Claas de Woippy Moselle[41], dĂ©braient, relayĂ©s quelques heures plus tard par les ouvriers de l'usine Sud-Aviation Ă  Bouguenais, qui est la premiĂšre usine occupĂ©e[41], en rĂ©fĂ©rence aux occupations de 1936. Puis, la grĂšve s'Ă©tend petit Ă  petit Ă  tout le pays. L'appel Ă©galement lancĂ© de la Sorbonne le 16 mai par le comitĂ© d'occupation pour l'occupation immĂ©diate de toutes les usines en France et la formation des conseils ouvriers suscite les craintes des autoritĂ©s communiquĂ© de 19 heures de Pompidou. Le chef de l'État, le gĂ©nĂ©ral de Gaulle, en voyage officiel en Roumanie du 14 mai au 19 mai, n'accorde initialement pas beaucoup d'attention Ă  ces manifestations. Il laisse son Premier ministre s'en occuper on dira de celui-ci plus tard que rares sont les hommes politiques, tel M. Pompidou, pour encaisser Ă  ce point pendant les insultes »[rĂ©f. nĂ©cessaire]. Les situationnistes se retirent de la Sorbonne le 17 mai aprĂšs avoir constatĂ© l'impossibilitĂ© de faire respecter la dĂ©mocratie directe, qu'ils avaient tentĂ© d'instaurer par le comitĂ© d'occupation Ă©lu, et s'en vont crĂ©er le Conseil pour le maintien des occupations, rue d'Ulm, pour tenter de susciter l'auto-organisation du prolĂ©tariat ouvrier dans les usines. Les diffĂ©rents lĂ©ninistes prĂ©sents dont les JCR s'emparent alors du pouvoir de la Sorbonne, qu'ils ne lĂąchent plus jusqu'Ă  son Ă©vacuation au mois de juin aprĂšs la dĂ©faite de la grĂšve. GrĂšve gĂ©nĂ©rale Des travailleurs en grĂšve devant leur usine occupĂ©e en juin. Sans mot d'ordre aucun, et Ă  la surprise des responsables de chaque camp, la grĂšve gĂ©nĂ©rale symbolique prĂ©vue pour le 13 mai ne s'arrĂȘte pas ce jour-lĂ . Le mouvement ne fait au contraire que s'Ă©tendre rapidement dans les jours qui suivent c'est la premiĂšre grĂšve gĂ©nĂ©rale sauvage de l'Histoire. C'est aussi la premiĂšre fois qu'une grĂšve gĂ©nĂ©rale paralyse un pays parvenu au stade de la sociĂ©tĂ© de consommation. Des grĂšves et occupations d'usine spontanĂ©es se multiplient. La premiĂšre a lieu Ă  l'usine Sud-Aviation Bouguenais, en Loire-Atlantique, le 14 mai avec 2 682 salariĂ©s ; cette grĂšve ouvriĂšre Ă  Nantes sera Ă  la fois du premier et du plus long des mouvements ouvriers de Mai 68, prenant fin le 14 juin[42]. Dans le Nord Pas-de-Calais, oĂč la plus grande manifestation a eu lieu dĂšs le 11 mai, 85% des mineurs sont en grĂšve et des meetings gĂ©ant se succĂšdent chez Usinor-Denain[43]. Le 22 mai, dix millions de salariĂ©s ne travaillent pas en grĂšve ou empĂȘchĂ©s de travailler. Les syndicats, dĂ©bordĂ©s par la poursuite de cette grĂšve spontanĂ©e au-delĂ  de la journĂ©e du 13 mai, reprennent petit Ă  petit la tĂȘte du mouvement. L'acceptation par les grĂ©vistes sauvages » de l'autoritĂ© de leurs syndicats de tutelle immobilise la grĂšve dans une situation de statu quo qui perdure jusqu'au 30 mai[rĂ©f. nĂ©cessaire]. De la sorte, les portes des usines se referment devant les manifestations des Ă©tudiants venus dĂ©filer Ă  Billancourt, au grand dam des gauchistes » qui rĂȘvent d'une union sacrĂ©e entre intellectuels et ouvriers. Mais les ouvriers eux-mĂȘmes se mĂ©fient de ces Ă©tudiants qu'ils identifient Ă  la classe montante de leurs dirigeants actuels. Cependant, les syndicats, par cette action, n'isolent pas seulement les ouvriers des influences petites-bourgeoises » des Ă©tudiants, mais aussi des travailleurs d'autres entreprises et empĂȘchent, de la sorte, qu'ils se reconnaissent ainsi des intĂ©rĂȘts communs dans cette lutte. Quoi qu'il en soit, leurs revendications du moment ne peuvent en aucun cas ĂȘtre alignĂ©es sur les revendications typiques des grĂšves classiques lancĂ©es par la CGT ou la CFDT. Certaines restent, certes, traditionnelles par certains cĂŽtĂ©s augmentation des salaires, meilleures conditions de travail, mais d'autres sont nouvelles il s'agit, en effet, de revendications qualitatives autonomie, responsabilitĂ© du salariĂ©, forme de cogestion des entreprises, etc.. Le Parti communiste marxiste-lĂ©niniste de France, dans l'Ă©dition du 22 mai 1968 de son journal L'HumanitĂ© nouvelle, parle de premiĂšre victoire rĂ©volutionnaire » et de Pompidou capitulant devant la grĂšve gĂ©nĂ©rale et les mobilisations des Ă©tudiants et ouvriers »[44]. LibĂ©ration de la parole Drapeaux rouge et noir au théùtre de l'OdĂ©on, occupĂ© par des Ă©tudiants et des artistes en mai 1968. Dans tout le pays, la parole se libĂšre et devient pour quelques semaines la raison d'ĂȘtre des Français. EnthousiasmĂ© ou catastrophĂ©, dubitatif ou mĂ©ditatif, chacun selon sa sensibilitĂ© participe ou observe. Des dialogues intenses se nouent dans les rues, entre inconnus, et Ă  travers les gĂ©nĂ©rations. L'un des symboles de ces lieux de dĂ©bats est le théùtre de l'OdĂ©on Ă  Paris, qui Ă  partir du 16 mai, selon le communiquĂ© lu lors d'une confĂ©rence de presse tĂ©lĂ©visĂ©e devient un lieu de rencontre entre ouvriers, Ă©tudiants, artistes et comĂ©diens »[45]. Il devient aussi un lieu oĂč l'on peut entendre s'affronter, dans des dĂ©bats pris trĂšs au sĂ©rieux jour et nuit, quelques syndicalistes dĂ©lĂ©guĂ©s de chez Renault, des mĂ©nagĂšres du quartier, des Ă©tudiants, un groupe de jeunes de droite de Neuilly-sur-Seine, un groupe de lycĂ©ens d'une banlieue ouvriĂšre, des artistes cĂ©lĂšbres Michel Piccoli, Raymond Rouleau, Sami Frey, des professeurs, un conseiller municipal, un ou deux cadres d'entreprise, pendant que quelques dĂ©fenseurs de la libĂ©ration sexuelle se retrouvent dans les coulisses du théùtre. De son cĂŽtĂ©, Jacques Chirac est mandatĂ© par Pompidou pour aller rencontrer clandestinement les syndicats afin de prĂ©parer les futures nĂ©gociations[rĂ©f. nĂ©cessaire], les syndicats Ă©tant, il est vrai, les seuls Ă  encore tenir Ă  peu prĂšs le pays alors que l'autoritĂ© de l'État est devenue pratiquement inexistante, et le gouvernement de l'ÉlysĂ©e complĂštement fantoche selon le tĂ©moignage de Michel Jobert[rĂ©f. nĂ©cessaire]. Basculement Le mouvement de grĂšve s'approfondit et devient politique. Dans ce contexte, le gĂ©nĂ©ral de Gaulle apparaĂźt flottant et dĂ©passĂ© alors que son intervention tĂ©lĂ©visĂ©e du 24 mai oĂč il propose un rĂ©fĂ©rendum destinĂ© Ă  lui permettre d'obtenir par le suffrage de la nation un mandat pour la rĂ©novation est tombĂ©e Ă  plat de son propre aveu, et n'a suscitĂ© qu'une nouvelle nuit de barricades parisiennes plus violente que la prĂ©cĂ©dente, une alternative semble s'esquisser non sans mal Ă  gauche. Certains, comme François Mitterrand, parlent d'un gouvernement provisoire qui serait dirigĂ© par Pierre MendĂšs France. C'est aussi vers ce dernier que se tournent beaucoup de regards, jusque de la part des centristes et de certains hommes de droite, et c'est en lui aussi que mettent leurs espoirs les organisateurs CFDT, FEN, UNEF et animateurs de Mai du rassemblement du 27 mai au stade CharlĂ©ty. La situation Ă©tant visiblement trop dangereuse pour le PCF avec notamment la nuit du 24 qui a pris un tour insurrectionnel, le parti — par l'intermĂ©diaire des syndicats — accueille avec bienveillance la proposition de concertation Ă©manant du Premier ministre Georges Pompidou, afin d'obtenir au plus vite, par la concession d'avantages quantitatifs, la reprise du travail par les travailleurs. Les accords de Grenelle du 27 mai, nĂ©gociĂ©s entre Pompidou, le patronat et les syndicats, laissent croire un moment Ă  la reprise du travail en Ă©change d'une fournĂ©e d'acquis sociaux. Les acquis envisagĂ©s sont sans prĂ©cĂ©dent depuis la LibĂ©ration, voire depuis les accords Matignon du 7 juin 1936, mais aussi sans commune mesure avec ces mĂȘmes accords, ceux de Grenelle Ă©tant plus Ă  mĂȘme d'ĂȘtre remis en cause que ceux de 1936 droit syndical dans l'entreprise, augmentation du SMIG de 35 %, paiement des jours de grĂšve Ă  50 %, etc. Le point de basculement coĂŻncide avec l'annonce des accords de Grenelle faite par le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la CGT, Georges SĂ©guy, aux ouvriers de Boulogne-Billancourt. MalgrĂ© la version officielle qui atteste que SĂ©guy Ă©tait venu se faire applaudir auprĂšs des ouvriers pour les accords qu'il avait obtenus, certaines sources avancent, contradictoirement, que le PCF savait ou avait dĂ©cidĂ©, avant mĂȘme l'annonce de SĂ©guy, que la grĂšve devait continuer, peut-ĂȘtre en raison de la menace que reprĂ©sentait, Ă  la droite du PCF, la montĂ©e en puissance de l'alternative MendĂšs France qui ralliait, depuis le rassemblement du stade CharlĂ©ty le 27 mai, nombre de sympathisants appartenant Ă  la gauche modĂ©rĂ©e. Quoi qu'il en soit, Ă  partir du refus manifestĂ© par les ouvriers de Boulogne-Billancourt, la base rejette les accords et aucun espoir de reprise du travail ne se profile pour le pouvoir. Le PCF est dubitatif et menacĂ© d'ĂȘtre dĂ©bordĂ©, dĂ©sespĂ©rant de sauver le gaullisme avec qui il est, malgrĂ© les divergences, liĂ© depuis la rĂ©sistance. Il s'apprĂȘte Ă  contrecƓur, mais aussi sans aucune solution de rechange, Ă  lui succĂ©der au pouvoir. Il fait dĂ©filer ses troupes en bon ordre le 29 mai dans un Paris dĂ©sert pour exiger un gouvernement populaire » aux contours imprĂ©cis mais dont il serait une partie prenante essentielle. La France semble prĂȘte Ă  basculer dans un nouveau rĂ©gime, personne ne croyant, Ă  ce moment, au retour du gĂ©nĂ©ral aux affaires. Dissolution de l'AssemblĂ©e nationale Une affiche de Mai 68. C'est justement ce 29 mai, qu'au plus fort de la contestation et du dĂ©sarroi, de Gaulle disparaĂźt pendant plusieurs heures, Ă  la surprise gĂ©nĂ©rale. Pompidou et la majoritĂ© sont alors plongĂ©s dans une certaine angoisse. Sans prĂ©venir personne, de Gaulle va consulter le gĂ©nĂ©ral Massu en Allemagne, au lieu de se rendre comme annoncĂ© Ă  Colombey. Veut-il s'assurer symboliquement le soutien de l'armĂ©e, dont nul ne souhaite en rĂ©alitĂ© l'intervention ? Veut-il dĂ©concerter l'adversaire et jouer sur la peur du vide, alors que l'opinion commence Ă  se retourner devant l'absence de perspective du mouvement ? ÉpuisĂ© et dĂ©concertĂ©, a-t-il eu un authentique moment de passage Ă  vide[b], voire la tentation de se retirer ? Il semble que toutes ces raisons se soient conjuguĂ©es. Dans un entretien avec Michel Droit, le 7 juin 1968, de Gaulle dĂ©clare Le 29 mai j'ai eu la tentation de me retirer. Et puis en mĂȘme temps j'ai pensĂ© que si je partais, la subversion menaçante allait dĂ©ferler et emporter la RĂ©publique. Alors, une fois de plus, je me suis rĂ©solu »[47]. Revenu Ă  Paris le lendemain midi 30 mai, de Gaulle accepte la proposition de Georges Pompidou de dissoudre l'AssemblĂ©e nationale pour organiser de nouvelles Ă©lections lĂ©gislatives[48]. La manifestation de soutien au gĂ©nĂ©ral de Gaulle, le 30 mai 1968. L'aprĂšs-midi, tandis qu'une marche de soutien au gouvernement, menĂ©e par AndrĂ© Malraux[c] et Michel DebrĂ©, rĂ©unit sur les Champs-ÉlysĂ©es entre 300 000 selon la prĂ©fecture de police et un million de manifestants selon les gaullistes, de Gaulle fait un discours offensif il annonce qu'il ne se retire pas et qu'il ne change pas de Premier ministre. Il organise des Ă©lections lĂ©gislatives anticipĂ©es Ă  moins qu'on entende bĂąillonner le peuple français tout entier en l'empĂȘchant de s'exprimer en mĂȘme temps qu'on l'empĂȘche de vivre, par les mĂȘmes moyens qu'on empĂȘche les Ă©tudiants d'Ă©tudier, les enseignants d'enseigner, les travailleurs de travailler ». De la sorte, de Gaulle fait ressortir, dans son discours, la vieille rivalitĂ© entre le parti communiste et le gaullisme pour ne pas mettre en avant leurs intĂ©rĂȘts communs Ă  ce que le mouvement n'aille pas plus loin Ces moyens, ce sont l'intimidation, l'intoxication, et la tyrannie exercĂ©s par des groupes organisĂ©s de longue main, en consĂ©quence et par un parti qui est une entreprise totalitaire, mĂȘme s'il a dĂ©jĂ  des rivaux Ă  cet Ă©gard ». Il annonce aussi qu'il est prĂȘt Ă  mettre en Ɠuvre l'article 16 de la Constitution qui permet au chef de l'État, dans des circonstances jugĂ©es exceptionnelles, de s'octroyer le pouvoir absolu dans le pays si le peuple ne se plie pas Ă  ses dĂ©cisions Si, donc, cette situation de force se maintient, je devrai, pour maintenir la rĂ©publique, prendre conformĂ©ment Ă  la constitution d'autres voies que le scrutin immĂ©diat du pays ». Le PCF se rallie aux Ă©lections annoncĂ©es par le gĂ©nĂ©ral, quel qu'en soit le prix Ă  payer pour lui ultĂ©rieurement. Dans son communiquĂ© du 30 mai, le Parti communiste marxiste-lĂ©niniste de France dĂ©nonce alors les accents d'apprenti dictateur » de De Gaulle, comparĂ© Ă  NapolĂ©on Ier au moment du 18 Brumaire et met en garde les travailleurs contre le danger fasciste », tout en pointant la responsabilitĂ© des rĂ©visionnistes », c'est-Ă -dire de la direction du PCF et de la CGT[49]. Juin fin du mouvement et affrontements Une affiche de Mai 68. Le 31 mai, l'essence revient dans les stations-services et la presse rapporte que des chars convergent vers Paris et que des unitĂ©s en armes se regroupent au camp de Frileuse. La police et l'armĂ©e reprennent possession d'Ă©metteurs de l'ORTF occupĂ©s. AprĂšs des Ă©lections organisĂ©es dans les entreprises et souvent truquĂ©es pour pousser, branche par branche, Ă  la reprise du travail[rĂ©f. nĂ©cessaire], alors que la base, depuis le 27, avait rejetĂ© unanimement les accords de Grenelle, les syndicats laissent la place aux CRS pour chasser les derniers rĂ©calcitrants et Ă©teindre ici ou lĂ  les derniers brasiers de rĂ©volte. Ainsi, plusieurs Ă©pisodes violents se dĂ©roulant dĂ©but juin – affrontements Ă  Renault-Flins les 7 et 10 et Ă  Peugeot-MontbĂ©liard-Sochaux le 11 – ont pour consĂ©quence la mort de Gilles Tautin[d], Pierre Baylot[e] et Henri Blanchet[f]. Les grĂšves cessent progressivement. Une troisiĂšme nuit des barricades » au Quartier latin les 11 et 12 juin n'est plus que le fait d'irrĂ©ductibles. Le 12 juin, plusieurs organisations gauchistes » sont dissoutes. L'OdĂ©on et la Sorbonne sont Ă©vacuĂ©s sans difficultĂ© par la police le 14 juin. De nombreux journalistes grĂ©vistes de l'ORTF sont licenciĂ©s, tandis que la rĂ©pression s'abat sur certaines figures du mouvement, tel Daniel Cohn-Bendit, interdit durablement de sĂ©jour[g]. Élections lĂ©gislatives de fin juin Les Ă©lections des 23 et 30 juin s'achĂšvent sur un raz-de-marĂ©e Ă©lectoral pour les gaullistes, dont le groupe emporte la majoritĂ© absolue Ă  l'AssemblĂ©e, situation sans prĂ©cĂ©dent. Mais ces jours ont aussi portĂ© en germe un net refroidissement des relations entre Georges Pompidou et le gĂ©nĂ©ral de Gaulle aussitĂŽt les Ă©lections remportĂ©es, ce dernier le remplace par Maurice Couve de Murville Ă  la tĂȘte du gouvernement. NĂ©anmoins, les Français ont appris Ă  apprĂ©cier en ces jours-lĂ  le vrai vainqueur de la crise de Gaulle n'est plus irremplaçable et, aprĂšs l'Ă©chec du rĂ©fĂ©rendum du 27 avril 1969, suivi de sa dĂ©mission immĂ©diate, Georges Pompidou accĂšde Ă  l'ÉlysĂ©e, aprĂšs Ă©lections. De Gaulle, pour sa part, vote depuis l'Irlande oĂč il prend quelques jours de vacances avec son Ă©pouse. L'Ă©chec politique du mouvement n'empĂȘche pas un certain succĂšs social et culturel jamais ratifiĂ©s, les accords de Grenelle sont tacitement appliquĂ©s un temps avant d'ĂȘtre, les annĂ©es passant, en grande partie absorbĂ©s par les multiples rĂ©formes, en particulier le passage du salaire minimum Ă  600 F par mois environ 750 euros de 2018[rĂ©f. nĂ©cessaire], voir INSEE. L'UniversitĂ© napolĂ©onienne est dĂ©mantelĂ©e fin 1968 par la loi Faure, la dĂ©centralisation relancĂ©e. Si la tentative du Premier ministre Jacques Chaban-Delmas 1969-1974 de satisfaire certaines aspirations de Mai 68 se heurte au plus grand conservatisme de Pompidou, d'autres demandes sont satisfaites par le prĂ©sident ValĂ©ry Giscard d'Estaing en 1974 dĂ©pĂ©nalisation de l'interruption volontaire de grossesse, fin de la censure, majoritĂ© civile Ă  18 ans, etc., puis par la gauche au pouvoir aprĂšs 1981 libĂ©ralisation de l'audiovisuel, loi Defferre sur la dĂ©centralisation, etc.. Morts et blessĂ©s Les Ă©vĂšnements ont causĂ©, Ă  l'Ă©chelle nationale, la mort d'au moins cinq Ă  sept personnes[53],[54],[55]. Le chiffre probable est de sept morts, toutes survenues aprĂšs le 24 mai[56],[1]. Le 24 mai, au petit matin sur la barricade de la rue des Écoles Ă  Paris, on retrouve le corps de Philippe MathĂ©rion, 26 ans, blessĂ© par des Ă©clats de grenade offensive[57]. L'autopsie du corps est demeurĂ©e secrĂšte[24]. Le 30 mai, dans le Calvados, les forces de l'ordre tirent Ă  balles rĂ©elles et tuent un jeune homme[1]. Le 10 juin, le lycĂ©en Gilles Tautin, 17 ans, meurt noyĂ© dans la Seine en tentant d'Ă©chapper Ă  une charge de gendarmes mobiles, aux abords de l'usine Renault de Flins Ă  Meulan dans les Yvelines[58],[59],[60]. Le 11 juin, Ă  l'usine Peugeot de Sochaux-MontbĂ©liard, un CRS tue Pierre Beylot, ouvrier-serrurier de 24 ans, d’une balle de 9 mm plusieurs ouvriers sont touchĂ©s par balle. On relĂšve un autre ouvrier, Henri Blanchet, 49 ans, qui dĂ©sĂ©quilibrĂ© par une grenade offensive, tombe d’un parapet et meurt le crĂąne fracturĂ©[52],[61],[59],[60]. De plus, selon Raymond Marcellin, nommĂ© ministre de l'IntĂ©rieur le 31 mai 1968, les affrontements avec les forces de l'ordre ont fait environ 2 000 blessĂ©s, dont 200 graves[62]. On crĂ©dite parfois le prĂ©fet de police de Paris, Maurice Grimaud, d'avoir Ă©vitĂ© tout mort Ă  Paris », notamment grĂące Ă  sa lettre aux policiers Je veux leur parler d’un sujet que nous n'avons pas le droit de passer sous silence c’est celui des excĂšs dans l'emploi de la force »[63]. On oublie souvent que son appel Ă  la modĂ©ration dans la rĂ©pression vient bien tard, le 29 mai[64], alors que de nombreux et graves dĂ©rapages des forces de l'ordre ont eu lieu depuis les premiers jours du mouvement[54]. Maurice Grimaud signale de plus qu'un CRS, le commandant Journiac, est gravement blessĂ© au front par un pavĂ© jetĂ© des toits, dans la nuit du 10 au 11 mai, rue Gay-Lussac, Ă  Paris[65]. Il meurt un an plus tard, dans un accident de voiture, Ă  la suite d'un malaise occasionnĂ© par les sĂ©quelles de sa blessure[24]. Mort du commissaire RenĂ© Lacroix Ă  Lyon La mort qui cause le plus de retentissement est celle du commissaire RenĂ© Lacroix[h], Ă  Lyon dans la nuit du 24 mai. Selon les dires de la police qui se rĂ©vĂšleront faux, deux ans plus tard, lors du procĂšs Raton et Munch il est mort Ă©crasĂ© par un camion dont la pĂ©dale d'accĂ©lĂ©rateur est bloquĂ©e »[24]. En 2008, lors des 40 ans de Mai 68, un tĂ©moin affirme avoir vu ce camion envoyĂ© de derriĂšre. Il a foncĂ© tout droit puis a calĂ© devant la premiĂšre rangĂ©e de forces de l'ordre. La pierre sur l'accĂ©lĂ©rateur avait certainement sautĂ© », sans Ă©craser quiconque[67]. Dans leur rapport d'autopsie publiĂ© dans le Bulletin de mĂ©decine lĂ©gale et de toxicologie mĂ©dicale de novembre et dĂ©cembre 1970, les docteurs VĂ©drinne et Vitani, mĂ©decins lĂ©gistes, confirment les constatations du docteur Louis-Paul Rousset, chirurgien de garde Ă  l'hĂŽpital Édouard-Herriot de Lyon ce document de mĂ©decine lĂ©gale, qui prĂ©cise l'Ă©tendue et la gravitĂ© des lĂ©sions, permet d'affirmer que le dĂ©cĂšs du commissaire Lacroix est bien consĂ©cutif Ă  un choc traumatique et hĂ©morragique secondaire Ă  l'Ă©crasement dont il a Ă©tĂ© victime. Cependant, ces conclusions des mĂ©decins lĂ©gistes font l'objet de controverses en 1970 lors du procĂšs de Raton et Munch, accusĂ©s d'ĂȘtre Ă  l'origine de la mort du commissaire Lacroix. Ce procĂšs est le théùtre d'un Ă©norme rebondissement le dernier jour le tĂ©moignage du docteur Grammont, l'interne de l'hĂŽpital Édouard-Herriot qui s'est chargĂ© du commissaire Lacroix et qui a conclu Ă  un infarctus[67]. Ce mĂ©decin avait lu dans les journaux que le commissaire avait Ă©tĂ© renversĂ© par le camion, ce qui lui avait brisĂ© plusieurs cĂŽtes. Du coup, il avait dĂ©cidĂ© de venir spontanĂ©ment Ă  la barre pour dire que c’était faux et que le policier prĂ©sentait tous les signes d’un infarctus »[68]. Selon le docteur Grammont, alors interne de l'hĂŽpital et qui s'est chargĂ© du commissaire Lacroix aux urgences, le commissaire Lacroix est mort d'une crise cardiaque plus d'une heure aprĂšs son arrivĂ©e aux urgences de l'hĂŽpital Édouard-Herriot Le commissaire venait d'avoir un infarctus. C'est en lui faisant un massage cardiaque, que je lui ai cassĂ© plusieurs cĂŽtes. Sur les Ă©lectrocardiogrammes, on doit voir qu'il est mort d'un infarctus, mais ces preuves ont disparu »[67]. Le 26 septembre 1970, Raton et Munch sont relaxĂ©s[68],[69]. Le dĂ©cĂšs du commissaire Lacroix constitue un basculement dans la perception des Ă©vĂšnements par la population et va entrainer la division de la gauche, notamment Ă  travers la dĂ©solidarisation du PCF et de la CGT de la manifestation. Les Ă©tudiants n’apparaissent plus comme les victimes d’une rĂ©pression policiĂšre excessive, mais comme les responsables d’une violence meurtriĂšre »[70]. ConsĂ©quences de Mai 68 Sur le plan politique Accords de Grenelle Une augmentation de 35 % du SMIG Ă  600 francs par mois et de 10 % des salaires, la crĂ©ation de la section syndicale d’entreprise, actĂ©e dans la loi du 27 dĂ©cembre 1968, font entre autres l'objet des accords de Grenelle, Ă  la suite de nĂ©gociations menĂ©es en particulier par le jeune haut fonctionnaire Jacques Chirac, et la reprise du travail s'effectue progressivement au dĂ©but du mois de juin. La police et la gendarmerie Ă©vacuent au fur et Ă  mesure les diffĂ©rents lieux occupĂ©s. DĂ©cret de dissolution du 12 juin 1968 DĂ©cret du 12 juin 1968 portant la dissolution de 11 organisations d'extrĂȘme gauche Archives nationales 20100357/62 Le dĂ©cret prĂ©sidentiel du 12 juin 1968, en application de la loi du 10 janvier 1936 sur les groupes de combat et milices privĂ©es, dissout onze mouvements jugĂ©s extrĂ©mistes[71], dont la FĂ©dĂ©ration des Ă©tudiants rĂ©volutionnaires lambertiste ; la JCR et le Parti communiste internationaliste Alain Krivine est emprisonnĂ© de juillet 1968 Ă  l'automne ; malgrĂ© la dissolution, les deux organisations fusionnent, donnant naissance, en avril 1969, en Allemagne, Ă  la Ligue communiste, qui est dissoute Ă  son tour en 1973 ; le Mouvement du 22 Mars ; le Parti communiste marxiste-lĂ©niniste de France maoĂŻste qui entre dans la clandestinitĂ© » ; l'Organisation communiste internationaliste OCI ; l'Union des jeunesses communistes marxistes-lĂ©ninistes liĂ©e Ă  Louis Althusser, elle donne naissance Ă  la Gauche prolĂ©tarienne ; Voix ouvriĂšre » LO. Le dĂ©cret Ă©pargne toutefois l'organisation d'extrĂȘme-droite Occident. RenĂ© Capitant, ministre de la Justice, argĂŒe Le mouvement Occident a employĂ© la violence, parfois, mais il ne s'est pas dĂ©voilĂ© comme un mouvement subversif »[72]. La dissolution de l'Organisation communiste internationaliste, de la FĂ©dĂ©ration des Ă©tudiants rĂ©volutionnaires et du groupe RĂ©voltes est annulĂ©e, Ă  la suite de trois requĂȘtes l'une Ă©manant de Pierre Boussel, alias Lambert pour annulation du dĂ©cret en raison d'un excĂšs de pouvoir, acceptĂ© par le Conseil d'État[73]. L'Internationale situationniste, qui apparaĂźt rĂ©trospectivement comme le mouvement le plus subversif et qui a le plus inspirĂ© les idĂ©es de Mai 68, n'est pas concernĂ©e par ce dĂ©cret de dissolution, mais ses membres jugent prĂ©fĂ©rables de s'exiler, un temps, en Belgique. Dissolution de l'AssemblĂ©e nationale le 30 mai 1968 Allocution prononcĂ©e par le gĂ©nĂ©ral de Gaulle Ă  la radio le 30 mai 1968 Archives nationales AG/51/1447 La dissolution de l'AssemblĂ©e est un droit exclusivement rĂ©servĂ© au PrĂ©sident de la RĂ©publique. Cette dĂ©marche consiste Ă  annuler le mandat de tous les dĂ©putĂ©s en exercice et de provoquer des Ă©lections lĂ©gislatives anticipĂ©es. Les Ă©lections lĂ©gislatives de juin 1968 voient la trĂšs large victoire des gaullistes, regroupĂ©s dans le parti renommĂ© pour l'occasion Union pour la dĂ©fense de la RĂ©publique. On s'est beaucoup interrogĂ© sur ce retournement de la peur, tant les mĂ©dias donnaient l'impression que la population penchait pour le mouvement Ă©tudiant. Au fond personne Ă  gauche n'avait donnĂ© l'impression de maĂźtriser ce qui se passait et la solution paraissait ĂȘtre provisoirement en dehors du mouvement, dans la stabilitĂ© institutionnelle. De plus les gaullistes reçoivent la confiance du pays car la dissolution a engendrĂ© une consultation directe du peuple Ă  la suite des Ă©vĂšnements. RĂ©fĂ©rendum sur la rĂ©gionalisation et le rĂŽle du SĂ©nat du 27 avril 1969 et dĂ©part du gĂ©nĂ©ral de Gaulle Le gĂ©nĂ©ral de Gaulle avait souhaitĂ© un rĂ©fĂ©rendum en mai 1968. Georges Pompidou avait plaidĂ© et obtenu la dissolution de l'AssemblĂ©e nationale. De Gaulle ne renonce pas Ă  son projet de rĂ©fĂ©rendum. Il perçoit que mai 1968 a mis en exergue un besoin de dĂ©mocratie plus directe et plus proche du peuple. Il imagine de dĂ©centraliser certains lieux de dĂ©cision et de refonder le SĂ©nat en changeant profondĂ©ment ses critĂšres de recrutement. C'est l'objet de ce rĂ©fĂ©rendum. Il met tout son poids politique dans la balance en promettant de partir si les Français rĂ©pondent non ». Le non l'emporte avec 52,41 % 80,13 % de votants, 77,94 % de suffrages exprimĂ©s. Comme il l'avait indiquĂ©, le gĂ©nĂ©ral de Gaulle part. DĂ©fiance Ă  l'Ă©gard du politique La fin des annĂ©es 1970 a Ă©tĂ© appelĂ©e par certains comme Gilles Lipovetsky l'Ăšre du vide ». L'Ă©lection de François Mitterrand en 1981, sur le thĂšme trĂšs Mai 68 de Changer la vie », apparaĂźt comme une flambĂ©e d'espoir ou une crise de panique catastrophique, selon les courants, dans cette Ă©volution politique en France. Mais cette attitude dĂ©sillusionnĂ©e sur la classe politique reprend le dessus et est encore trĂšs prĂ©sente avec une dĂ©fiance croissante vis-Ă -vis du militantisme et du personnel politique. Sur l'universitĂ© de Paris Mai 68 Ă©tant largement provoquĂ© par les problĂšmes liĂ©s Ă  la massification de l'enseignement supĂ©rieur — en particulier, l'engorgement de l'ancienne UniversitĂ© de Paris —, la loi Faure du 12 novembre 1968 dissout l'UniversitĂ© de Paris en 13 Ă©tablissements, numĂ©rotĂ©s de I Ă  XIII, permettant d'absorber cette hausse d'effectifs. C'est la fin de l'ancienne UniversitĂ© de Paris telle qu'elle avait existĂ© de 1150 Ă  1970, et la perpĂ©tuation du systĂšme français d'enseignement supĂ©rieur Ă  deux vitesses, entre Grandes Écoles et UniversitĂ©. Dans la sphĂšre culturelle D'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, Mai 68 a Ă©tĂ© une des plus grandes contestations de l'ordre existant. La singularitĂ© française est le lien entre la contestation intellectuelle et le monde ouvrier[20]. Mai 68 est une ouverture brutale de la culture française au dialogue social et mĂ©diatique, qui s'infiltre dans tous les rouages de la sociĂ©tĂ© et de l'intimitĂ© familiale, et une Ă©tape importante de prise de conscience de la mondialisation de la sociĂ©tĂ© moderne aprĂšs les guerres mondiales » et de la remise en cause du modĂšle occidental de la sociĂ©tĂ© de consommation ». L'une des principales influences de Mai 1968 se situe au niveau socio-culturel, comme l'a reconnu François Mitterrand lors du 20e anniversaire de Mai 68. On assiste Ă  une dĂ©saffection des Français pour la sphĂšre publique et politique et pour le militantisme en gĂ©nĂ©ral. Les Ă©vĂ©nements de mai 1968 marquent une division politique qui a des rĂ©percussions dans la sociĂ©tĂ© française, par exemple lors de la scission de l'universitĂ© Lyon-II en 1973. Actuellement, on situe parfois les personnalitĂ©s politiques selon le cĂŽtĂ© » des barricades oĂč elles se situaient. Le qualificatif pĂ©joratif de gauchiste », créé par LĂ©nine en 1920 dans La Maladie infantile du communisme le gauchisme », entre alors dans le langage courant. De nouvelles valeurs apparaissent. Elles sont notamment centrĂ©es autour de l'autonomie, de l'antiautoritarisme, la primautĂ© de la rĂ©alisation personnelle, la crĂ©ativitĂ©, la pluridisciplinaritĂ© et la valorisation de l'individu impliquant le refus des rĂšgles traditionnelles de la sociĂ©tĂ© et la remise en cause de l'autoritĂ©. La redĂ©finition de nouvelles rĂšgles se construit autour de l'idĂ©e d'autogestion et du communautarisme. Le concept d'autogestion est concurrencĂ© par celui de cogestion, cher Ă  Edgar Faure dans sa rĂ©forme de l'enseignement qui suit et, d'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, trĂšs en vogue dans les organisations politiques inquiĂštes de cette Ă©volution jugĂ©e anarchique ». On considĂšre souvent la libĂ©ration sexuelle comme l'un des grands thĂšmes de Mai 68. En rĂ©alitĂ© ce n'est que dans les annĂ©es suivantes 1970 Ă  1975 essentiellement que les dĂ©bats sur les mƓurs prennent place, corrĂ©lativement Ă  l'arrivĂ©e des contraceptifs modernes. Le fĂ©minisme aussi se dĂ©veloppe durant ces annĂ©es, avec son mouvement le plus radical, le Mouvement de libĂ©ration des femmes MLF, dont la premiĂšre manifestation publique a lieu en 1970 et qui joue un grand rĂŽle dans l'implosion du militantisme traditionnel au profit de thĂšmes fĂ©ministes, comme l'autorisation de l'avortement 1975, la remise en cause de la rĂ©partition des tĂąches dans le couple Qu'est-ce qui est plus long faire cuire le steak d'un rĂ©volutionnaire ou celui d'un bourgeois ? », la naissance sans violence ». La dĂ©nonciation des rĂ©gimes communistes rĂ©formistes se confirme publication de L'Archipel du Goulag, Le Cri des pierres. Cette dĂ©sillusion concernant le communisme, juste aprĂšs un engagement politique intense — notamment des maoĂŻstes et de l'extrĂȘme gauche, qui apparurent un temps parmi les jeunes comme une alternative plus authentique —, dĂ©bouchera sur un pessimisme gĂ©nĂ©ralisĂ© dans les milieux de gauche, un autodĂ©nigrement systĂ©matique de tout ce qui a pu exister avant mai 68. L'influence de Mai 68 est manifeste dans la pĂ©dagogie scolaire en France. De disciple, l'Ă©lĂšve devient un sujet pouvant intervenir dans la pĂ©dagogie dont il est l'objet c'est la coĂ©ducation. La dimension de la parole libre, du dĂ©bat, s'accroĂźt. La discipline autoritaire fait place Ă  la participation aux dĂ©cisions. Les enseignants ont Ă©tĂ© parfois dĂ©stabilisĂ©s dans l'idĂ©e qu'ils se faisaient de leur mĂ©tier. On a critiquĂ© ensuite cette Ă©volution jugĂ©e souvent trop permissive[rĂ©f. nĂ©cessaire]. Elle a aussi Ă©tĂ© Ă  l'origine de la participation des Ă©lĂšves et des parents aux conseils de classe et de la redĂ©finition des rĂšglements scolaires dans les Ă©tablissements dĂšs juin 1968. Dans le cinĂ©ma DĂšs fĂ©vrier 1968, le renvoi d’Henri Langlois, directeur de la CinĂ©mathĂšque française, avait Ă©mu les rĂ©alisateurs. Le cinĂ©ma milite par le biais de cinĂ©tracts, certains de la main de Jean-Luc Godard. Des Ă©tats gĂ©nĂ©raux du cinĂ©ma s’organisent. Le Festival de Cannes est interrompu, notamment sous la pression des cinĂ©astes contestataires prĂ©sents beaucoup venant de la Nouvelle Vague comme Roman Polanski, Jean-Luc Godard, François Truffaut, Claude Lelouch. Aucun prix n'est remis. L'annĂ©e suivante est créée la Quinzaine des RĂ©alisateurs par la SociĂ©tĂ© des RĂ©alisateurs de Films, une sĂ©lection parallĂšle du festival se rĂ©clamant des cinĂ©astes[74],[75]. Dans le domaine Ă©conomique et social Le conflit de la sociĂ©tĂ© des montres Lip », conduit par Charles Piaget du Syndicat CFDT, Ă  Besançon en 1973, est une illustration trĂšs mĂ©diatisĂ©e de cette Ă©volution, avec une expĂ©rience de mise en Ɠuvre de l'autogestion de l'entreprise. Cette influence a aussi des consĂ©quences en 1973 dans des mouvements de remise en cause de l'armĂ©e et de la force de frappe nuclĂ©aire et d'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale dans les mouvements Ă©cologiques Brice Lalonde et anti-militaristes la lutte du Larzac, dont est issu JosĂ© BovĂ©, le courant de la non-violence et les fameuses ONG comme MĂ©decins sans frontiĂšres » Bernard Kouchner, directement issues de la prise de conscience planĂ©taire des mouvements de Mai 68. C'est aussi la pĂ©riode de la naissance de l'idĂ©e de Halte Ă  la croissance ? » 1972, titre d'une publication du Club de Rome fondĂ© en 1968[76]. Si l'on en croit le magazine L'Expansion, le rythme annuel d'augmentation de la productivitĂ© s'accrut » pendant les trois annĂ©es qui suivirent Mai 68. Dans le monde chrĂ©tien Une partie des chrĂ©tiens est bouleversĂ©e par les Ă©vĂ©nements qu'ils perçoivent dans le sillage du Concile de Vatican II, mĂȘme si l'encyclique HumanĂŠ vitĂŠ, publiĂ©e en juillet 1968, est surtout connue pour son refus de la contraception. La communautĂ© ƓcumĂ©nique des FrĂšres de TaizĂ© devient l'un des pĂŽles structurants de ce bouleversement. Au dĂ©but des annĂ©es 1970, jusqu'Ă  quarante mille jeunes, venus du monde entier, mais beaucoup de France, se rassemblent autour d'eux chaque semaine de PĂąques dans le petit village bourguignon de TaizĂ©, qui compte d'ordinaire cinquante habitants. Chacun est invitĂ© Ă  participer au Concile des jeunes ». On crĂ©e des fraternitĂ©s », dans le monde communiste comme dans le monde occidental ou en AmĂ©rique latine, Ă  l'image des premiers chrĂ©tiens et auprĂšs des plus pauvres. Ces extraits de textes de TaizĂ© expriment le bouleversement chrĂ©tien en Ă©cho aux Ă©vĂ©nements de Mai 1968 Le Christ ressuscitĂ© vient animer une fĂȘte au plus intime de l'homme », Il va nous donner assez d'imagination et de courage pour devenir signe de contradiction ». Ce signe de contradiction » deviendra ultĂ©rieurement signe de rĂ©conciliation ». À cette Ă©poque s'amplifie Ă©galement le mouvement des prĂȘtres ouvriers et le mariage des prĂȘtres. Surtout le nombre de pratiquants dans les Ă©glises occidentales traditionnelles va suivre une dĂ©croissance considĂ©rable et traumatisante pour les responsables religieux. LibĂ©ration sexuelle La libĂ©ration sexuelle », Ă©galement appelĂ©e rĂ©volution sexuelle, recouvre les changements substantiels du comportement et des mƓurs sexuels intervenus en Occident Ă  la fin des annĂ©es 1960 et au dĂ©but des annĂ©es 1970[77]. Le mouvement hippie est dans ces annĂ©es un promoteur de l'amour libre. La sexualitĂ©, en particulier, n'y est plus perçue uniquement comme moyen de reproduction. L'expression peace and love est souvent associĂ©e au mouvement hippie. Durant l'Ă©tĂ© 1967, l'expression Summer of Love en français ÉtĂ© de l'amour dĂ©signe les Ă©vĂšnements qui se dĂ©roulĂšrent dans le quartier de Haight-Ashbury, Ă  San Francisco Californie, oĂč des milliers de jeunes du monde entier se rĂ©unirent librement pour une nouvelle expĂ©rience sociale. Écrite en 1968, par Serge Gainsbourg, la chanson 69 annĂ©e Ă©rotique n'aurait pas pu voir le jour sans cette libĂ©ration des mƓurs[rĂ©f. nĂ©cessaire]. Cette pĂ©riode s'accompagne d’une rĂ©volution du droit » en Occident les femmes acquiĂšrent le droit Ă  la contraception[78] et le droit Ă  l'avortement[79]. Durant les rapports sexuels, le risque de maladies sexuellement transmissibles ne l'est plus que dans une moindre mesure. La rĂ©volution sexuelle se dĂ©veloppe dans ce contexte. On parle d’ amour libre ». Analyses Mai 68 a fait l'objet d'un certain nombre d'interprĂ©tations. On a pu y voir un grand moment de l'histoire du mouvement ouvrier avec l'une des plus importantes grĂšves gĂ©nĂ©rales. D'autres ont vu dans le mouvement de Mai 68 un mouvement Ă©tudiant anti-autoritaire contestant les hiĂ©rarchies Ă©tablies. D'autres encore ont considĂ©rĂ© Mai 68 comme un mouvement Ă©tudiant visant la libĂ©ralisation des mƓurs. Ce mouvement a Ă©tĂ© alors analysĂ© comme le ferment de l'individualisme post-moderne. Se pose la question de savoir quelle est la nature des Ă©vĂšnements de Mai 68 et de son hĂ©ritage en particulier contestataire[80]. Contrairement Ă  ce qui a pu ĂȘtre Ă©crit a posteriori, Mai 68 n'est pas le rĂ©sultat d'une gĂ©nĂ©ration spontanĂ©e » tous les acteurs majeurs du mouvement ont dĂ©jĂ  une forte expĂ©rience militante, souvent issue de l'opposition Ă  la guerre d'AlgĂ©rie ou de l'Ă©mergence du gauchisme anti-stalinien des annĂ©es 1960. Pour l'historien RenĂ© Gallissot, Mai 68 fut [par ordre dĂ©croissant] un mouvement anti-autoritaire, un mouvement a-nationaliste, un mouvement contre-culturel »[81]. Selon le sociologue Alain Touraine il a fallu [
] trente ans pour que le mouvement antiautoritaire, symbolisĂ© par Daniel Cohn-Bendit, soit reconnu comme l'acteur le plus important de Mai 68, alors que, sur le moment et pendant une longue dĂ©cennie, c'est le rĂ©volutionnarisme ouvriĂ©riste des trotskistes et des maos qui aura semblĂ© l'aspect principal du mouvement Ă©tudiant et populaire »[82]. Pour l'historien Patrick Rotman il est impossible de prendre 68 comme un bloc homogĂšne en le qualifiant uniformĂ©ment de monĂŽme Ă©tudiant ou de rĂ©volution avortĂ©e. Dans le mouvement de 68 se mĂȘlent une aspiration dĂ©mocratique et un vertige messianique, une volontĂ© libertaire et des comportements totalitaires, une incroyable modernitĂ© et un affligeant archaĂŻsme, le besoin d’une gĂ©nĂ©rositĂ© collective et l’affirmation d’un individualisme exacerbé  Mai 68 ne peut donc ĂȘtre rĂ©duit Ă  une seule dimension, forcĂ©ment partiale, forcĂ©ment partielle »[83]. Alain Geismar, une des personnalitĂ©s marquantes des Ă©vĂ©nements, met l'accent sur l'UniversitĂ© Mai 68, je le rappelle, Ă©tait un mouvement antiautoritaire oĂč les Ă©tudiants avaient rejetĂ© le cours magistral traditionnel, lu et rĂ©pĂ©tĂ© d'annĂ©e en annĂ©e »[84]. L'historienne Michelle Zancarini-Fournel Ă©voque la fabrication d'une doxa sur les Ă©vĂ©nements, laquelle passe par les assignations du sens qui leur est immĂ©diatement donnĂ©, puis sur l'imposition du point de vue gĂ©nĂ©rationnel et d'une interprĂ©tation culturaliste et individualiste 1968 serait une dĂ©faite politique, institutionnelle et sociale, mais une victoire culturelle »[85]. Le professeur de sciences politiques Boris Gobille affirme Au moment oĂč il survient, Mai 68 a quelque chose de proprement inouĂŻ non pas tant parce qu'il n'a pas Ă©tĂ© anticipĂ© et que son ampleur surprend, mais parce qu'il fait entendre publiquement des paroles auparavant refoulĂ©es, rĂ©duites au silence ou mĂȘme pas imaginĂ©es, et parce qu'il inscrit sur la scĂšne du visible et dans l'arĂšne publique, des acteurs, des sujets, des enjeux et des pratiques qui n'y avaient pas droit de citĂ© jusqu'alors »[86]. RĂ©percussions internationales Belgique Le 13 mai 1968, le Cercle du Libre Examen de l'universitĂ© libre de Bruxelles organise un rassemblement contre la dictature des colonels en GrĂšce oĂč sont invitĂ©s Ă  prendre la parole MĂ©lina Mercouri, Vassilis Vassilikos auteur du livre dont est inspirĂ© Z, le film de Costa-Gavras, l'association Rigas Phereos et l'Association belge pour la dĂ©fense de la dĂ©mocratie en GrĂšce[87]. À l'issue de cette rĂ©union, plusieurs centaines d'Ă©tudiants constituĂ©s en assemblĂ©e libre » organisent l'occupation de l'auditoire Paul-Émile Janson[88]. Cette occupation durera 47 jours. Cette date marque le dĂ©but du Mai 68 bruxellois et les politologues parleront d'un Mouvement du 13 mai »[89] Ă  l'origine des Ă©vĂšnements[90]. Ce n'est pas le seul campus Ă  vivre son Mai 68, Ă  l'universitĂ© de LiĂšge Ă©galement, les Ă©tudiants entrent en contestation. RĂ©percussions historiques et politiques Les rĂ©percussions historiques de Mai 1968 se sont invitĂ©es dans la campagne pour l'Ă©lection prĂ©sidentielle française de 2007, lorsque le candidat Nicolas Sarkozy affirme que Mai 68 a prĂ©parĂ© le terrain au capitalisme sans scrupule et sans Ă©thique »[91],[92] s'attirant la critique de Daniel Cohn-Bendit[93]. Le dĂ©bat se poursuit Ă  l'automne suivant, quand Henri Weber l'accuse d' imputer la responsabilitĂ© de tous les maux », jusqu'aux parachutes en or et retraites chapeaux »[94]. Il est piquant de constater que cette libĂ©ration sexuelle » a parfois Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e sous la forme d'un rĂȘve communautaire, alors qu'il s'agissait en rĂ©alitĂ© d'un nouveau palier dans la montĂ©e historique de l'individualisme », a dĂ©noncĂ© l'Ă©crivain Michel Houellebecq[95]. À droite comme Ă  gauche, on voit souvent rĂ©apparaĂźtre la thĂšse paradoxale que les acteurs de mai 1968 ont jouĂ© un rĂŽle clĂ© dans le dĂ©ploiement du capitalisme Ă  la fin des annĂ©es 1970, en faisant sauter le dernier verrou qui limitait le plein essor de la marchandisation du monde celui des valeurs traditionnelles », selon l'universitaire Serge Audier[96]. DĂšs 1985, Luc Ferry publie, avec Alain Renaut, un livre intitulĂ© La pensĂ©e 68, dans lequel il remet brutalement en cause une partie de la production intellectuelle de l'Ă©poque[93]. Ce dĂ©bat reprend lors de l'Ă©lection prĂ©sidentielle française de 2017 lorsque MaĂ«l de Calan, candidat Ă  la prĂ©sidence de LR, estime que Sur le plan Ă©conomique, l’esprit de 68 a favorisĂ© l’essor de la consommation de masse. Il fallait jouir sans entrave » une sociĂ©tĂ© de consommation et de loisirs allait ainsi dĂ©finitivement supplanter une sociĂ©tĂ© de privation et de travail[97],[92]. » Quelques slogans soixante-huitards, Ă©crits et peints L'Ă©cole des Beaux-Arts de Paris dans l'ancien hĂŽtel de Chimay, oĂč l'Atelier populaire a sĂ©rigraphiĂ© 415 affiches diffĂ©rentes. Des artistes du mouvement de la figuration narrative, regroupĂ©s en particulier au Salon de la jeune peinture au dĂ©but des annĂ©es 1960, ont tenu un discours militant marquĂ© Ă  l'extrĂȘme gauche et donnaient Ă  leur art un objectif de transformation sociale. Bernard Rancillac, Eduardo Arroyo, Gilles Aillaud et Henri Cueco ont ainsi participĂ© Ă  l'Atelier populaire des Beaux Arts[98],[99]. L'École des Beaux-Arts, occupĂ©e pendant 46 jours[98] dĂšs le 14 mai[8], sĂ©lectionnait les projets d'affiche, punaisĂ©s sur une corde[100], tous les soirs lors d'une assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale[98] Ă  19 heures[100], qui durait entre une heure et dix heures[100]. Une grande partie de ces affiches rĂ©agissaient Ă  chaud Ă  l'actualitĂ© du jour[98], et collant Ă  une rĂ©alitĂ© de souffrance, salaires et conditions de travail, selon son animateur permanent le peintre Pierre Buraglio[101],[98], dans un climat d'ouvriĂ©risme[100]. Plus de dix mille personnes y sont passĂ©es, dont 300 artistes, selon le peintre GĂ©rard Fromanger[100]. Les salariĂ©s des diffĂ©rents secteurs[100] s'y pressent pour passer commande »[8],[98],[101] Ă  cet atelier trĂšs politisĂ©, oĂč les artistes deviennent des petits soldats »[98] se mettant au service des luttes ouvriĂšres »[98], produisant en un mois, en sĂ©rigraphie, jour et nuit, Ă  un million d'affiches[98], toute placardĂ©es sur les murs, dont certaines reproduites Ă  3 000 exemplaires[8]. Les artistes, parmi lesquels des militants maoĂŻstes, du PCF, des JCR de la FER ou des ex-"Jeune Peinture"[100], crĂ©ent une petite Ă©cole » de sĂ©rigraphie[100]. Une exposition pour le cinquantenaire de Mai 68 Ă  l'École des Beaux-Arts en a exposĂ© 415 diffĂ©rentes. L'affiche de Bernard Rancillac Nous sommes tous des Juifs et des Allemands » , dessinĂ©e le 22 mai et reprĂ©sentant Daniel Cohn-Bendit aprĂšs son expulsion en Allemagne, est la seule des 415 qui n'a jamais Ă©tĂ© affichĂ©e dans la rue par les Ă©tudiants[102], mĂȘme aprĂšs sa reformulation votĂ©e par l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des Ă©tudiants, qui a dĂ©cidĂ© le 23 mai de remplacer le slogan par Nous sommes tous indĂ©sirables », selon une dĂ©claration de l'historien Christian Delporte le 3 mai 2018. Les initiatives locales fleurissent aussi sur le plan artistique. Dans l'usine Berliet occupĂ©e Ă  VĂ©nissieux, en banlieue de Lyon, les lettres du fronton sont inversĂ©es pour former le mot libertĂ©[8]. D'autres slogans prennent la forme de graffitis, la plupart sur les murs de Paris par Christian Sebastiani, que son camarade de l'Internationale Situationiste Guy Debord baptisera en 1972 le poĂšte des murailles »[103], avec des bombes de peinture destinĂ©es au combat de rues[104]. Le sociologue Jean-Pierre Le Goff explique, trente ans aprĂšs, le rĂŽle des slogans de Mai 68 La provocation, l'humour et l'insolence viennent briser la monotonie d'un discours technocratique. Sur les murs s'affiche une parole provocatrice qui dĂ©voile, par un humour corrosif et surrĂ©aliste, l'insignifiance du discours technocratique. [
] Les formules toutes faites du discours dominant sont reprises et dĂ©tournĂ©es de leur sens Construire des milliers de parkings pour que les enfants puissent jouer dans les caniveaux, Ne changeons pas d'employeurs, changeons l'emploi de la vie, Soyez rĂ©alistes, demandez l'impossible[105]
 » La grĂšve se diffuse Ă  partir du 20 mai par capillaritĂ©, des grands sites de production industrielle vers les usines plus modestes[8]. Dans les hĂŽpitaux, et aux PTT, les grĂ©vistes veillent au traitement des urgences, pour n’autoriser que les appels ou les soins de premiĂšre nĂ©cessitĂ©[8].Le secteur tertiaire poste, hĂŽpitaux, banques, grands magasins a cessĂ© de fonctionner Ă  la fin de la premiĂšre semaine, le 20 mai[8], ce qui fait remonter le chiffre de 7 millions de grĂ©vistes[8]. Plusieurs de ces slogans, considĂ©rĂ©s comme faisant partie de Mai 68 sont antĂ©rieurs au mouvement et leurs auteurs parfois en opposition Ă  ce mouvement. Certains de ces slogans seront repris et dĂ©tournĂ©s par la publicitĂ© commerciale[106]. Slogans en lien avec l'actualitĂ© immĂ©diate Prenez vos dĂ©sirs pour des rĂ©alitĂ©s » aprĂšs les accords de Grenelle Soyez rĂ©alistes, demandez l'impossible » aprĂšs les accords de Grenelle Retour Ă  la normale
 » aprĂšs les accords de Grenelle Nous sommes tous des Juifs allemands »À l'occasion de l'interdiction Ă  de Daniel Cohn-Bendit de rentrer en France[107],[108], aprĂšs dĂ©bat et vote, l'affiche est en fait rebaptisĂ©e, Nous sommes tous indĂ©sirables »[109] puis n'est pas affichĂ©e. La chienlit, c'est lui ! » en rĂ©ponse aux propos du GĂ©nĂ©ral de Gaulle, avec son ombre en fond d'affiche. Sois jeune et tais-toi ! » en rĂ©ponse aux propos du GĂ©nĂ©ral de Gaulle, avec son ombre en fond d'affiche. Tout, tout de suite » exprimant le prĂ©sentisme[110]. Slogans situationnistes contre le temps perdu par l'aliĂ©nation, le travail et les bureaucraties Vivre sans temps mort et jouir sans entrave », conclusion du cĂ©lĂšbre pamphlet De la misĂšre en milieu Ă©tudiant rĂ©digĂ© en novembre 1966 Ă  Strasbourg, par le situationniste et syndicaliste Ă©tudiant Mustapha Khayati, abusivement modifiĂ© plus tard comme Jouissez sans entraves » ; L'ennui est contre-rĂ©volutionnaire » Ă©crit par le situationniste RenĂ© Riesel le 22 mars Ă  Nanterre puis par Mustapha Khayati et lui, militants de l'Internationale situationniste, pour le comitĂ© des occupations de La Sorbonne[111],[112]; Nous ne voulons pas d'un monde oĂč la certitude de ne pas mourir de faim s'Ă©change contre le risque de mourir d'ennui », sur les murs selon le Figaro du 18 mai 1968[113] et citĂ© dans "Le Monde" le 31 mai 1968, Ă©voquant par ailleurs Daniel Cohn-Bendit le disant dix jours plus tĂŽt, sans en citer l'auteur[114],[115]; Ne travaillez jamais » , slogan Ă©crit dĂšs 1963 par Guy Debord, cofondateur de l'Internationale situationniste; Une sociĂ©tĂ© qui abolit toute aventure, fait de l'abolition de cette sociĂ©tĂ© la seule aventure possible », du cofondateur de l'Internationale situationniste Raoul Vaneigem[116]; Ceux qui font les rĂ©volutions Ă  moitiĂ© ne font que se creuser un tombeau », Citation de Louis Antoine de Saint-Just; Élections, piĂšge Ă  cons »; Sous les pavĂ©s, la plage ! », apparu dĂšs mars 1968 dans l'une des rĂ©pliques, lors de la premiĂšre reprĂ©sentation de la piĂšce d'Armand Gatti, Les Treize Soleils de la rue Saint-Blaise, selon le tĂ©moignage oculaire de Marc Kravetz, qui rencontre Gatti ce soir lĂ [117]. Daniel Cohn-Bendit en fait en 1976 le titre de son journal culturel local, Pflasterstrand. Slogans sur les mĂ©dias ORTF La police vous parle tous les soirs Ă  20 heures. » Les murs ont la parole »[118] Presse ne pas avaler » sur une bouteille de poison[119]. Slogans sur la rĂ©pression politique CRS = SS »Slogan inventĂ© lors des grĂšves des mineurs du nord de 1948[120] et repris en 1968 et popularisĂ© lors de la grĂšve des dockers de 1949-1950. Il est interdit d'interdire ! » [121], une boutade lancĂ©e sur RTL par le fantaisiste Jean Yanne, puis repris Ă©galement comme une boutade le 22 mai par Alain Geismar en rĂ©ponse Ă  une question d'un journaliste de l'ORTF sur l'Ă©ventuelle interdiction d'une manifestation protestant contre l'interdiction de territoire de Daniel Cohn-Bendit et les risques de violences. La libertĂ© est le crime qui contient tous les crimes, formule de Donatien Alphonse François de Sade 1740-1814[122], reprise par RenĂ© Riesel rĂ©actualisĂ©e le 3 mai 1968 lors du conseil de discipline devant lequel il comparait [123],[124],[125]. Autres slogans MĂȘme si Dieu existait, il faudrait le supprimer »Repris de MikhaĂŻl Bakounine. Affiches Une affiche de Mai 68. À partir du 14 mai Ă  Paris, l' Atelier populaire », Ă©manation de l'École des beaux-arts de Paris, produit plusieurs dizaines d'affiches en sĂ©rigraphie[126], avant d'ĂȘtre rejoint par d'autres ateliers populaires » Ă  Strasbourg, Montpellier, Marseille, Lyon, Grenoble, Dijon, Caen et Amiens. ImprimĂ©es Ă  plusieurs milliers d'exemplaires, ces centaines d'affiches[127] marquent le visuel des Ă©vĂ©nements et l'image qui en reste plusieurs dĂ©cennies aprĂšs[128]. Aucune de ces affiches n'est signĂ©e, si ce n'est collectivement Atelier populaire ». Pas de droit d’auteur individuel, mais une mise en avant du travail collectif au service des travailleurs en lutte. Travailler sur sa petite idĂ©e personnelle, mĂȘme juste, c’est rester dans le cadre Ă©troit de la conception bourgeoise », prĂ©cise un tract adressĂ© aux camarades crĂ©ateurs »[129]. En l'absence d'auteurs connus, ces affiches sont entrĂ©es dans le domaine public[rĂ©f. nĂ©cessaire]. En mai et juin 1968, l’intersyndicale de la BibliothĂšque nationale de France BnF prend part aux mouvements. Dans le mĂȘme temps, une centaine d’agents volontaires font preuve d’ingĂ©niositĂ© et s’activent pour collecter tracts, affiches, banderoles, qui forment aujourd’hui un tĂ©moignage unique du mouvement de Mai 68[130]. En 1982, elles sont rĂ©unies, en partie, par la BnF en un ouvrage Ă  l’occasion de l’exposition Les affiches de mai 68 ou l'Imagination graphique » consultable en ligne ; en 2008, la BnF organise une nouvelle exposition d'affiches et de photographies Esprits de Mai 68 - Prenez vos dĂ©sirs pour des rĂ©alitĂ©s »[131]. DĂ©clinaisons rĂ©gionales Mai 68 Ă  Lyon Mai 68 Ă  Nantes Mai 68 Ă  Toulouse Mai 68 en Provence L'Ă©volution du rĂ©cit de Mai 68 en 50 ans Historiographie de Mai 68 ƒuvres inspirĂ©es par Mai 68 Films de fiction Film prĂ©curseur La Chinoise de Jean-Luc Godard 1967 If.... de Lindsay Anderson 1968 Coup pour coup de Marin Karmitz 1972 L'An 01 de GĂ©bĂ© et Jacques Doillon 1972 La Carapate de GĂ©rard Oury 1978 Milou en mai de Louis Malle 1990 Innocents The Dreamers de Bernardo Bertolucci 2004 Les Amants rĂ©guliers de Philippe Garrel 2005 Code 68 de Jean-Henri Roger 2005 NĂ©s en 68 d'Olivier Ducastel et Jacques Martineau 2007 Adieu De Gaulle, adieu de Laurent Herbiet 2008 AprĂšs mai d'Olivier Assayas 2012 Chansons, musiques La rĂ©volution et La Faute Ă  Nanterre de Evariste. 1968 CrĂšve salope, de Renaud mai 1968, jamais Ă©ditĂ©e Paris mai, de Claude Nougaro octobre 1968, Philips[132] Street Fighting Man, des Rolling Stones album Beggar's banquet, 1968 Les Nouveaux Partisans de Dominique Grange 1969 À Bas l'État policier de Dominique Grange[133] La PĂšgre de Dominique Grange[134] 22 mai de Hubert-FĂ©lix ThiĂ©faine[133] Mes UniversitĂ©s de Philippe Clay[132] Mai 68 de Jean-Michel Caradec et Maxime Leforestier[132] Le Boulevard du temps qui passe de Georges Brassens[132] Les Copains de Mai de Jean-Roger Caussimon[132] Le Temps de vivre de Georges Moustaki[133] Nous sommes le pouvoir de Colette Magny[133] Au Printemps Ă  quoi rĂȘvais-tu ? de Jean Ferrat[132] Un jour futur de Jean Ferrat Ils ont votĂ© de LĂ©o FerrĂ©[132] La RĂ©volution de LĂ©o FerrĂ©[132] Les Anarchistes, L'ÉtĂ© 68, Madame la misĂšre, Comme une fille de LĂ©o FerrĂ© album L'ÉtĂ© 68, 1969[132] Paris, je ne t'aime plus, de LĂ©o FerrĂ© album Amour Anarchie, 1970 La Violence et l'Ennui, de LĂ©o FerrĂ© texte dit sur scĂšne en 1970 et 1971, publiĂ© en 1971 dans la revue anarchiste La Rue et enregistrĂ© dans l'album La Violence et l'Ennui, 1980 Fais que ton rĂȘve soit plus long que la nuit, de Vangelis album PoĂšme symphonique, 1972, Europa Sonor La canzone del Maggio, de Fabrizio De AndrĂ© album Storia di un impiegato, 1973[135] En 1978, Didier Marouani compose la musique sur des textes de Simon Monceau de la comĂ©die musicale Le RĂȘve de Mai. L'album concept porte sur les Ă©vĂ©nements de Mai 68 et il est publiĂ© Ă  l'occasion du 10e anniversaire des Ă©vĂ©nements. Ont participĂ© Ă  ce projet notamment Nicole Rieu qui chante Les Enfants de Mai et Les gens se sont mis Ă  parler, puis Jean-Michel Caradec et Nicolas Peyrac. L'Engrenage de Reciprok album Il y a des jours comme ça, 1996 Le Futur de SinsĂ©milia album Tout c'qu'on a, 2000 PapĂĄ cuĂ©ntame otra vez de Ismael Serrano Sources et bibliographie Sources primaires Tracts de Mai 68 BNF, cote 4 Lb61 600 1968 Affiches de Mai 68 BNF, GrFol Lb61 600 1968, 1-30 Bibliographie En octobre 1968, 124 livres sont dĂ©jĂ  rĂ©pertoriĂ©s sur le sujet dans les catalogues de la BibliothĂšque nationale de France dĂ©sormais BnF. AnnĂ©es 1960-1970 Daniel, Gabriel Cohn-Bendit, Le Gauchisme remĂšde Ă  la maladie sĂ©nile du communisme, Paris, Seuil, 1968. Pierre Peuchmaurd, Plus vivants que jamais, Paris, Robert Laffont, 1968 ; rééd. sous le titre Plus vivants que jamais. 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NĂ©anmoins, d'autres images plus sensibles, notamment celles sur lesquelles on peut reconnaĂźtre des fonctionnaires de police, sont encore dĂ©tenues par la police judiciaire, et ne seront visible qu'en 2043[143]. Affiches 415 affiches de mai-juin 68. Institut international d'histoire sociale Amsterdam A Dozen Posters from Paris May '68. François Provenzano, Tel Quel Ă  la rue subjectivation et argumentation dans le discours thĂ©orique et dans l’affiche militante de Mai 68 », Argumentation et Analyse du Discours, 142015, [lire en ligne]. Vasco Gasquet, 500 affiches de mai 68, Bruxelles, Aden, 2007. Mathieu Barres, Les affiches de mai 1968 en sĂ©rigraphie, 22 aoĂ»t 2008, voir en ligne. [vidĂ©o] Aujourd'hui magazine, Les affiches de Mai 68, Antenne 2, Institut national de l'audiovisuel, 17 avril 1978, voir en ligne. [vidĂ©o] Marie Hospital, Élodie Le Maou, Les affiches l'hĂ©ritage artistique de mai 68, AFP, Institut national de l'audiovisuel, 24 avril 2008, voir en ligne. La contemporaine Nanterre Fonds patrimonial de 283 affiches de Mai 68 dont 43 issues de l'Atelier Populaire de Sarcelles, voir en ligne. Filmographie La Reprise du travail aux usines Wonder. RĂ©alisation Pierre Bonneau camĂ©ra et Jacques Willemont son le 10 juin 1968. En juillet 1968, Jacques Rivette dira du film Le seul film intĂ©ressant sur les Ă©vĂ©nements de mai 68, le seul vraiment fort que j'ai vu, c'est celui de la rentrĂ©e des usines Wonder, tournĂ© par des Ă©tudiants de l'IDHEC, parce que c'est un film terrifiant, qui fait mal. C'est le seul film qui soit un film vraiment rĂ©volutionnaire, peut-ĂȘtre parce que c'est un moment oĂč la rĂ©alitĂ© se transfigure Ă  tel point qu'elle se met Ă  condenser toute une situation politique en dix minutes d'intensitĂ© dramatique folle[144]. » Mai 68 d'AndrĂ© Harris et Alain de SĂ©douy 1968. Mai 68 de Gudie Lawaetz 1974. Grands soirs et petits matins de William Klein sorti en 1978, mais filmĂ© pendant les Ă©vĂ©nements. Mourir Ă  trente ans de Romain Goupil 1982. GĂ©nĂ©ration de Daniel Edinger d'aprĂšs HervĂ© Hamon et Patrick Rotman 1988. Reprise d'HervĂ© le Roux 1996 Ă  la recherche de la protagoniste de La Reprise du travail aux usines Wonder. 68 non-stop de Fred Hilgemann 2008. Les RĂ©voltĂ©s de Michel Andrieu et Jacques Kebadian 2019. VidĂ©ographie Jean-Pierre Goretta, Alain Tanner, Mai 68 Ă  Paris, 6 juin 1968, Radio tĂ©lĂ©vision suisse, voir en ligne. Raymond Vouillamoz, La Folie Nanterre, 20 mars 1969, Radio tĂ©lĂ©vision suisse, voir en ligne. Chrisitian Mottier, Ni Dieu ni maĂźtre, Temps prĂ©sent, Radio tĂ©lĂ©vision suisse, 3 avril 1970, voir en ligne. Raymond Aron sur Mai 68, 25 octobre 1981 l'enjeu politique entre les gauchistes et le parti communiste et l'explication de la rĂ©action passive de l'État. Pour en finir avec Mai 68 », confĂ©rence de Daniel Cohn-Bendit Ă  l'UniversitĂ© de MontrĂ©al, 15 mars 2008. DĂ©bat sur France 24 5 mai 2008, avec le philosophe Vincent Cespedes. Colloque Mai 68 en quarantaine, Canal-U, 22 mai 2008, voir en ligne. Philippe RoziĂšs, Lutter
 ici et maintenant, LCP-AssemblĂ©e nationale, KUIV productions, 60 minutes, 2013, voir en ligne. CĂ©dric Tourbe, RĂ©volte, documentaire en quatre Ă©pisodes, Ă©ditĂ© en DVD, diffusĂ© par France 5 en janvier 2014. Discographie Pour en finir avec le travail, album de chansons dĂ©tournĂ©es par les Situationnistes, produit par Jacques Le Glou 1972. La RĂ©volution, La Faute Ă  Nanterre par Évariste et les chƓurs du ComitĂ© rĂ©volutionnaire d’action culturelle CRAC mai 1968. La PĂšgre, GrĂšve illimitĂ©e, Chacun de vous est concernĂ©, À bas l’État policier, de Dominique Grange mai 1968. Sorbonne 68 1968, paroles de Jeanine Prin, composĂ© et interprĂ©tĂ© par Ted Scotto. Émissions radiophoniques Chronique de Mai – Mai 68, vingt ans aprĂšs
 de Dominique Chagnaullaud, sĂ©rie de sept Ă©missions d'une heure rĂ©alisĂ©es par Jean-Jacques Vierne Ă  l'occasion du 20e anniversaire des Ă©vĂ©nements. PremiĂšre diffusion sur France Culture entre le 1er et le 9 aoĂ»t 1988. À base d'archives sonores, ces chroniques reprennent les principaux Ă©vĂ©nements de Mai 68, de Nanterre Ă  sa fin Nanterre, la genĂšse du mouvement. De Nanterre Ă  la Sorbonne 3-11 mai. Étudiants et ouvriers 13-18 mai. Un mouvement Ă©clatĂ© 18-24 mai. Est-ce l'apaisement ? 24-27 mai. Tout est possible 28-29 mai. Une fin provisoire le 30 mai et aprĂšs. Expositions Mai 68, le tract en rĂ©volte, 2018. Site de l'exposition virtuelle Esprit de mai », sur le site de la BnF en 2008. Site de l'exposition virtuelle de la BDIC, Les annĂ©es 68, un monde en mouvement », 2010, sur le site Guillaume Doizy, Mai 68, le tract en rĂ©volte, exposition itinĂ©rante de 31 panneaux, 2018, [lire en ligne]. "Usines, UniversitĂ©s, Union" – du 16 au 20 avril 2018 Ă  l'UFR des arts d'Amiens. OrganisĂ© par la CNT-STE 80 avec le soutien de Le Poing[145]. Jeu de sociĂ©tĂ© François Nedelec, Duccio Vitale, Mai 68 La Nuit des Barricades, La Folie douce, 1980. Presse de Mai 68 ClartĂ© journal fondĂ© en 1956 par l'Union des Ă©tudiants communistes. Partisans revue fondĂ©e en 1961 par François Maspero. Actuel magazine fondĂ© en 1967 par Claude Delcloo. Action journal, fondĂ© en avril 1968 par Jean Schalit. La Cause du Peuple, hebdo fondĂ© en avril 1968 par Robert Linhart. Cahiers de Mai, fondĂ© en juin 1968 par Daniel Anselme. Rouge presse, hebdo créé le 18 septembre 1968, quotidien du 15 mars 1976 au 3 fĂ©vrier 1979. L'HumanitĂ© rouge, refondĂ©e par Jacques Jurquet en 1969 Ă  partir de l'L'HumanitĂ© nouvelle de janvier 1965. L'Idiot international fondĂ© en octobre 1969 par Jean-Edern Hallier. Tout!, mensuel fondĂ© le 23 septembre 1970 par Tiennot Grumbach et Roland Castro[146]. J'accuse, mensuel fondĂ© 15 janvier 1971 par Robert Linhart et AndrĂ© Glucksmann[147]. La Gueule ouverte fondĂ©e en novembre 1972. Charlie Hebdo fondĂ© en novembre 1970 par Hara-Kiri journal Pirate journal créé par Jean-RenĂ© Huleu en 1972 au service de l'Agence de presse APL[148]. Agence de presse APL créée le 18 juin 1971 par Maurice Clavel rĂ©sistant catholique et gaulliste de gauche[148]. LibĂ©ration quotidien créé en janvier 1973 par Jean-Paul Sartre et Jean-Claude Vernier. Le Matin de Paris quotidien fondĂ© le 1er mars 1977 par Claude Perdriel. Actions Presse lycĂ©ennes APL est un journal lycĂ©en français fondĂ© en 1978. Barricades journal rĂ©alisĂ© par le comitĂ© d'action lycĂ©en en 1968-1969, fondĂ© en mai-juin 1968. Notes et rĂ©fĂ©rences Notes ↑ Le premier lycĂ©e mixte Ă  partir de la classe de seconde a Ă©tĂ© ouvert Ă  Rambouillet en 1960 sous le nom Ă©vocateur de LycĂ©e mixte d'État de Rambouillet » aujourd'hui LycĂ©e Louis‐Bascan[9]. ↑ Cette version est celle affirmĂ©e par le gĂ©nĂ©ral Massu dans ses mĂ©moires[46]. ↑ Malraux qualifie plus tard ces Ă©vĂšnements de crise de civilisation », indiquant ainsi leur gravitĂ©. ↑ Gilles Tautin, 17 ans, Ă©lĂšve de 1re C au lycĂ©e StĂ©ohane-MallarmĂ©, membre de l'Union des jeunesses marxistes-lĂ©ninistes » mort noyĂ© dans la Seine Ă  Flins le 10 juin[50]. ↑ Pierre Baylot, 23 ans, tuĂ© par balle le matin du 11 juin Ă  l'usine Peugeot de Sochaux[51]. ↑ Henri Blanchet, 49 ans, tombĂ© d'un mur le matin du 11 juin Ă  l'usine Peugeot de Sochaux[52] ↑ Il revient cependant clandestinement donner une confĂ©rence de presse unique en France, ayant teint ses cheveux pour ĂȘtre moins identifiable, et proposĂ© un appel du 18 joint » qui reste sans suite. ↑ La dix-neuviĂšme promotion de commissaires de police issus de l'École nationale supĂ©rieure de la police, entrĂ©s en fonction en 1968, porte son nom[66]. RĂ©fĂ©rences ↑ a b et c F. Joignot, Y a-t-il eu des violences policiĂšres en Mai 68 ?, Le Monde, IdĂ©es, 7 mars 2018 ↑ RĂ©daction, Combien de temps aura durĂ© 68 ? », LibĂ©ration, 19 janvier 2018, [lire en ligne]. ↑ a b et c SinĂ© Mensuel, numĂ©ro 75, mai 2018, entretien avec Ludivine Bantigny, auteure de Mai 68. De grands soirs en petits matins ↑ a b c et d Alexandre Mirlicourtois, Mai 68 quelle Ă©tait la situation Ă©conomique ? », sur 20 avril 2018 consultĂ© le 11 dĂ©cembre 2020. ↑ Les consĂ©quences Ă©conomiques de Mai 68 », sur 22 aoĂ»t 2018 consultĂ© le 7 mai 2019 ↑ Pierre Viansson-PontĂ©, Quand la France s'ennuie
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Soyons rĂ©aliste demandons l'impossible », Paris, Seuil, 1978, p. 230. Le chiffre probable est de 7 morts toutes survenues aprĂšs le 24 mai. » – Michelle Zancarini-Fournel, Le Moment 68. Une histoire contestĂ©e, Le Seuil, 2008, page 42, note 129. ↑ Mai 68 nouveaux tĂ©moignages », sur L'Express, 9 avril 1998 consultĂ© le 27 mars 2017. ↑ 10 juin 1968, la noyade d'un lycĂ©en prĂšs de Flins Yvelines », Le Monde, 22 mai 2008, [lire en ligne]. ↑ a et b Patrick Rotman, Mai 68 racontĂ© Ă  ceux qui ne l'ont pas vĂ©cu. Entretien avec Laurence Devillairs, Le Seuil, [lire en ligne]. ↑ a et b Les morts de juin », dans Jean-Pierre Le Goff, Mai 68, l'hĂ©ritage impossible, La DĂ©couverte, 2014, [lire en ligne]. ↑ Thomas Calinon, Juin meurtrier Ă  Sochaux », LibĂ©ration,‎ 30 mai 2008 lire en ligne. ↑ Jean-Pierre Le Goff, La gauche Ă  l'agonie. 1968-2017, edi8, 2017, page 135, note 24. ↑ Maurice Grimaud, Lettre du prĂ©fet Maurice Grimaud aux fonctionnaires de police, 29 mai 1968, [lire en ligne]. ↑ La lettre de Maurice Grimaud aux policiers », Le Monde, 16 mai 2008, [lire en ligne]. ↑ Maurice Grimaud, Interview du prĂ©fet de police en Mai 68 », sur Liaisons spĂ©cial Mai 68, Paris, Police, 2008. ↑ Rousso, Commission sur le racisme et le nĂ©gationnisme Ă  l'universitĂ© Jean-Moulin Lyon III », ministĂšre de l’Éducation, 2004, p. 25. ↑ a b et c Mai 68 mystĂšres autour de la mort du commissaire Lacroix », sur consultĂ© le 3 janvier 2016. ↑ a et b Le jurĂ© Personne ne pensait qu’on allait acquitter Raton et Munch » », sur consultĂ© le 3 janvier 2016. ↑ Ina SociĂ©tĂ©, [Acquittement Raton et Munch lors du procĂšs du meurtre du commissaire RenĂ© Lacroix] », 23 juillet 2012 consultĂ© le 21 avril 2018. ↑ Collectif de la Grande CĂŽte., Lyon en luttes dans les annĂ©es 68 lieux et trajectoires de la contestation, Lyon, Presses universitaires de Lyon, 381 p. 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CinĂ©tract Liens externes Mai 68, la rĂ©volution en images sur Photos de Mai 68, sur Esprit 68 Des ressources, des idĂ©es, des propositions. Pour faire la rĂ©volution. The May Events Archive. Mai 68 », bibliographie du 40e anniversaire. Dossier d'Arte TV sur Mai 68, sur le site Charles de Gaulle, Discours du gĂ©nĂ©ral de Gaulle Ă  la radio, le 30 mai 1968 », Archives de Mai 68, documents et iconographie rassemblĂ©s par Yves PagĂšs. Cartographie des barricades du 10 mai 1968 », dans Alternative libertaire de mai 2008. Cartographie des mouvements sociaux en France en 1968 », dans Alternative libertaire de mai 2008. Mai 68 Soixante-huitard Concepts Antiautoritarisme Gauchisme GrĂšve gĂ©nĂ©rale GrĂšve sauvage Libertaire LibertĂ© sexuelle Manifestation Mouvement Ă©tudiant Nouvelle gauche Mao-spontex RĂ©volte RĂ©volution sexuelle Situationnisme SpontanĂ©isme Trotskisme ÉlĂ©ments historiques Trente Glorieuses Guerre du ViĂȘt Nam Chronologie des Ă©vĂ©nements de mai - juin 1968 Historiographie de Mai 68 Nuit des barricades GrĂšve des techniciens et journalistes de l'ORTF en mai-juin 1968 Accords de Grenelle DĂ©cret du 12 juin 1968 portant dissolution d'organismes et de groupements Mouvements sociaux de 1968 dans le monde Mouvements sociaux de 1968 en Allemagne et Europe de l'Est Structures collectives Mouvement du 22 Mars ComitĂ© d'action lycĂ©en Internationale situationniste Conseil pour le maintien des occupations EnragĂ©s de Nanterre » Jeunesse communiste rĂ©volutionnaire Union nationale des Ă©tudiants de France Union des Ă©tudiants communistes Union des jeunesses communistes marxistes-lĂ©ninistes Syndicat national de l'enseignement supĂ©rieur Gauche prolĂ©tarienne Mouvement Hippie Mouvement autonome Kommune 1 Occident Acteurs notables Daniel Cohn-Bendit Alain Geismar Alain Krivine Benny LĂ©vy Jacques Sauvageot ƒuvres liĂ©es De la misĂšre en milieu Ă©tudiant, AFGES 1966 La SociĂ©tĂ© du spectacle, Guy Debord 1967 TraitĂ© de savoir-vivre Ă  l'usage des jeunes gĂ©nĂ©rations, Raoul Vaneigem 1967 L'Homme unidimensionnel, Herbert Marcuse traduit en français en 1968 CrĂšve salope, Renaud 1968 Paris Mai, Claude Nougaro 1968 L'ÉtĂ© 68, LĂ©o FerrĂ© 1969 RĂ©cital 1969 en public Ă  Bobino, LĂ©o FerrĂ© 1969 Magny 68-69, Colette Magny 1969 Les Nouveaux Partisans, Dominique Grange 1969 Amour Anarchie, LĂ©o FerrĂ© 1970 DerriĂšre la vitre, Robert Merle 1970 La Solitude, LĂ©o FerrĂ© 1971 L'An 01, GĂ©bĂ©, Jacques Doillon 1972 Fais que ton rĂȘve soit plus long que la nuit, Vangelis 1972 Il n'y a plus rien, LĂ©o FerrĂ© 1973 Grands soirs et petits matins, William Klein, 1978 GĂ©nĂ©ration, Patrick Rotman, HervĂ© Hamon 1987-1988 Milou en mai, Louis Malle 1990 Mai 68 l'hĂ©ritage impossible, Jean-Pierre Le Goff, 1998 NĂ©s en 68, Olivier Ducastel et Jacques Martineau 2007 AprĂšs mai, Olivier Assayas 2012 Presse Ă©crite Presse underground des annĂ©es 1960 et 1970 Hara-Kiri, François Cavanna, Professeur Choron 1960 L’EnragĂ©, Jean-Jacques Pauvert 1968 Action, Jean Schalit 1968-1969 Cahiers de Mai 1968 La Cause du peuple, Roland Castro 1968 Tout !, Vive la rĂ©volution 1970 Actuel, Jean-François Bizot 1970 Charlie Hebdo 1970 Nouveaux mouvements sociaux Mouvement de libĂ©ration des femmes Front homosexuel d'action rĂ©volutionnaire ComitĂ© d'action des prisonniers Groupe information asiles Groupe d'information et de soutien des immigrĂ©s Éducation libertaire Mouvement antinuclĂ©aire CommunautĂ© libertaire Affiches et slogansordre alphabĂ©tique Il est interdit d'interdire ! La beautĂ© est dans la rue La libertĂ© est le crime qui contient tous les crimes Ne travaillez jamais Nous ne voulons pas d'un monde oĂč la certitude de ne pas mourir de faim s'Ă©change contre le risque de mourir d'ennui Nous sommes tous indĂ©sirables » Prenez vos dĂ©sirs pour des rĂ©alitĂ©s Retour Ă  la normale... Sous les pavĂ©s, la plage ! Soyez rĂ©alistes, demandez l'impossible Une sociĂ©tĂ© qui abolit toute aventure, fait de l'abolition de cette sociĂ©tĂ© la seule aventure possible Vivre sans temps mort, jouir sans entraves Voir aussi Anarchisme Communisme FĂ©minisme Mouvement autonome
Dune part il trouvait que son secret Ă©tait cher payĂ©, d'autant plus que son benjamin s'amusait beaucoup et n'hĂ©sitait pas Ă  lui placer un « Remember the chicken ! » (souviens-toi du poulet) pour lui rafraĂźchir la mĂ©moire quand il traĂźnait un peu les pieds aprĂšs le repas, d'autre part il se sentait comme emprisonnĂ© et pas fier du tout de cacher sa bĂȘtise Ă  son pĂšre. En plus il ne MalgrĂ© le conflit judiciaire qui entoura la sortie du film de Jacques Deray en 1970, Jean-Paul Belmondo et Alain Delon Ă©taient avant tout de fidĂšles amis. BELMONDO - AmitiĂ© ou rivalitĂ©? AprĂšs la sortie de Borsalino en 1970, un conflit judiciaire a opposĂ© Alain Delon Ă  Jean-Paul Belmondo, mort ce lundi 6 septembre Ă  l’ñge de 88 ans. Et s’il aura fallu attendre prĂšs de 30 ans aprĂšs ce film pour revoir les deux monstres du cinĂ©ma tourner ensemble, “BĂ©bel” et Alain Delon n’ont cessĂ© de dĂ©mentir leur brouille. AprĂšs avoir plus ou moins dĂ©butĂ© leur carriĂšre ensemble dans Sois belle et tais-toi en 1958, Alain Delon et Jean-Paul Belmondo sont dĂ©jĂ  au sommet de leur gloire lorsqu’ils se retrouvent devant la camĂ©ra de Jacques Deray. Eux qui attendaient depuis longtemps un projet assez ambitieux pour se donner Ă  nouveau la rĂ©plique endossent avec joie les rĂŽles de ces deux truands de la mafia marseillaise qui s’oppose. Sauf qu’à la sortie du film en 1970, un grain de sable vient enrayer leur belle complicitĂ©. Sur l’affiche officielle de Borsalino, le nom d’Alain Delon apparaĂźt deux fois en tant qu’acteur Ă©videmment, mais aussi en tant que producteur. Or il s’était engagĂ© Ă  ce la seconde occurrence soit rĂ©servĂ©e au nom de sa sociĂ©tĂ© de production, Adel Productions. Borsalino, un procĂšs et 5 millions d’entrĂ©es “Belmondo dĂ©couvre l’affiche et voit deux fois le nom de Delon. Il rentre dans une colĂšre noire ce n’est pas rĂ©glo, ce n’est pas dans le contrat. Pas content, il va faire la gueule et ne sera pas prĂ©sent Ă  la premiĂšre.
”, raconte Laurent Bourdon, auteur du livre DĂ©finitivement Belmondo au magazine “13h15 le dimanche” sur France 2 en fĂ©vrier dernier. Dans une archive d’un entretien tĂ©lĂ©, Jean-Paul Belmondo confirme ″On m’a montrĂ© les affiches quand tout Ă©tait tirĂ©. J’étais donc devant le fait accompli, ce qui n’est pas Ă©videmment trĂšs sportif. J’ai signĂ© un contrat et je pense que quand on fait un contrat, les deux parties s’engagent Ă  des choses importantes.” BĂ©bel porte l’affaire dans les tribunaux et gagnera son procĂšs deux ans plus tard, tandis que ce conflit juridique entre ceux qu’on prĂ©sentait dĂ©jĂ  comme des rivaux attise l’intĂ©rĂȘt du public. “Une pure opĂ©ration publicitaire”, dira Le Monde. Au final, prĂšs de 5 millions de personnes se rendent au cinĂ©ma pour voir Borsalino, un succĂšs considĂ©rable pour l’époque. Sunset Boulevard via Getty Images Jean Paul Belmondo et Alain Delon sur le tournage de "Borsalino", rĂ©alisĂ© par Jacques Deray Sunset Boulevard via Getty Images “On s’est jamais quittĂ©s!” Pendant les dĂ©cennies qui suivent, Jean-Paul Belmondo et Alain Delon poursuivent leurs carriĂšres respectives loin de l’autre. Et s’envoient quelques fois des piques par mĂ©dias interposĂ©s. Mais lorsqu’en 1998, ils se trouvent rĂ©unis devant la camĂ©ra de Patrice Leconte dans Une chance sur deux, les deux icĂŽnes du cinĂ©ma français clament Ă  qui veut l’entendre qu’ils n’ont jamais Ă©tĂ© brouillĂ©s. “Nous Ă©tions jeunes, pleins de fougue et d’ego, et la presse, encore une fois, a largement augmentĂ© la portĂ©e de l’incident”, Ă©crit l’acteur dans le livre photographique Belmondo par Belmondo. “Souvent les gens nous demandent quel effet ça vous fait de vous retrouver, mais
 on s’est jamais quittĂ©s!”, disent en chƓur les deux hommes dans une interview au Nouvel Obs en mars 1998. Vanessa Paradis, qui partage l’affiche de ce film avec eux confirme “Ils sont trĂšs beaux. C’est vraiment un chien et un chat, vraiment trĂšs, trĂšs diffĂ©rents, mais comme on le sait trĂšs bien, les gens diffĂ©rents s’attirent et s’aiment bien. Et puis, c’est pas du chiquĂ©, ils s’aiment bien.” MĂȘme si les deux Ă©ternels rivaux ne se lassent jamais de se titiller, comme le raconte Belmondo dans le mĂȘme ouvrage citĂ© plus haut “Le tournage se passe merveilleusement bien. Avec Alain, nous nous taquinons Ă  notre maniĂšre quand il arrive un jour sur le tournage en hĂ©licoptĂšre siglĂ© Ă  ses initiales, je ne rĂ©siste pas au plaisir futile d’atterrir, moi aussi, le lendemain en hĂ©licoptĂšre. Et quand je gare ma Ferrari Ă  cĂŽtĂ© des camĂ©ras, Delon fait, dans la nuit, descendre la sienne de Paris sur les lieux du tournage...” Et l’ñge et les soucis de santĂ© n’auront jamais empĂȘchĂ© les deux amis de se taquiner jusqu’au bout. Le journaliste Cyril Viguier, qui a longuement Ă©changĂ© avec Alain Delon en juin 2021 pour le tournage d’une Ă©mission, raconte ainsi avoir assistĂ© Ă  ce qui aura sans doute Ă©tĂ© les derniĂšres retrouvailles des deux hommes “Pour la petite anecdote, Alain Delon a lancĂ© Ă  Jean-Paul Belmondo DĂ©pĂȘche-toi de te remettre bien cet Ă©tĂ© Jean-Paul, car j’ai prĂ©parĂ© les contrats et je vais les envoyer Ă  tes avocats pour faire Borsalino 3 en septembre Ă  Marseille’. Ce lundi 6 septembre, Alain Delon se dit “fracassĂ©â€ par la mort de son ami. InterrogĂ© par Europe 1 et la voix chargĂ©e d’émotion, Le GuĂ©pard se dĂ©sole “C’est un confrĂšre, cela fait 60 ans qu’on se connaissait, qu’on travaillait ensemble et qu’on Ă©tait tellement proches l’un de l’autre. Je suis bouleversĂ©.” 1er janvier - Bernard Guignedoux - Premier buteur de l'histoire du Paris Saint-Germain, Bernard Guignedoux est dĂ©cĂ©dĂ© vendredi 1er janvier. Joueur du PSG, il a aussi Ă©tĂ© formateur et entraĂźneur au sein du club. >>> En savoir plus dans notre article par iciï»ż 1er janvier - Carlos do Carmo - LĂ©gende du fado au Portugal et surnommĂ© "la voix de Lisbonne", le chanteur Carlos do Carmo s'est Ă©teint Ă  l'Ăąge de 81 ans. Une journĂ©e de deuil national a Ă©tĂ© dĂ©crĂ©tĂ©e dans son pays. >>> En savoir plus dans notre article par ici 2 janvier - Jean Panisse - Mort de Jean Panisse, acteur dans "Manon des sources" Ă  gauche sur la photo. 3 janvier - Gerry Marsden - Gerry Marsden, le chanteur qui avait popularisĂ© “You’ll Never Walk Alone”, devenu l’hymne du club de Liverpool, est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  l’ñge de 78 ans.> Lire notre article complet en cliquant ici 3 janvier -Tanya Roberts - La comĂ©dienne amĂ©ricaine Tanya Roberts Ă©tait mondialement connue pour avoir jouĂ© la James Bond girl dans le film de Roger Moore et Midge Pinciotti dans “That ’70â€Čs Show”. Elle est dĂ©cĂ©dĂ©e ce dimanche 3 janvier Ă  l’ñge de 65 ans. >>> En savoir plus dans notre article par ici 9 janvier - Michael Apted - Devenu cĂ©lĂšbre pour sa sĂ©rie documentaire "Up" et son opus de la saga James Bond, le rĂ©alisateur Michael Apted est mort Ă  l'Ăąge de 79 ans. Il Ă©tait une lĂ©gende du cinĂ©ma britannique. >>> En savoir plus dans notre article par iciï»ż 10 janvier - Hubert Auriol - LĂ©gende du rallye Dakar qu'il a Ă©tĂ© le premier Ă  gagner en moto et auto puis directeur de l'Ă©preuve, Hubert Auriol est dĂ©cĂ©dĂ© dimanche 10 janvier. Celui qui fut aussi le premier animateur de Koh Lanta avait 68 ans. >>> En savoir plus dans notre article par iciï»ż 10 janvier - Georges Pernoud - Son nom restera Ă  jamais associĂ© Ă  cette Ă©mission de France 3. PrĂ©sentateur historique de Thalassa qu'il a créée en 1975, Georges Pernoud vient de mourir. Il avait 73 ans. >>> En savoir plus dans notre article par ici 11 janvier - Mathieu Bulle - Il n’avait que 30 ans. Ce lundi 18 novembre, L’Est RĂ©publicain nous apprend une triste nouvelle, celle de la disparition de Mathieu Bulle, un jeune acteur français dĂ©couvert au cinĂ©ma en 2008 dans le film de Samuel Collardey “L’Apprenti”.>>> En savoir plus dans notre article par ici 12 janvier - Sheldon Adelson - Milliardaire grĂące Ă  ses succĂšs dans le milieu des casinos Ă  Las Vegas, Sheldon Adelson Ă©tait l'un des principaux donateurs du parti rĂ©publicain et un grand soutien de Donald Trump. Il est mort des suites d'un cancer. >>> En savoir plus grĂące Ă  notre article par ici 13 janvier - Marielle de Sarnez - Bras droit de François Bayrou depuis des dĂ©cennies, Marielle de Sarnez est morte des suites d'une leucĂ©mie ce mercredi 13 janvier. Elle Ă©tait l'un des principaux visage du centrisme en France. >>> En savoir plus dans notre article par ici 18 janvier - Jean-Pierre Bacri - L’acteur, scĂ©nariste et rĂ©alisateur Jean-Pierre Bacri est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  l’ñge de 69 ans d’un cancer, a annoncĂ© son agente. Figure du théùtre et du cinĂ©ma français, Bacri occupait une place de choix auprĂšs du public pour ses rĂŽles d’anti-hĂ©ros rĂąleurs et dĂ©sabusĂ©s mais profondĂ©ment humains. >>> Lire notre article complet ici 18 janvier - Catherine Rich - Catherine Rich, remarquĂ©e au théùtre, dans des sĂ©ries Ă  succĂšs comme "Les Grandes familles" ou au cinĂ©ma comme "Va voir maman, papa travaille", est dĂ©cĂ©dĂ©e Ă  l'Ăąge de 88 ans. >>> Lire notre article complet ici 20 janvier - Mira Furlan - Elle avait 65 ans. Ce vendredi 22 janvier, le compte Twitter de Mira Furlan a annoncĂ© la mort de cette derniĂšre. L’actrice amĂ©ricaine, connue notamment pour avoir jouĂ© dans les sĂ©ries “Lost” et “Babylon 5″ s’en est allĂ©e ce mercredi.>>> En savoir plus dans notre article par ici 21 janvier - Nathalie Delon - L’actrice Nathalie Delon, qui avait notamment jouĂ© dans “Le Samouraï” de Jean-Pierre Melville avec son Ă©poux de l’époque, Alain Delon, est morte jeudi 21 janvier Ă  Paris, Ă  l’ñge de 79 ans, des suites d'un cancer.> Lire notre article complet par ici 21 janvier - Jean Graton - Jean Graton, crĂ©ateur de la sĂ©rie de bande dessinĂ©e “Michel Vaillant” consacrĂ©e au sport automobile, est dĂ©cĂ©dĂ© ce jeudi Ă  l’ñge de 97 ans. Sa famille et la Fondation Jean Graton ont annoncĂ© dans un communiquĂ© commun que le dessinateur français qui s’était installĂ© en Belgique s’est Ă©teint “paisiblement Ă  Bruxelles, entourĂ© des siens”. 21 janvier - RĂ©my Julienne - Connu pour avoir magistralement travaillĂ© sur des dizaines de films, de "La grande vadrouille" Ă  la saga James Bond, le cascadeur RĂ©my Julienne s'est Ă©teint Ă  l'Ăąge de 90 ans, des suites du covid-19. >>> En savoir plus en lisant notre article par ici 24 janvier - Jean-Pierre Michel - L’ancien dĂ©putĂ© et sĂ©nateur socialiste Jean-Pierre Michel, un des initiateurs dans les annĂ©es 1990 du Pacte civil de solidaritĂ©ï»ż Pacs alors destinĂ© essentiellement aux couples homosexuels, est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  82 ans.> Lire notre article complet en cliquant ici 27 janvier - Cloris Leachman - Cloris Leachman, qui incarnait l’une des grand-mĂšres les plus incontournables du petit Ă©cran dans la sĂ©riĂ© tĂ©lĂ©visĂ©e "Malcom", s’est Ă©teinte Ă  l’ñge de 94 ans. L’actrice est dĂ©cĂ©dĂ©e e mercredi 27 janvier Ă  son domicile, situĂ© dans la ville cĂŽtiĂšre d’Encinitas, en Californie. >>> En savoir plus dans notre article par ici. 29 janvier - Hilton Valentine - Le guitariste britannique Hilton Valentine, membre fondateur du groupe de rock The Animals, connu pour sa reprise du morceau “The House of the Rising Sun”, est dĂ©cĂ©dĂ© le 29 janvier Ă  l’ñge de 77 ans. >>> Lire notre article complet ici 30 janvier - Michel Le Bris - L'Ă©crivain Michel Le Bris, qui a promu une "littĂ©rature-monde" et fondateur du festival "Etonnants voyageurs", est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  l'Ăąge de 77 ans des suites d'une longue maladie. Tour Ă  tour journaliste, producteur, Ă©diteur, spĂ©cialiste de Stevenson, passionnĂ© par les pirates, Michel Le Bris a Ă©crit de nombreux ouvrages. Mais sa grande oeuvre restera le festival de littĂ©rature Etonnants Voyageurs, Ă©largi ensuite Ă  l'image. >>> Lire notre article complet ici 1er fĂ©vrier - Dustin Diamond - Il restera Ă  jamais Screetch, acolyte de Zack Morris dans la sĂ©rie "SauvĂ©s par le gong". Dustin Diamond a succombĂ© Ă  un cancer qui l'a terrassĂ© Ă  seulement 44 ans.>>> Lire notre article complet ici 3 fĂ©vrier - Jean-Pierre Bastiat - L'ancien international Jean-Pierre Bastiat, dĂ©cĂ©dĂ© le 3 fĂ©vrier Ă  l'Ăąge de 71 ans des suites d'un accident vasculaire, Ă©tait une figure du rugby français, vainqueur du Grand Chelem 1977, "un monstre de joueur" selon Pierre Albaladejo qui l'avait recrutĂ© Ă  Dax. 10 fĂ©vrier - Benjamin Orenstein - Benjamin Orenstein, l’un des derniers survivants de la Shoah, qui avait consacrĂ© une grande partie de sa vie Ă  tĂ©moigner, est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  Lyon Ă  l’ñge de 94 ans>>> En savoir plus dans notre article par ici 15 fĂ©vrier - Johnny Pacheco - Le lĂ©gendaire musicien Johnny Pacheco, considĂ©rĂ© comme l’un des pĂšres de la salsa, est mort Ă  l’ñge de 85 ans.> Lire notre article complet en cliquant ici 19 fĂ©vrier - Philippe Chatel - Le chanteur, auteur et compositeur Philippe Chatel en bas Ă  gauche sur la photo est dĂ©cĂ©dĂ© vendredi 19 fĂ©vrier d'une crise cardiaque. Il Ă©tait notamment connu pour avoir créé la comĂ©die musicale "Emilie Jolie".>>> En savoir plus dans notre article par ici 22 fĂ©vrier - Lawrence Ferlinghetti - Le poĂšte amĂ©ricain Lawrence Ferlinghetti chez lui Ă  San Francisco, en Californie le 1er mars 2018. 5 mars - Patrick Dupond - L’ex-danseur Ă©toile de l’OpĂ©ra de Paris et star de la danse Patrick Dupond est dĂ©cĂ©dĂ© le vendredi 5 mars Ă  l’ñge de 61 ans des suites d’une “maladie foudroyante”.>>> En savoir plus dans notre article par ici 7 mars - Olivier Dassault - Le dĂ©putĂ© Olivier Dassault, fils de Serge Dassault, est mort dimanche dans le crash de son hĂ©licoptĂšre prĂšs de Deauville, dans le Calvados. Emmanuel Macron a rendu hommage au dĂ©putĂ© LR, qui Ă©tait ĂągĂ© de 69 ans, dans un tweet. "Olivier Dassault aimait la France. Capitaine d'industrie, dĂ©putĂ©, Ă©lu local, commandant de rĂ©serve dans l'armĂ©e de l'air sa vie durant, il ne cessa de servir notre pays, d'en valoriser les atouts. Son dĂ©cĂšs brutal est une grande perte. PensĂ©es Ă  sa famille et Ă  ses proches" 8 mars - Vanik Berberian - Vanik BerbĂ©rian, maire de la localitĂ© de Gargilesse-Dampierre Indre depuis 1989 et “inspirateur” de l’agenda rural et du grand dĂ©bat pour sortir de la crise des “gilets jaunes”, est mort lundi 8 mars d’un cancer Ă  65 ans, a indiquĂ© l’AMRF qu’il a prĂ©sidĂ©e de 2008 Ă  2020. En novembre 2018, le maire avait Ă©tĂ© dĂ©corĂ© de la LĂ©gion d'Honneur par Emmanuel Macron. >>> Lire notre article complet ici 9 mars - James Levine - Le chef d’orchestre James Levine est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  77 ans, trois ans aprĂšs un scandale d’abus sexuels qui avait mis fin Ă  sa carriĂšre et ternie ses quarante ans Ă  la direction musicale du Metropolitan Opera de New York.>> Lire l'intĂ©gralitĂ© de notre article en cliquant ici 9 mars - Cliff Simon - Il avait 58 ans. Ce mardi 9 mars, l’acteur sud-africain Cliff Simon, connu notamment du petit Ă©cran pour son rĂŽle dans la sĂ©rie “Stargate SG-1”, est dĂ©cĂ©dĂ© des suites d’un accident de kite-surf, apprend-on ce jeudi 11 mars dans les colonnes du magazine Deadline.>> Lire l'intĂ©gralitĂ© de notre article en cliquant ici 13 mars - Jean-Claude Fasquelle - Éditeur de lĂ©gende dans la littĂ©rature française, Jean-Claude Fasquelle s'est Ă©teint Ă  l'Ăąge de 90 ans, ont annoncĂ© les Ă©ditions Grasset et Fasquelle pour lesquelles il a travaillĂ© pendant prĂšs d'un demi-siĂšcle photo d'archive de mars 1997.>>> En savoir plus en lisant notre article par ici 14 mars - Thione Seck - Le chanteur sĂ©nĂ©galais Thione Seck ici Ă  gauche avec Youssou Ndour lors d'un concert en 2012 est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  l'Ăąge de 66 ans. Il Ă©tait l'un des chanteurs les plus cĂ©lĂšbres du SĂ©nĂ©gal. >>>> En savoir plus dans notre article par ici 21 mars - Nawal al-Saadawi - L’écrivaine Ă©gyptienne Nawal al-Saadawi, 89 ans, Ă©tait l'une des figures de l'Ă©mancipation des femmes dans le monde arabe. Autrice notamment de deux livres fĂ©ministes de rĂ©fĂ©rence “Au dĂ©but, il y avait la femme” et “La femme et le sexe”, elle Ă©tait particuliĂšrement engagĂ©e contre la polygamie, le port du voile et surtout l’excision, qui concerne plus de 90% des Égyptiennes.>>> Lire notre article complet ici 22 mars - Elgin Baylor - Les Lakers encore endeuillĂ©s. AprĂšs le dĂ©cĂšs prĂ©maturĂ© de Kobe Bryant en janvier 2020, la franchise pourpre et or a annoncĂ© ce lundi 22 mars sur Twitter la mort d’Elgin Baylor Ă  l’ñge de 86 ans de “causes naturelles”.>> Lire l'intĂ©gralitĂ© de notre article en cliquant ici 23 mars - Julie Pomagalski - L’ancienne championne française de snowboard Julie Pomagalski est dĂ©cĂ©dĂ©e ce mardi 24 mars en Suisse, emportĂ©e Ă  40 ans par une avalanche dans le centre du pays, a annoncĂ© ce mercredi 24 mars le ComitĂ© national olympique français, confirmant une information de France Bleu.>>Lire l'intĂ©gralitĂ© de notre article en cliquant ici 23 mars - George Segal - L’acteur amĂ©ricain George Segal, nommĂ© en 1967 Ă  l’Oscar du meilleur second rĂŽle pour sa performance dans “Qui a peur de Virginia Woolf”, est mort mardi en Californie Ă  l’ñge de 87 ans, a rapportĂ© le magazine hollywoodien Deadline.>> Lire l'intĂ©gralitĂ© de notre article en cliquant ici 25 mars - Bertrand Tavernier - Le cĂ©lĂšbre cinĂ©aste, aussi scĂ©nariste, producteur et Ă©crivain Bertrand Tavernier est mort Ă  l’ñge de 79 ans. Monument du grand cinĂ©ma français, on lui doit notamment les films “L’Horloger de Saint-Paul”, “Coup de torchon”, “La vie et rien d’autre” ou plus rĂ©cemment “Quai d’Orsay” et “La Princesse de Montpensier”.>>> Lire notre article complet par ici 25 mars - Jessica Walter - L’actrice amĂ©ricaine, connue notamment pour son rĂŽle de grand-mĂšre acerbe dans la sĂ©rie “Arrested Development”, est morte Ă  l’ñge de 80 ans.> Lire notre article complet en cliquant ici 26 mars - Larry McMurtry - L’écrivain amĂ©ricain, cĂ©lĂšbre notamment pour avoir co-Ă©crit le scĂ©nario du film “Le Secret de Brokeback Mountain”, est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  l’ñge de 84 ans.> Lire notre article complet en cliquant ici 30 mars - GĂ©rard Filipelli - Il avait 78 ans. Ce mardi 30 mars, l’acteur et musicien GĂ©rard Filipelli est dĂ©cĂ©dĂ© dans la matinĂ©e, a-t-on appris sur Twitter du journaliste et critique de cinĂ©ma français Gilles Botineau. L’information lui vient du meilleur ami du dĂ©funt, nous dit le rĂ©alisateur d’un film sur la troupe comique des Charlots dont GĂ©rard Filipelli Ă©tait le guitariste.>> En savoir plus en cliquant ici 30 mars - Judith Siboni - Judith L’actrice de tĂ©lĂ©vision et de cinĂ©ma Judith Siboni, l’une des deux comparses de la sĂ©rie Ă  sketchs “Vous les femmes”, est dĂ©cĂ©dĂ©e le mardi 30 mars, Ă  l’ñge de 46 ans.>>> Plus d'informations dans notre article par ici 6 avril - Charles Coolidge - Charles Coolidge, ancien combattant amĂ©ricain, s’était distinguĂ© lors des combats contre les troupes allemandes dans l’est de la France en 1944 et avait reçu la plus haute dĂ©coration militaire de son pays. >>> Lire notre article complet ici 9 avril - le prince Philip, duc d'Édimbourg - Le prince Philip, Ă©poux de la reine Elizabeth II, s'est Ă©teint Ă  l'Ăąge de 99 ans. La famille royale n'a pas prĂ©cisĂ© immĂ©diatement les causes du dĂ©cĂšs, mais le prince avait Ă©tĂ© hospitalisĂ© rĂ©cemment pour une infection et une intervention cardiaque, avant de rentrer chez lui. >>> Lire notre article complet ici 9 avril - DMX, rappeur amĂ©ricain - Le rappeur amĂ©ricain DMX est mort dans un hĂŽpital de la banlieue new-yorkaise, oĂč il Ă©tait hospitalisĂ© dans un Ă©tat critique depuis une semaine aprĂšs une crise cardiaque. Il avait 50 ans. DMX, de son vrai nom Earl Simmons, Ă©tait l’une des grandes figures du hip-hop de la fin des annĂ©es 90 et dĂ©but des annĂ©es 2000. 13 Avril - Bernard NoĂ«l - L'Ă©crivain Bernard NoĂ«l est mort Ă  l'Ăąge de 90 ans, a annoncĂ© sa maison d'Ă©ditions. Auteur Ă  l'Ɠuvre foisonnante, il avait notamment beaucoup Ă©crit sur les arts et la politique. >>>>> En savoir plus dans notre article par ici 14 avril - Bernard Madoff - Bernie Madoff, auteur de la plus grande escroquerie financiĂšre de l'histoire, Ă  hauteur de plusieurs dizaines de milliards de dollars, est mort Ă  82 ans dans le pĂ©nitencier de Caroline du Nord oĂč il purgeait une peine de 150 ans de prison. 16 avril - Eric Raoult - Eric Raoult, ancien ministre de Jacques Chirac et proche de Nicolas Sarkozy, est dĂ©cĂ©dĂ© vendredi 16 avril. Membre de l'aile droite de l'UMP puis LR, il avait Ă©tĂ© dĂ©putĂ© de Seine Saint-Denis et maire du Raincy.>>> En savoir plus dans notre article par iciï»ż 16 avril - Helen McCrory - L'actrice Helen McCrory, qui s'Ă©tait illustrĂ©e dans les films "Harry Potter" et la sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e "Peaky Blinders" est morte Ă  l'Ăąge de 52 ans des suites d'un cancer. 17 avril - Black Rob - Le rappeur amĂ©ricain Black Rob est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  l’ñge de 51 ans le samedi 17 avril.>>> En savoir plus dans notre article par ici 19 avril - Jim Steinman - 73 ans. C’est l’ñge Ă  laquelle le cĂ©lĂšbre compositeur de musique amĂ©ricain Jim Steinman est dĂ©cĂ©dĂ© des suites d’une insuffisance rĂ©nale, a-t-on appris ce mardi 20 avril dans le Hollywood Reporter.>>> Lire l'intĂ©gralitĂ© de notre article en cliquant ici 20 avril - Idriss DĂ©by Itno - Le prĂ©sident tchadien Idriss DĂ©by Itno, au pouvoir depuis 30 ans, est dĂ©cĂ©dĂ© le mardi 20 avril des suites de blessures. 21 avril - Marc BĂ©cam - IngĂ©nieur et syndicaliste agricole Ă  la FDSEA du FinistĂšre, gaulliste, Marc BĂ©cam a Ă©tĂ© maire de Quimper de 1977 Ă  1989. Il fut Ă©galement secrĂ©taire d’État aux collectivitĂ©s locale sous la prĂ©sidence de ValĂ©ry Giscard d’Estaing. >>> Lire notre article complet ici 22 avril - Marc Ferro - L’historien Marc Ferro, grand spĂ©cialiste de l’URSS et de la Russie, mais aussi des guerres du XXe siĂšcle, de la colonisation et du cinĂ©ma, est dĂ©cĂ©dĂ© dans la nuit de ce mercredi Ă  ce jeudi 22 avril Ă  l’ñge de 96 ans, a annoncĂ© Ă  l’AFP sa famille.>> Lire l'intĂ©gralitĂ© de notre article en cliquant ici 24 avril - Yves Renier - Le comĂ©dien Yves Renier, notamment connu pour avoir incarnĂ© le commissaire Moulin sur TF1, est mort Ă  78 ans aprĂšs un malaise cardiaque. Il avait Ă©galement adaptĂ© plusieurs affaires judiciaires marquantes Ă  la tĂ©lĂ©vision. >>>>> En savoir plus dans notre article par ici 24 avril - Shunsuke Kikuchi - Le compositeur des musiques de Dragon Ball Z, Shunsuke Kikuchi, est dĂ©cĂ©dĂ© le 24 avril 2021 des suites d’une pneumonie Ă  l’ñge de 89 ans Ă  Tokyo, selon les informations rĂ©vĂ©lĂ©es ce mercredi par la Japan Music Copyright Association JASRAC. Le Japonais, qui avait commencĂ© sa carriĂšre dans les annĂ©es 1960, Ă©tait devenu un acteur incontournable de la musique des dessins animĂ©s, que l’on nomme communĂ©ment “shƍnen”. En 1971, c’est dans la sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e “Kamen Rider” qu’il commencera Ă  se faire un nom.>>> En savoir plus dans notre article par iciï»ż 28 avril - Michael Collins - L’astronaute amĂ©ricain Michael Collins, membre d’Apollo 11, la premiĂšre mission habitĂ©e vers la Lune, est dĂ©cĂ©dĂ© mercredi 28 avril d’un cancer Ă  l’ñge de 90 ans, a annoncĂ© sa famille dans un communiquĂ©.>>> En savoir plus dans notre article par ici 5 mai - Nick Kamen - Il s’était fait connaĂźtre, en 1985, en apparaissant dans la campagne de pub de la marque Levi’s. Le chanteur, mais aussi mannequin, Nick Kamen est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  l’ñge de 59 ans, ce mercredi 5 mai, selon la BBC.>> Lire l'intĂ©gralitĂ© de notre article en cliquant ici 6 mai - Christophe Revault - Christophe Revault, ancien gardien du Havre mais aussi du PSG, de Rennes et de Toulouse, est dĂ©cĂ©dĂ© brutalement Ă  l’ñge de 49 ans.> Lire notre article complet en cliquant ici 10 mai - Michel Fourniret - Le tueur en sĂ©rie Michel Fourniret, est mort le lundi 10 mai Ă  l'UnitĂ© hospitaliĂšre sĂ©curisĂ©e interrĂ©gionale UHSI de la PitiĂ©-SalpĂ©triĂšre Ă  Paris. Il Ă©tait hospitalisĂ© depuis le 28 avril dans cette unitĂ© dĂ©pendante du centre pĂ©nitentiaire de Fresnes, oĂč il purgeait deux peines de prison Ă  perpĂ©tuitĂ© pour les meurtres de huit personnes.> Lire notre article complet par ici 11 mai - Norman Lloyd - L'acteur et rĂ©alisateur amĂ©ricain Norman Lloyd est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  l'Ăąge de 106 ans. Il avait jouĂ© dans le film "CinquiĂšme Colonne" d'Alfred Hitchcock, ou encore "Le Cercle des poĂštes disparus".> Lire notre article complet par ici 14 mai - Spencer Silver - Le chimiste amĂ©ricain, Spencer Silver, avait fait la dĂ©couverte des composants du Post-it dĂšs les annĂ©es 1970. 16 mai - Bernard Deniaud - Un message postĂ© sur Facebook a annoncĂ© ce dimanche 16 mai le dĂ©cĂšs de Bernard Deniaud, candidat de “Koh-Lanta” en 2012, Ă  l’ñge de 69 ans. “Bernard est parti pour son dernier voyage avec force et entourĂ© d’amour”, peut-on lire sur dans ce message publiĂ© sur son profil.>> Lire l'intĂ©gralitĂ© de notre article en cliquant ici 17 mai - Nicolas Ker - Le leader du groupe de rock français Poni Hoax, associĂ© ces derniĂšres annĂ©es avec Arielle Dombasle, est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  l’ñge de 50 ans.> Lire notre article complet en cliquant ici 18 mai - Charles Grodin - Charles Grodin, acteur amĂ©ricain versatile remarquĂ© pour ses performances comiques dans des films comme “Beethoven”, est mort Ă  l’ñge de 86 ans, a appris ce mardi 18 mai l’AFP auprĂšs de son fils Nicholas.>> Lire l'intĂ©gralitĂ© de notre article en cliquant ici 19 mai - Mark York - Connu pour avoir interprĂ©tĂ© le personnage de Billy Merchant dans la sĂ©rie "The Office"Mark York est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  l'Ăąge de 55 ans.>> Lire l'intĂ©gralitĂ© de notre article en cliquant ici 19 mai - Romy Walthall - C’est son fils, l’acteur et rĂ©alisateur Morgan Krantz qui l’a annoncĂ©. L’actrice amĂ©ricaine Romy Walthall, notamment connue pour ses rĂŽles dans les films “The House of Usher” et “Volte-face”, est dĂ©cĂ©dĂ©e ce 19 mai 2021 Ă  l’ñge de 57 ans Ă  Los Angeles, des suites d’un arrĂȘt cardiaque, selon Variety.>> Lire l'intĂ©gralitĂ© de notre article en cliquant ici 20 mai - Kentaro Miura - Le mangaka Kentaro Miura, connu notamment pour ĂȘtre l’auteur de “Berserk”, est mort rĂ©cemment Ă  l’ñge de 54 ans, a annoncĂ© ce jeudi 20 mai l’équipe du magazine de mangas Young Animal, qui publie cette oeuvre mĂ©diĂ©vale-fantastique depuis plus de trente ans.>> Lire l'intĂ©gralitĂ© de notre article en cliquant ici 22 mai - Robert Marchand - Robert Marchand, le cĂ©lĂšbre doyen français des cyclistes, qui avait Ă©tabli plusieurs records du monde dans les catĂ©gories de centenaires, est dĂ©cĂ©dĂ© dans la nuit du vendredi 21 au samedi 22 mai Ă  l’ñge de 109 ans, a annoncĂ© la maire de Mitry-Mory, oĂč il vivait.>>> En savoir plus dans notre article par ici 28 mai - BenoĂźt Sokal - CrĂ©ateur, auteur et dessinateur de la bande-dessinĂ©e "Inspecteur Canardo", mais aussi de jeux vidĂ©o dont la sĂ©rie "Syberia", le Belge BenoĂźt Sokal est mort Ă  66 ans des suites d'une longue maladie. >>>>> En savoir plus dans notre article par ici 28 mai - Guy Joao - Guy Joao, le retraitĂ© français d’origine portugaise qui avait Ă©tĂ© soupçonnĂ© Ă  tort d’ĂȘtre Xavier Dupont de LigonnĂšs, est dĂ©cĂ©dĂ© le 28 mai dernier, a annoncĂ© son Ă©pouse Ă  M6 et BFMTV ce lundi 31 mai.>> Lire l'intĂ©gralitĂ© de notre article en cliquant ici 29 mai - Thomas - Le chanteur amĂ©ricain Thomas, interprĂšte de la chanson “Raindrops keep fallin’ on my head”, est mort samedi 29 mai d’un cancer du poumon dans sa maison d’Arlington au Texas, Ă  l’ñge de 78 ans, ont annoncĂ© ses agents dans un communiquĂ©.>> Lire l'intĂ©gralitĂ© de notre article en cliquant ici 29 mai - Gavin MacLeod - Gavin MacLeod, l’acteur amĂ©ricain qui a jouĂ© le rĂŽle du capitaine Merrill Stubing dans la sĂ©rie “La croisiĂšre s’amuse”, est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  l’ñge de 90 ans.> Lire notre article complet en cliquant ici 30 mai - Joe Lara - L’acteur de la sĂ©rie Tarzan, Joe Lara, Ă©tait Ă  bord d’un petit avion d’affaires avec sept personnes Ă  bord, qui s’est Ă©crasĂ© dans le Tennessee, les secouristes Ă©tant sans espoir dimanche 30 mai de retrouver des survivants.>> Lire l'intĂ©gralitĂ© de notre article en cliquant ici 30 mai - Lil Loaded - Le rappeur amĂ©ricain Lil Loaded, cĂ©lĂšbre pour son titre "6locc 6a6y", est dĂ©cĂ©dĂ© ce 30 mai 2021 Ă  l'Ăąge de 20 ans. Les causes de sa mort restent inconnues. 31 mai - Romain Bouteille - Le rideau se baisse. Romain Bouteille, co-fondateur notamment avec Coluche du cĂ©lĂšbre CafĂ© de la Gare parisien, est dĂ©cĂ©dĂ© ce lundi 31 mai Ă  l’ñge de 84 ans, a annoncĂ© ce mardi son Ă©pouse.>> Lire l'intĂ©gralitĂ© de notre article en cliquant ici 5 juin - David Dushman - David Dushman, qui Ă©tait le dernier libĂ©rateur encore en vie du camp de concentration nazi d’Auschwitz et un escrimeur de talent, est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  l’ñge de 98 ans.>>> En savoir plus dans notre article par ici 6 juin - Michel Host - L’écrivain Michel Host, prix Goncourt en 1986, est dĂ©cĂ©dĂ© ce dimanche 6 juin des suites du Covid-19 Ă  Paris, a-t-on appris mardi auprĂšs de son entourage.>> Lire l'intĂ©gralitĂ© de notre article en cliquant ici 13 juin - Ned Beatty - L'acteur amĂ©ricain Ned Beatty est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  l'Ăąge de 83 ans. Il Ă©tait apparu dans "Superman" et "Network Main basse sur la tĂ©lĂ©vision" qui lui a valu une nomination aux Oscars. Le comĂ©dien a aussi prĂȘtĂ© sa voix Ă  l'ours en peluche dans "Toy Story 3".>> Lire l'intĂ©gralitĂ© de notre article en cliquant iciï»ż 14 juin - Nikita Mandryka - L’auteur de bande dessinĂ©e Nikita Mandryka, crĂ©ateur du personnage comique le Concombre masquĂ©, est mort Ă  80 ans, a-t-on appris ce lundi 14 juin auprĂšs de ses Ă©diteurs.>> Lire l'intĂ©gralitĂ© de notre article en cliquant ici 15 juin - Alain Cocq - Alain Cocq, 58 ans, atteint d’une maladie incurable et qui avait fait deux grĂšves des soins et de la faim en 2020 pour rĂ©clamer le droit Ă  l’euthanasie, est dĂ©cĂ©dĂ© mardi 15 juin au matin en Suisse par suicide assistĂ©, a annoncĂ© son entourage. “Je tiens Ă  vous informer, par la prĂ©sente, de mon dĂ©cĂšs dans la dignitĂ©, dans le cadre d’une procĂ©dure de suicide assistĂ© en Suisse”, Ă©crit Alain Cocq dans une lettre ouverte adressĂ©e au prĂ©sident de la RĂ©publique, au gouvernement et aux parlementaires et diffusĂ©e par ses soutiens.>>> En savoir plus dans notre article par ici 18 juin - GĂ©rard Fromanger - Le peintre français GĂ©rard Fromanger, artiste engagĂ© et reprĂ©sentant majeur de la Figuration narrative, est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  l’ñge de 81 ans.> Lire notre article complet en cliquant ici 23 juin - John McAfee - John McAfee, le crĂ©ateur amĂ©ricain du cĂ©lĂšbre logiciel antivirus Ă©ponyme, s’est suicidĂ© dans une prison espagnole.> Lire notre article complet en cliquant ici 25 juin - Wes Madiko - Wes Madiko, interprĂšte de "Alane", est mort Ă  l'Ăąge de 57 ans. Le chanteur camerounais s'Ă©tait fait connaitre avec son titre "Alane" en 1997.>>>> Lire notre article complet ici 26 juin - Fernand Guiot - Le comĂ©dien franco-belge, connu notamment pour son apparition dans "L'Aile ou la cuisse” aux cĂŽtĂ©s de Louis de FunĂšs, est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  l'Ăąge de 88 ans.>> Lire l'intĂ©gralitĂ© de notre article en cliquant ici 4 juillet - Lise Vidal - La double championne d’Europe, en 1999 et 2004, Lise Vidal, est dĂ©cĂ©dĂ©e brutalement Ă  l’ñge de 43 ans, a annoncĂ© le dimanche 4 juillet la FĂ©dĂ©ration française de voile.>>> En savoir plus dans notre article par ici 5 juillet - Patrick BorĂ© - Maire LR de La Ciotat pendant prĂšs de 20 ans et sĂ©nateur pour les Bouches-du-RhĂŽne depuis aoĂ»t 2020, Patrick BorĂ© est mort Ă  64 ans des suites d'une longue maladie photo d'archive pris en janvier 2016 Ă  La Ciotat. >>>> En savoir plus dans notre article par ici 5 juillet - Vladimir Menchov - Le cinĂ©aste russe, mondialement connu pour son film “Moscou ne croit pas aux larmes”, est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  l'Ăąge de 81 ans des suites du Covid-19.>>> En savoir plus dans notre article par ici 5 juillet - Raffaella CarrĂ  - Raffaella CarrĂ , icĂŽne de la tĂ©lĂ©vision et de la chanson pour des gĂ©nĂ©rations d’Italiens, est dĂ©cĂ©dĂ©e Ă  78 ans, ont rapportĂ© ce lundi 5 juillet des mĂ©dias italiens citant son entourage.>> Lire l'intĂ©gralitĂ© de notre article en cliquant ici 5 juillet - Richard Donner - Le rĂ©alisateur prolifique du premier film “Superman”, “Les Goonies” et autres chefs-d’Ɠuvre, est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  l’ñge de 91 ans.> Lire notre article complet en cliquant ici 6 juillet - Axel Kahn - La lutte contre le cancer n’oubliera pas son nom. Le professeur Axel Kahn, ancien prĂ©sident de la Ligue contre le cancer, est dĂ©cĂ©dĂ© de cette maladie qu’il a tant combattue. >>> Lire notre article complet ici 7 juillet - Dilip Kumar - Dilip Kumar, l’une des plus grandes stars de l’ñge d’or du cinĂ©ma indien, est dĂ©cĂ©dĂ© ce mercredi 7 juillet Ă  l’ñge de 98 ans, une disparition qui a suscitĂ© une pluie d’hommages Ă©mus dans le monde culturel et politique indien.>> Lire l'intĂ©gralitĂ© de notre article en cliquant ici 7 juillet - Robert Downey Sr. - Le rĂ©alisateur du film "Chaude journĂ©e Ă  est dĂ©cĂ©dĂ© des suites de la maladie de Parkinson ce mercredi 7 juillet Ă  l'Ăąge de 85 ans.>>> En savoir plus dans notre article par ici 10 juillet - Esther Bejarano - Esther Bejarano, l’une des derniĂšres survivantes de l’orchestre des femmes d’Auschwitz et “personnalitĂ© courageuse”, selon le prĂ©sident allemand, est morte dans la nuit de vendredi Ă  samedi 10 juillet Ă  l’ñge de 96 ans.>>> En savoir plus dans notre article par iciï»ż 11 juillet - RenĂ©e DorlĂ©ac - La comĂ©dienne et mĂšre de Catherine Deneuve, RenĂ©e DorlĂ©ac, de son nom de scĂšne RenĂ©e Simonot, est morte Ă  Paris Ă  l’ñge de 109 ans. >>> En savoir plus dans notre article par ici 14 juillet - Christian Boltanski - Le plasticien Christian Boltanski est dĂ©cĂ©dĂ© ce mercredi 14 juillet Ă  l’ñge de 76 ans des suites d’une maladie.>>> En savoir plus dans notre article par ici 16 juillet - Biz Markie - Le rappeur new-yorkais Biz Markie nous a quittĂ©s vendredi 16 juillet Ă  57 ans. Il avait Ă©tĂ© rendu cĂ©lĂšbre par son titre Just a friend.>>> En savoir plus dans notre article par iciï»ż 16 juillet - Roger Fauroux - Roger Fauroux, ancien PDG du groupe Saint-Gobain et ministre de l’Industrie sous François Mitterrand, est dĂ©cĂ©dĂ© vendredi soir Ă  l’ñge de 94 ans. >>> Lire notre article complet ici 17 juillet - Pilar Bardem - L'actrice espagnole Pilar Bardem, mĂšre de Javier est dĂ©cĂ©dĂ©e Ă  l'Ăąge de 82 ans. Elle avait remportĂ© en 1995 un Goya, l'Ă©quivalent espagnol des Cesar.>>> Lire notre article complet iciï»ż 20 juillet - Françoise Arnoul - L’actrice Françoise Arnoul, vedette des annĂ©es 1950 et Ă©toile du cĂ©lĂšbre French Cancan de Jean Renoir, est dĂ©cĂ©dĂ©e ce mardi 20 juillet Ă  l’ñge de 90 ans, a annoncĂ© sa famille Ă  l’AFP. Elle s’est Ă©teinte dans un hĂŽpital parisien Ă  la suite d’une longue maladie.>> Lire l'intĂ©gralitĂ© de notre article en cliquant ici 22 juillet - Jean-Yves Lafesse - PrĂ©curseur des gags par camĂ©ra cachĂ©e et des canulars tĂ©lĂ©phoniques, l’humoriste Jean-Yves Lafesse est mort Ă  l’ñge de 64 ans. Il souffrait de la maladie de Charcot, diagnostiquĂ©e un an plus tĂŽt.>>> Lire notre article complet par ici 24 juillet - Mike Mitchell - Acteur aperçu notamment dans "Brevaheart" ou "Gladiator" grĂące Ă  un passĂ© fructueux de bodybuilder, l'Écossais Mike Mitchell a Ă©tĂ© retrouvĂ© mort en Turquie. Il avait 65 ans.>>>>> En savoir plus dans notre article par ici 27 juillet - Jean-François StĂ©venin - L’acteur Jean-François StĂ©venin, qui a commencĂ© sa carriĂšre chez Rivette et Truffaut avant de devenir un second rĂŽle prisĂ© du cinĂ©ma français puis un rĂ©alisateur culte en seulement trois films, est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  77 ans.> Lire notre article complet en cliquant ici 27 juillet - Mo Hayder - L’autrice britannique Mo Hayder, Clare Dunkel de son vrai nom, qui a signĂ© une dizaine de romans policiers, est dĂ©cĂ©dĂ©e Ă  59 ans des suites d’une maladie du motoneurone.> Lire notre article complet en cliquant ici 28 juillet - Joey Jordison - Joey Jordison, le co-fondateur du groupe Slipknot est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  l'Ăąge de 46 ans.>>> En savoir plus dans notre article par ici 28 juillet - Dusty Hill - Dusty Hill, le bassiste du groupe ZZ Top pendant plus de 50 ans, est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  l’ñge de 72 ans.> Lire notre article complet en cliquant iciï»ż 29 juillet - Johnny Ventura - Le chanteur compositeur dominicain Johnny Ventura, figure du merengue, est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  l’ñge de 81 ans d’une crise cardiaque. SurnommĂ© “El Caballo Mayor” il a produit plus de 100 albums devenant une icĂŽne de la musique caribĂ©enne et latina. Il Ă©tait notamment l’auteur des tubes "La muerte de Martin", "Dilema" ou "Cabo ’e vela".>>> Lire notre article complet ici 30 juillet - Jacob Desvarieux - Le guitariste guadeloupĂ©en Jacob Desvarieux est mort vendredi 30 juillet Ă  65 ans des suites du Covid-19. Il Ă©tait l’un des fondateurs du groupe Kassav’, monument aux Antilles qui a connu un Ă©norme succĂšs dans les annĂ©es 80 en mĂ©langeant des musiques locales pour crĂ©er un style, le zouk. De santĂ© fragile depuis une greffe rĂ©nale, le musicien avait Ă©tĂ© hospitalisĂ© le 12 juillet Ă  Pointe-Ă -Pitre aprĂšs avoir Ă©tĂ© contaminĂ© par le coronavirus.>>> En savoir plus dans notre article par ici 4 aoĂ»t - Paul Johnson - Il s’était fait connaĂźtre en 1999 grĂące au titre Get Get Down, devenu au fil du temps un grand classique de la house music. Le DJ-producteur amĂ©ricain Paul Johnson est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  l’ñge de 50 ans du Covid-19.> Lire notre article complet en cliquant ici 9 aoĂ»t - Patricia Hitchcock - Patricia Hitchcock, la fille du cĂ©lĂšbre rĂ©alisateur Alfred Hitchcock, est dĂ©cĂ©dĂ©e Ă  l'Ăąge de 93 ans. Elle avait jouĂ© dans plusieurs films de son pĂšre comme "L'inconnu du train", "Psychose" ou encore "Le Grand Alibi". 10 aoĂ»t - Maki Kaji - Le Japonais Maki Kaji, l'homme qui a popularisĂ© le Sudoku est dĂ©cĂ©dĂ© le 10 aoĂ»t 2021 Ă  l'Ăąge de 69 ans d’un cancer des voies biliaires. 12 aoĂ»t - Una Stubbs - L’actrice britannique Una Stubbs, notamment connue pour son rĂŽle de Madame Hudson dans la sĂ©rie Ă  succĂšs Sherlock, est dĂ©cĂ©dĂ©e jeudi 12 aoĂ»t Ă  l’ñge de 84 ans.>>> En savoir plus dans notre article par ici 15 aoĂ»t - Gerd M - Vainqueur de la Coupe du monde 1974 avec la RFA, l'attaquant Gerd MĂŒller est dĂ©cĂ©dĂ© ce dimanche 25 aoĂ»t Ă  l'Ăąge de 75 ans. Il est le plus grand footballeur allemand de tous les temps et celui qui a permis au Bayern Munich de devenir une institution mondialement respectĂ©e. 19 aoĂ»t - Sonny Chiba - Sonny Chiba, expert en arts martiaux et lĂ©gende du cinĂ©ma japonais qui figurait notamment dans Kill Bill de Quentin Tarantino, est mort de complications liĂ©es au Covid-19 Ă  l’ñge de 82 ans.> Lire notre article complet en cliquant ici 24 aoĂ»t - Charlie Watts - Charlie Watts, le lĂ©gendaire batteur des Rolling Stones, s'est Ă©teint ce mardi 24 aoĂ»t Ă  Londres, Ă  l'Ăąge de 80 ans. Il est considĂ©rĂ© comme l'un des meilleurs batteurs de tous les temps et se distinguait du reste des membres du groupe par son train de vie apaisĂ© et son calme permanent photo d'archive prise en mai 2013 Ă  l'occasion d'un concert Ă  Los Angeles. >>>> En savoir plus dans notre article par iciï»ż 29 aoĂ»t - Jacques Rogge - Le Belge, ancien champion de rugby et de voile a prĂ©sidĂ© le CIO de 2001 Ă  2013. Il est mort Ă  79 ans. >>>> En savoir plus dans notre article par ici 29 aoĂ»t - Lee "Scratch" Perry - La lĂ©gende du reggae est dĂ©cĂ©dĂ©e ce dimanche 29 aoĂ»t Ă  l'Ăąge de 85 ans.>>> En savoir plus dans notre article par ici 29 aoĂ»t - Ed Asner - L'acteur amĂ©ricain, cĂ©lĂšbre pour avoir incarnĂ© le personnage de Lou Grant dans la sĂ©rie "The Mary Tyler Moore Show", est dĂ©cĂ©dĂ© "paisiblement" Ă  l'Ăąge de 91 ans.>>> En savoir plus dans notre article par ici 2 septembre - Mikis Theodorakis - Le compositeur grec Mikis Theodorakis, connu pour avoir Ă©crit la bande originale du film "Zorba le Grec", est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  l'Ăąge de 96 ans.>>> En savoir plus dans notre article par ici 5 septembre - Sarah Harding - L’ex-chanteuse du groupe de pop britannique Girls Aloud, Sarah Harding, est dĂ©cĂ©dĂ©e d’un cancer Ă  l’ñge de 39 ans. >>> En savoir plus dans notre article par ici 6 septembre - Jean-Paul Belmondo - Le cinĂ©ma Français en deuil. L’acteur Jean-Paul Belmondo est mort Ă  son domicile Ă  Paris Ă  l’ñge de 88 ans a annoncĂ© son avocat lundi 6 septembre.>>> En savoir plus dans notre article par ici 6 septembre - Nino Castelnuovo - L'acteur italien, connu en France pour avoir incarnĂ© l'amoureux de Catherine Deneuve dans la comĂ©die musicale "Les parapluies de Cherbourg" de Jacques Demy, est mort aprĂšs une longue maladie Ă  l'Ăąge de 88 ans.>>> En savoir plus dans notre article par ici. 8 septembre - GĂ©rard Farison - Ancien dĂ©fenseur mythique de l'AS Saint-Étienne, GĂ©rard Farison est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  l'Ăąge de 77 ans. Il avait fait toute sa carriĂšre sous le maillot, notamment au sein de l'Ă©quipe vaincue en finale de Coupe d'Europe des clubs champions en 1976.>>>> En savoir plus dans notre article par ici 9 septembre - Lucette Michaux-Chevry - Lucette Michaux-Chevry, femme politique guadeloupĂ©enne et ancienne ministre de Jacques Chirac, est dĂ©cĂ©dĂ©e Ă  l’ñge de 92 ans des suites d’une longue maladie.> Lire notre article complet en cliquant ici 10 septembre - Yacef Saadi - Yacef Saadi, ici au centre avec la moustache, Ă©tait un hĂ©ros de l'indĂ©pendance de l'AlgĂ©rie. Il fut notamment l'un des hommes-clĂ©s de la "bataille d'Alger". Il est mort ce 10 septembre Ă  l'Ăąge de 93 ans.>>>> En savoir plus dans notre article par ici 14 septembre - Hubert de Lapparent - Hubert de Lapparent, doyen des acteurs français, est mort ce mardi 14 septembre Ă  l'Ăąge de 102 ans.>>> En savoir plus dans notre article par ici 15 septembre - Marthe Mercadier - Marthe Mercadier, l’une des vedettes du théùtre de boulevard entre les annĂ©es 50 et 90, et malade d’Alzheimer depuis plusieurs annĂ©es, s’est Ă©teinte Ă  l’ñge de 92 ans, a annoncĂ© sa fille Ă  l’AFP. Elle Ă©tait hospitalisĂ©e au centre de soins palliatifs de Puteaux Hauts-de-Seine.>>> En savoir plus dans notre article par iciï»ż 16 septembre - Clive Sinclair - Clive Sinclair, l'inventeur britannique Ă  l'origine de la calculatrice de poche, est mort Ă  l'Ăąge 81 ans des suites d'un cancer.>>> En savoir plus dans notre article par ici 17 septembre - Abdelaziz Bouteflika - L’ex-prĂ©sident algĂ©rien Abdelaziz Bouteflika est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  l’ñge de 84 ans.> Lire notre article complet en cliquant ici. 20 septembre - Claude Lombard - Claude Lombard, interprĂšte belge de nombreux gĂ©nĂ©riques de dessins animĂ©s, est dĂ©cĂ©dĂ©e Ă  l'Ăąge de 76 ans.> Lire notre article complet ici. 21 septembre - Willie Garson - L'acteur amĂ©ricain Willie Garson, qui jouait le meilleur ami de Sarah Jessica Parker alias Carrie Bradshaw dans la sĂ©rie Sex and the City, est mort Ă  l'Ăąge de 57 ans.>Lire notre article complet ici. 22 septembre - Roger Michell - Le cinĂ©aste Roger Michell, rĂ©alisateur de la comĂ©die romantique Coup de Foudre Ă  Notting Hill, est mort mercredi 22 septembre Ă  l’ñge de 65 ans, a annoncĂ© sa famille.>>> En savoir plus dans notre article par ici 28 septembre - Michael Tylo - Une page se tourne. Ce mardi 28 septembre, Les feux de l’amour ont perdu l’un de leurs acteurs d’antan, le comĂ©dien amĂ©ricain Michael Tylo. Ce dernier, qui avait tournĂ© dans pas moins de 51 Ă©pisodes du cĂ©lĂšbre feuilleton, est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  l’ñge de 72 ans. >> Lire l'intĂ©gralitĂ© de notre article en cliquant ici 3 octobre - Bernard Tapie - Bernard Tapie est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  l’ñge de 78 ans, a annoncĂ© ce dimanche 3 octobre sa famille. L’homme d’affaires souffrait d’un double cancer de l’estomac et de l’Ɠsophage depuis plusieurs annĂ©es. >>> Lire notre article complet ici 5 octobre - Jules ThĂ©obald - Jules ThĂ©obald, le doyen des Français, est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  l'Ăąge de 112 ans.>Lire notre article complet ici. 7 octobre - Jean-Daniel Flaysakier - Jean-Daniel Flaysakier nous a quittĂ©s. Dans un article publiĂ© ce lundi 11 octobre, le journal Les Sables explique que l’ancien journaliste de France 2, parti Ă  la retraite en 2018, est dĂ©cĂ©dĂ© jeudi 7 octobre Ă  la suite d’un malaise sur une plage des Sables-d’Olonne, en VendĂ©e, oĂč son corps a Ă©tĂ© retrouvĂ©.>> Lire l'intĂ©gralitĂ© de notre article en cliquant ici 7 octobre - Étienne Mougeotte - Étienne Mougeotte, figure de la presse et de l’audiovisuel français, est mort Ă  l’ñge de 81 ans des suites d'une maladie. Ancien numĂ©ro 2 de TF1, il avait aussi dirigĂ© Europe1 dont il avait fait le succĂšs.> Lire notre article ici 18 octobre - Colin Powell - L’ancien secrĂ©taire d’Etat sous George W. Bush, Colin Powell, est dĂ©cĂ©dĂ© de “complications liĂ©es au Covid-19”, a annoncĂ© sa famille le 18 octobre. Colin Powell a Ă©tĂ© le premier Afro-AmĂ©ricain Ă  avoir occupĂ© le poste de chef d’état-major des armĂ©es, avant de devenir chef de la diplomatie amĂ©ricaine sous la prĂ©sidence de George W. Bush. Avocat de la guerre en Irak, Colin Powell avait fait le 5 fĂ©vrier 2003, devant le Conseil de sĂ©curitĂ© de l’ONU, une longue allocution sur les armes de destruction massives prĂ©tendument dĂ©tenues par l’Irak, des arguments qui ont servi Ă  justifier l’invasion du pays. >>> En savoir plus dans notre article par ici 18 octobre - William Lucking - L’acteur William Lucking, connu pour son rĂŽle de Piney dans Sons of Anarchy, est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  l’ñge de 80 ans, le 18 octobre. C’est son ami Stephen Match qui a annoncĂ© la nouvelle dĂ©but novembre sur son compte Lucking est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  son domicile de Las Vegas, de causes qui n’ont pas Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©es. Stephen Macht, son ami “depuis 46 ans”, a partagĂ© les mots de la femme de l’acteur, Sigrid Insull Lucking. Ils Ă©taient mariĂ©s depuis 25 ans. Il a eu deux enfants issus d’un premier mariage et deux petits-enfants. 19 octobre - Bernard Tiphaine - Voix française de Chuck Norris et du robot Bender, Bernard Tiphaine est dĂ©cĂ©dĂ© le 19 octobre 2021 Ă  l'Ăąge de 83 ans des suites de la maladie d'Alzheimer. 21 octobre - Bernard Haitink - Le maestro néérlandais, connu pour ses reprises de Beethoven, Mahler et Bruckner, est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  l'Ăąge de 92 ans chez lui Ă  Londres.>>> En savoir plus dans notre article par ici 21 octobre - Halyna Hutchins - Halyna Hutchins a Ă©tĂ© tuĂ©e accidentellement par Alec Baldwin sur le tournage du film Rust. L'acteur a tirĂ© une balle avec une arme qu'il Ă©tait en train de dĂ©chargĂ©e. BlessĂ©e sur le tournage, la directrice photo est dĂ©cĂ©dĂ©e lors de son transfert Ă  l'hĂŽpital.>>> En savoir plus dans notre article par ici 22 octobre - Peter Scolari - L’acteur Peter Scolari, connu pour ses rĂŽles dans ChĂ©rie, j’ai rĂ©trĂ©ci les gosses, Girls ou Bosom Buddies, est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  l’ñge de 66 ans. Il se battait contre un cancer depuis deux ans. >>> En savoir plus dans notre article par iciï»ż 23 octobre - Marcel Bluwal - Marcel Bluwal, rĂ©alisateur et metteur en scĂšne, est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  96 ans. Il Ă©tait reconnu pour ses adaptations Ă  la tĂ©lĂ©vision et au théùtre des classiques "Le Barbier de Seville" ou encore "Le Misanthrope".>En savoir plus dans notre article Ă  lire ici. 1er novembre - Nelson Freire - Le pianiste brĂ©silien Nelson Freire est mort Ă  77 ans. Ce virtuose, trĂšs prĂ©coce, avait commencĂ© Ă  jouer au piano Ă  3 ans et donnĂ© ses premiers rĂ©citals Ă  5 ans.>En savoir plus dans notre article Ă  lire ici. 5 novembre - MarĂ­lia Mendonça - Le BrĂ©sil Ă©tait en Ă©moi aprĂšs la mort dans un accident d’avion de Marilia Mendonça, une des chanteuses les plus aimĂ©es du pays. Étoile du “sertanejo”, un genre musical proche de la country et trĂšs populaire au BrĂ©sil, la chanteuse de 26 ans a pĂ©ri dans le crash d’un petit avion-taxi dans l’Etat de Minas Gerais sud-est. 6 novembre - Terence Wilson alias Astro - L’ancien chanteur et membre fondateur du groupe de reggae britannique UB40, cĂ©lĂšbre dans les annĂ©es 1980 avec des hits comme “Red Red Wine” et “Can’t Help Falling In Love”, est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  l’ñge de 64 ans des suites d’une maladie, a annoncĂ© son groupe. Terence Wilson, Astro de son nom de scĂšne, a jouĂ© avec UB40 jusqu’en 2013 avant de former un autre groupe.>>> En savoir plus dans notre article par ici 9 novembre - Jerry Douglas - Jerry Douglas, connu pour son rĂŽle de John Abbott dans la sĂ©rie "Les Feux de l'amour", est mort Ă  l'Ăąge de 88 ans.>Plus d'informations dans notre article ici. 11 novembre - Frederic Willem "FW" de Klerk - Frederik Willem "FW" de Klerk fut le dernier prĂ©sident blanc d'Afrique du Sud. Il avait partagĂ© le prix Nobel de la Paix avec Nelson Mandela pour avoir permis la fin du rĂ©gime raciste de l'apartheid photo d'illustration prise Ă  Cape Town Ă  l'occasion des 70 ans de de Klerk, en 2006. 14 novembre - Wilbur Smith - Wilbur Smith, romancier sud-africain spĂ©cialiste des rĂ©cits d'aventures et lu partout dans le monde avec 140 millions d'ouvrages vendus au cours de sa prolifique carriĂšre, s'est Ă©teint Ă  l'Ăąge de >>> En savoir plus dans notre article par ici 14 novembre - Heath Freeman - L’acteur Heath Freeman est dĂ©cĂ©dĂ© ce dimanche 14 novembre dans son sommeil, Ă  son domicile de Austin au Texas, a annoncĂ© son amie Shanna Moakler, une star de tĂ©lĂ©rĂ©alitĂ©, sur les rĂ©seaux sociaux.>>> En savoir plus dans notre article par iciï»ż 19 novembre - Mick Rock - Le photographe britannique Mick Rock, connu pour avoir immortalisĂ© nombre de lĂ©gendes de la musique et surnommĂ© le photographe des annĂ©es 1970, est mort, selon une annonce publiĂ©e sur son compte Twitter, ce vendredi 19 novembre.>> Lire l'intĂ©gralitĂ© de l'article en cliquant ici 21 novembre - Jean-Pierre Schumacher - Le pĂšre Jean-Pierre Schumacher, dernier survivant du massacre de Tibhirine en 1996, est dĂ©cĂ©dĂ© ce dimanche 21 novembre dans un monastĂšre du centre du Maroc.>> Lire l'intĂ©gralitĂ© de l'article en cliquant ici 26 novembre - Stephen Sondheim - Stephen Sondheim, lĂ©gende de la comĂ©die musicale amĂ©ricaine et parolier de West Side Story, est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  l’ñge de 91 ans.> Lire notre article complet en cliquant ici 27 novembre - Almudena Grandes - L’écrivaine et journaliste espagnole Almudena Grandes, passĂ©e Ă  la postĂ©ritĂ© pour un roman Ă©rotique avant de faire sensation plus rĂ©cemment pour une histoire de l’Espagne contemporaine, est dĂ©cĂ©dĂ©e Ă  l'Ăąge de 61 ans.> Lire notre article complet en cliquant ici 7 dĂ©cembre - Catherine Fournier - Catherine Fournier, sĂ©natrice centriste du Pas-de-Calais, est dĂ©cĂ©dĂ©e des suites d'une longue maladie, Ă  l'Ăąge de 66 ans.> Lire notre article complet en cliquant ici. 11 dĂ©cembre - Jacques Auxiette - Jacques Auxiette, ancien prĂ©sident PS de la rĂ©gion Pays de Loire et longtemps maire de La-Roche-Sur Yon, est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  l’ñge de 81 ans.> Lire notre article complet en cliquant ici 10 dĂ©cembre - Michael Nesmith - Michael Nesmith est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  l'Ăąge de 78 ans de causes naturelles. The Monkees avaient concurrencĂ© les Beatles dans les annĂ©es 1960.> Lire notre article complet en cliquant ici. 11 dĂ©cembre - Manolo Santana - C’est la fin du match. Manolo Santana est dĂ©cĂ©dĂ© ce samedi 11 dĂ©cembre Ă  l’ñge de 83 ans. Le sportif Ă©tait connu pour avoir fait aimer le tennis Ă  l’Espagne en s’imposant comme le premier en Grand Chelem dans les annĂ©es 1960 et mĂȘme sur l’herbe mythique de Wimbledon, ouvrant la voie Ă  des gĂ©nĂ©rations de champions.>> Lire l'intĂ©gralitĂ© de notre article en cliquant ici 11 dĂ©cembre - Anne Rice - Anne Rice, auteure d'"Entretien avec un vampire", est dĂ©cĂ©dĂ©e des complications d’un accident vasculaire cĂ©rĂ©bral Ă  l'Ăąge de 80 ans.> Lire notre article complet en cliquant ici. 15 dĂ©cembre - bell hooks - Une page se tourne. L’autrice fĂ©ministe afro-amĂ©ricaine bell hooks est dĂ©cĂ©dĂ©e ce mercredi 15 dĂ©cembre Ă  l’ñge de 69 ans, a annoncĂ© sa famille.>> Lire l'intĂ©gralitĂ© de notre article en cliquant ici 19 dĂ©cembre - Drakeo The Ruler - Le rappeur amĂ©ricain Drakeo the Ruler, 28 ans, avait fait irruption sur scĂšne en 2015 et beaucoup de ses chansons avaient Ă©tĂ© particuliĂšrement bien accueillies par la critique. Son album “Thank You for Using GTL” avait Ă©tĂ© enregistrĂ© en prison, oĂč il purgeait une peine pour association Ă  des gangs criminels 19 dĂ©cembre 2021 - Carlos Marin - Le baryton espagnol avait Ă©tĂ© admis quelques jours plus tĂŽt en soins intensifs et placĂ© sous coma artificiel suite Ă  un manque d'oxygĂšne. >>> En savoir plus dans notre article par iciï»ż 22 dĂ©cembre - MavaChou - C’était un nom bien connu des fans de “vlogs” en famille. La cĂ©lĂšbre youtubeuse française MavaChou est dĂ©cĂ©dĂ©e, a-t-on appris de ses proches sur Facebook.> Lire l'intĂ©gralitĂ© de notre article en cliquant ici 23 dĂ©cembre - Joan Didion - Ses chroniques de la contre-culture hippie en Californie dans les annĂ©es 1960 avaient fait sa renommĂ©e figure de la grande tradition amĂ©ricaine du journalisme littĂ©raire, Joan Didion est morte Ă  87 ans.> Lire notre article complet en cliquant ici 26 dĂ©cembre - Desmond Tutu - Desmond Tutu, archĂȘveque sud-africain hĂ©ros de la lutte anti-apartheid et prix Nobel de la paix, est mort Ă  l'Ăąge de 90 ans. > Lire notre article complet en cliquant ici 28 dĂ©cembre - Grichka Bogdanov - GrĂ©goire YourĂ©vitch Ostasenko-Bogdanoff dit “Grichka” est mort Ă  l'Ăąge de 72 ans. FrĂšre jumeau d’Igor, il s'Ă©tait fait connaĂźtre en prĂ©sentant l’émission de vulgarisation scientifique “Temps X” pendant prĂšs de dix ans sur TF1.>>> Lire notre article complet par ici 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 103 104 105 106 107 108 109 110 111 112 113 114 115 116 117 118 119 120 121 122 123 124 125 126 127 128 129 130 131 132 133 134 135 136 137 138 139 140 141 142 143 144 145 146 147 148 149 150 151 152 153 154 155 156 157 158 159 160 161 162 163 164 165 166 167 168 168 1er janvier - Bernard Guignedoux - Premier buteur de l'histoire du Paris Saint-Germain, Bernard Guignedoux est dĂ©cĂ©dĂ© vendredi 1er janvier. Joueur du PSG, il a aussi Ă©tĂ© formateur et entraĂźneur au sein du club. >>> En savoir plus dans notre article par iciï»ż . 161 92 200 170 289 106 297 64

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