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Lart ne reproduit pas le visible, il rend [] - Paul Klee citation 1 L' art ne reproduit pas le visible, il rend visible. Théorie de l'Art Moderne de Paul Klee Références de Paul Klee -
Elle est donc un presque rien, n'a pas plus de réalité que notre reflet dans le miroir. Elle est le reflet d'une apparence. En fait, il n'y a rien à voir. Au nom de la vérité Platon critique l'art. Les fondements de cette critique sont la définition de l'art comme imitation, reproduction de la réalité sensible et à la définition de la réalité sensible comme apparence, apparence trompeuse, apparence du vrai. Non seulement l'artiste ne produit que des apparences et en accentue la puissance trompeuse, mais encore il nous attache à ce monde des apparences en produisant des apparences qui plaisent, excitent les sens et l'imagination. L'art, effet du désir sensible et des passions, les accroît en retour. L'homme raisonnable n'y a pas sa place. L'art, ennemi de la vérité est ennemi de la morale. On trouve ici la première condamnation morale de l'art et par suite la première justification théorique de la censure artistique dont relève encore la condamnation des Fleurs du mal » au milieu du XXe. est. L'exactitude de l'art repose sur la déformation du réel sensible cf. les règles de 1a perspective. 2 Parce que l'art n'est qu'imitation . L'imitation de quoi ? Des apparences sensibles, de la réalité telle qu'elle se manifeste à nous par l'intermédiaire denos sens. C'est dans la juste mesure où le poète ne s'élève pas au dessus des apparences sensibles qu'il représenteles Dieux à l'image des hommes. L'art conforte les hommes dans leur erreur première ce qui est, est ce quiapparaît. L'art n'est qu'illustration de l'opinion, représentation de la représentation subjective. 3 Parce que l'art n'est qu'imitation d'une imitation, un simulacre . Dans La République » X 597b-598c - cf. texte, Platon montre que le peintre est l'auteur d'une production éloignée de la nature de trois degrés ». En effet, il y a trois degrés de réalité. La première, celle qui est vraiment et pleinement, est la réalité intelligible ou Idée. Pour Platon les Idées ne sont pas des produits de notre intelligence, constitutives de cette dernière rationalisme ou formées aucontact de l'expérience empirisme. Elles existent indépendamment de notre pensée. L'Etre est l'intelligible oumonde des Idées. Cette thèse rend compte et de la connaissance, la réalité est intelligible, objet d'uneconnaissance, et de l'ordre du monde. C'est parce que le monde est en lui-même intelligible que nous pouvons leconnaître. La seconde, ensemble des êtres naturels ou artificiels, est seconde, sa réalité est moindre, dans la mesure où elle est imitation de la première. Les êtres naturels doivent leur existence à un Démiurge qui a façonnéla matière en contemplant le monde des Idées Timée » . De même le bon artisan fabrique son objet en se réglant sur son Idée. Ces êtres ont moins de réalité que les Idées puisqu'ils se contentent de les imiter. La troisième, la plus éloignée de la réalité telle qu'elle est en elle-même, est celle produite par le peintre puisqu'ilimite ce qui est déjà une imitation. Elle est donc un presque rien, n'a pas plus de réalité que notre reflet dans lemiroir. Elle est le reflet d'une apparence. En fait, il n'y a rien à voir. Au nom de la vérité Platon critique l'art. Les fondements de cette critique sont la définition de l'art comme imitation, reproduction de la réalité sensible et à la définition de la réalité sensible comme apparence, apparencetrompeuse, apparence du vrai. Non seulement l'artiste ne produit que des apparences et en accentue la puissancetrompeuse, mais encore il nous attache à ce monde des apparences en produisant des apparences qui plaisent,excitent les sens et l'imagination. L'art, effet du désir sensible et des passions, les accroît en retour. L'hommeraisonnable n'y a pas sa place. L'art, ennemi de la vérité est ennemi de la morale. On trouve ici la premièrecondamnation morale de l'art et par suite la première justification théorique de la censure artistique dont relèveencore la condamnation des Fleurs du mal » au milieu du XXe. Rousseau au XVIIIe, sur ce point fort différent des philosophes des Lumières, reprendra le flambeau de cette critique. L'art n'élève pas l'âme, bien au il joue le jeu des apparences. Tout d'abord parce qu'il est, dans la société bourgeoise - société de lacomparaison, du faire-valoir, de l'hypocrisie, de la compétition -, indissociable d'une mise en scène sociale. On vaau théâtre pour exhiber sa toilette et autres signes extérieurs de richesse, pour se comparer, médire, recueillir lespotins... Ensuite parce qu'il nous plonge dans un monde fictif où nous pouvons à bon compte nous illusionner surnous-mêmes. Par exemple nous versons de chaudes larmes en assistant an spectacle des malheurs d'autrui etnous restons froids et impassibles lorsque nous avons l'occasion de lui porter secours. Mais cependant nous avonspu croire à notre bonté naturelle. Pour Platon comme pour Rousseau l'art est un divertissement qui nous divertit, nous détourne de nous mêmes. Bien que Platon ne définisse pas l'art par la beauté, il est tout de même possible de nuancer son propos, à partir de la prise en compte de sa conception de la beauté. Si l'art n'est que simulacre, la beauté existe en elle-même, elleest une Idée et précisément une des plus belles. Qu'est-ce qu'un beau cheval ? N'est-ce pas un cheval conforme àl'Idée du cheval ou archétype, à l'idée de ce que doit être un cheval sensible pour être pleinement un Cheval. Uncheval est plus ou moins beau et son degré de beauté est proportionnel à sa conformité au modèle idéal ou Idée. Est beau ce qui est ce qu'il doit être, laid ce qui ne l'est pas. Est beau ce qui est parfait. Comme la perfection n'estpas de ce monde, comme le cheval dans le pré ne sera jamais la copie exacte et sans défaut du modèle maistoujours une imitation imparfaite, la beauté la plus grande, réelle, est celle des Idées. Est beau ce qui existepleinement et ce qui existe pleinement ce sont les Idées. La beauté est la perfection ou plénitude de l'Etre. Lalaideur est l'imperfection, l'incomplétude. Par conséquent, lorsque le peintre et le sculpteur reproduisent un beaucheval ou un beau corps d'athlète, leur oeuvre, pâle esquisse de la beauté idéale, en est tout de même le reflet. Lepoète inspiré est sorti de la caverne, a contemplé l'idée du Beau et peut entraîner dans son sillon ses le jugement de Platon sur l'art ne peut pas être simple bien qu'il insiste davantage sur la définition de l'art comme simulacre pernicieux. B/ Mais l'art est-il véritablement une imitation ? Hegel. » L’art ne reproduit pas le visible, il rend visible » . #Artpero #ouagadougou Chaque année l’Université Paul Valéry de Montpellier organise une semaine de colloques consacrée au cirque. En effet, la Bibliothèque Universitaire de la ville détient le fonds cirque les archives le plus riche d’Europe. Il existe dans ce cadre un programme de recherche nommé Cirque histoire, imaginaires, pratiques » dirigé par le laboratoire RIRRA 21. Comme toujours, la vie n’est qu’une histoire de rencontres, et j’ai rencontré Philippe Goudard, Directeur du programme, artiste et scientifique, il y a maintenant quelques années. C’est la deuxième fois qu’il m’invite à participer à cette semaine de colloque, puisque j’étais déjà intervenue en 2017 à l’occasion des journées Recherche documentaire et recherche création en cirque dynamiques d’échanges ». Ma démarche photographique se situe en effet à cheval entre le travail artistique et celui de documentation. J’ai suivi le cirque Unirio à Rio de Janeiro, le Cirque National Cubain à Cuba, le cirque de Battambang au Cambodge, la compagnie Cirko Alebrije au Mexique, le Festival Mondial du Cirque de Demain à Paris, le Cirque du Soleil et je poursuis cette quête, à la rencontre du beau, au fil de mes voyages… Il s’agit avant tout d’un projet esthétique mais qui trace à la fois une ligne directrice de plus grande ampleur que j’aime nommer Anthropologie du cirque ». De fil en aiguille, j’ai rencontré la brillante Charlène Dray qui mène un travail de recherche et de création particulièrement intéressant avec ses deux chevaux et qui sera également présente cette semaine. Si certains s’interrogent sur l’intérêt l’on peut porter au cirque, voici une ébauche de réponse L’univers du cirque porte en lui quelque chose d’une mélancolie sacrée, entre ombre et lumière. Alors que leur métier consiste à procurer de la joie aux autres, les artistes de cirque vivent souvent dans des conditions précaires, et surtout en marge du reste du monde. Le cirque tient du rêve, bien sûr, il est lié à l’enfance, à une dimension de nous-même que l’on ne veut pas lâcher. Le cirque est un microcosme, doux et chaleureux, riche, multiculturel. Le berceau du partage, l’indifférence face à la différence. L’admiration peut-être même, de ce qui est extraordinaire. Le contraire, en somme, de notre société. Voilà, le cirque c’est une autre société. » Cette année la thématique est Le cirque des humains et des animaux au travail » et à cette occasion l’Université m’a commandé une exposition de 16 photographies inédites, prises de par le monde. Il s’agit d’une exposition collective, au côté du travail de Kathleen Blumenfeld et complétée par le fonds cirque. Télécharger le programme de la semaine Télécharger le dossier de presse