Le 29 fĂ©vrier 2020 sera diffusĂ©e l'Ă©mission La Grande vadrouille, oĂč le chef Norbert Tarayre a revisitĂ© le Kig ha farz, sous l'Ćil avisĂ© de Danielle Pailler, Ă Lizio Morbihan. Par Lise Froger PubliĂ© le 28 FĂ©v 20 Ă 1708 mis Ă jour le 28 FĂ©v 20 Ă 1710 Danielle Pailler avait prĂ©parĂ© Ă manger pour le public prĂ©sent sur le tournage de La Grande vadrouille, Ă Lizio, en octobre. ©DPLe 29 fĂ©vrier 2020 sera diffusĂ©e lâĂ©mission culinaire La Grande vadrouille, sur M6, oĂč le chef Norbert Tarayre revisite le Kig ha farz, sous lâĆil avisĂ© de Danielle Pailler, Ă Lizio Morbihan.Le 18 octobre dernier, le chef cuisinier Norbert Tarayre sâest dĂ©placĂ© Ă Lizio pour le tournage de son Ă©mission, La Grande vadrouille, qui sera diffusĂ© sur 6Ter, une chaĂźne de M6. Il devait rĂ©aliser un Kig ha farz, un plat traditionnel et consistant dans lequel on retrouve un bouillon de choux, des carottes, des poireaux mais aussi plusieurs viandes, lard, bĆuf, jarret⊠Et ce, en se confrontant Ă une adversaire de taille, Danielle Pailler, cuisiniĂšre traiteur spĂ©cialisĂ©e dans la cuisine traditionnelle tournage animĂ©Cette derniĂšre a accueilli les Ă©quipes de tĂ©lĂ©vision dans son laboratoire », fraĂźchement investi dans la commune Cela faisait quatre jours que jây avais installĂ© mon matĂ©riel », explique la cuisiniĂšre. Pour lâĂ©vĂ©nement, elle raconte avoir tout organisĂ© en seulement deux jours chapiteau, stand de crĂȘpes, buvette et surtout, le fameux Kig ha farz, prĂ©parĂ© par ses soins pour les 300 personnes nombre de convives qui ne lui fait pas peur, puisquâelle constitue la base de son activitĂ© de traiteur Je cuisine habituellement pour 50 Ă 300 personnes. 50, câest de la dĂźnette pour moi !Traditionnel ou revisitĂ© ?Danielle Pailler, originaire du FinistĂšre Nord, connaĂźt le Kig ha farz depuis son enfance Câest un plat traditionnel du LĂ©on. Jâai grandi avec. Le premier que jâai fait seule, jâavais huit ans !Autant dire que lorsque le chef Norbert Tarayre sâest prĂ©sentĂ© avec le dĂ©fi de cuisiner un Kig ha farz pour la premiĂšre fois, Danielle nâa pas eu Ă rougir ! Le secret de ce plat rĂ©side dans sa cuisson. Il faut le laisser mijoter durant trois heures », a-t-elle confiĂ©. Or, dans lâĂ©mission, Norbert Tarayre propose sa version revisitĂ©e du plat, prĂ©parĂ© en seulement une heure. Le rĂ©sultat a Ă©tĂ© Ă©valuĂ© par Danielle, et dâautres jurĂ©s. Humblement, elle raconte CâĂ©tait un moment trĂšs riche, intĂ©ressant et amusant. Norbert, câest un personnage, mais il est aussi trĂšs pro. CâĂ©tait agrĂ©able dâĂ©changer avec lui. Danielle Pailler et Norbert Tarayre, lors du tournage en octobre. ©LePloĂ«rmelaisPourtant, Danielle raconte avoir Ă©tĂ© sceptique lorsque M6 lâa contactĂ©e VidĂ©os en ce moment sur ActuJâai vu que jâavais plusieurs appels manquĂ©s. JâĂ©tais en pleine activitĂ©, je touillais mon bĆuf Ă la Guinness pour 80 personnes, et quand jâai rĂ©pondu, câĂ©tait M6. Ils mâont posĂ© 30 000 questions Ă la minute. Ce sont eux qui mâont trouvĂ©e !Profil atypiqueEt pas Ă©tonnant que le profil de Danielle Pailler ait suscitĂ© la curiositĂ© de la tĂ©lĂ©vision en plus de cuisiner des plats traditionnels bretons pour de grandes assemblĂ©es, elle se dĂ©place Ă travers le grand Ouest, pour animer les Ă©vĂ©nements et soirĂ©es Jâorganise des repas festifs, je me dĂ©place chez les gens, pour des fĂȘtes, dans des salles, ou en extĂ©rieur⊠Jâai mĂȘme dĂ©jĂ cuisinĂ© sur une Ăźle, avec mes centaines de kilos de cuisine chez les gens, ou monte sa propre cuisine Les spĂ©cialitĂ©s que je propose, peu de traiteurs les font. Câest une gymnastique au niveau hygiĂšne et prĂ©paration. Et cela reprĂ©sente de la manutention 300 Ă 800 kg de matĂ©riel Ă transporter ! »Une fois sur place, câest une vraie animation que propose la cuisiniĂšre. En costume, et en racontant lâhistoire de ses plats, elle prĂ©pare et rĂ©chauffe ses mets au bain-marie, devant les convives, parfois accompagnĂ©e de son mari musicien. Je mets de lâambiance, mĂȘme seule. Si les gens me tendent un micro, je dĂ©cline, jâai fait du théùtre ! »La bougeotteCela lâamĂšne Ă sillonner les routes au-delĂ de la Bretagne Je fais dĂ©couvrir la culture bretonne jusquâen Touraine ! Une fois, pour une association, jâai cuisinĂ© un Kig ha farz sur place, pour 250 personnes. Je suis partie de chez moi Ă 3 h 45 du matin, pour cuisiner sur place toute la journĂ©e. JâĂ©tais de retour Ă 3 h du matâ le lendemainâŠMais la passion lâanime, et elle nâenvisage pas que modifier ses conditions de travail. Le labo Ă Lizio me sert Ă tout prĂ©parer, mais ce nâest pas un point oĂč lâon peut consommer. Les gens sont parfois frustrĂ©s, tout comme ceux qui voudraient un de mes plats pour seulement quatre ou six personnes, je ne fais pas ça. » Ouvrir son restaurant ? Ăa ne mâintĂ©resse pas. Câest un autre mĂ©tier, il faut rester enfermĂ©, moi jâai besoin de bouger ! »Pour voir comment se cuisine le Kig ha farz, et ce que Norbert Tarayre a imaginĂ©, rendez-vous ce samedi 29, Ă 21h05. Pour Danielle, il faudra attendre un peu plus⊠Câest une note amusante, je nâai pas de tĂ©lĂ©, depuis des annĂ©es ! Je regarderai lâĂ©mission en replay ou enregistrĂ©e par des amis. Mais de toute maniĂšre, ce soir-lĂ , mon mari musicien sera en concert, jâai prĂ©vu depuis longtemps de lâaccompagnerâŠPratique LâĂ©mission La Grande vadrouille de Norbert, samedi 29 fĂ©vrier, sur 6ter » Ă partir de 21 h 05. Pour contacter Danielle Pailler, et ses services de traiteur Miam Glou Zick 06 07 96 63 22 ou par mail [email protected] Informations sur la page Facebook Miam Glou article vous a Ă©tĂ© utile ? Sachez que vous pouvez suivre Le PloĂ«rmelais dans lâespace Mon Actu . En un clic, aprĂšs inscription, vous y retrouverez toute lâactualitĂ© de vos villes et marques favorites.
Bonjour On adorait manger un bon kig Ha farz Ă volontĂ©, Ă la tĂȘte de goinfre, prĂšs de Lannion. Mais il a Ă©tĂ© remis et les portions ont Ă©tĂ© bien diminuĂ©es. PrĂ©paration 30 minutes â Cuisson 3h 30 min â Nombre 6 Ingredients 1/2 kg de jarret de porc300 g de lard300 g de boeufDe la saucisse bretonne ou saucisse de Morteau4 carottes2 oignons2 poireaux2 navets1 chou vertPour le farz noir500 g de farine de sarrasin50 g de beurre20 cl de crĂšme fraĂźche2 oeufs1/2 verre de lait1 cuillĂšre Ă soupe de gros selUn peu de saindouxPour le farz blanc250 g de farine de froment250 g de raisins secs50 g de sucre en poudre20 cl de crĂšme fraĂźche25 cl de lait2 oeufs Instructions Ăpluchez les lĂ©gumes sauf le chou, puis dĂ©posez-les avec la viande et les oignons Ă©ventuellement piquĂ©s avec quelques clous de girofle dans une grande cocotte et remplissez-la dâeau Ă hauteur de la viande et des lĂ©gumes.Laissez cuire votre pot-au-feu environ 1 heure, Ă feu attendant la cuisson de vos lĂ©gumes et de la viande, prĂ©parez les 2 farz Pour le farz noir, prenez un saladier dans lequel vous diluerez la farine avec les Ćufs et Ă©galement un peu de lait. Ajoutez du gros sel et faites fondre le beurre ainsi que le saindoux et la crĂšme. Mettez la pĂąte dans un sac de toile que vous ficellerez avec le plus grand le farz blanc, mĂ©langez la farine avec le sucre et les oeufs. Ajoutez-y la crĂšme fraĂźche en mĂ©langeant en continu. DĂ©layez avec le lait et ajoutez des raisins au prĂ©alablement farinĂ©s. Mettez Ă©galement cette pĂąte dans un autre sac en toile Ă fermer avec 2 pĂątes doivent ĂȘtre Ă©paisses et fluides, mais ne doivent en aucun cas ĂȘtre trop vos 2 sacs de toile contenant les diffĂ©rents farz dans la cocotte ainsi que la saucisse de Morteau ou autre type de saucisse, comme de la saucisse bretonne de MolĂšne par exemple. Prolongez la cuisson pendant 2 heures fois la cuisson terminĂ©e, Ă©miettez la pĂąte et servez-la dans des assiettes avec les morceaux de viande en quantitĂ© souhaitĂ©e, quelques lĂ©gumes et une bonne dose de bouillon⊠et nâhĂ©sitez pas Ă en reprendre car la cuisine bretonne, ça se mange sans modĂ©ration ! Navigation des articles Il fait bon vivre en Bretagne Ăemporter. Le skoazell de l'Ă©cole Diwan collabore avec L'atelier de Pap'Yves et propose un kig ha farz prĂ©parĂ© avec des produits locaux. RĂ©servation avant le 27 mars par tĂ©lĂ©phone au 06 82 98 Kig-ha-farz Une assiette de kig-ha-farz, plat traditionnel breton. Lieu dâorigine LĂ©on, Bretagne, France Place dans le service Plat principal TempĂ©rature de service Chaud IngrĂ©dients Farine de blĂ© noir et froment, jarret de porc et de bĆuf, lard, chou, carottes, poireaux, navets Accompagnement Lipig oignons ou Ă©chalotes et beurre salĂ©, lait, cidre breton, vin rouge Classification Far breton, pot-au-feu, potĂ©e Le kig ha farz ou kig-ha-farz est une spĂ©cialitĂ© rĂ©gionale originaire du pays de LĂ©on en Armorique, rĂ©gion situĂ©e Ă lâouest de Morlaix et au nord de Brest, en Basse-Bretagne. Son nom signifie littĂ©ralement en breton viande et far » kig, viande, chair » ; ha, et » ; farz, far ». Composition Le sac de farine plongĂ© dans le bouillon. Cette recette typique fut autrefois considĂ©rĂ©e comme la nourriture du pauvre. Sorte de pot-au-feu breton », elle se dĂ©marque par l'utilisation d'une pĂąte Ă base de farine de blĂ© noir farz gwinizh-du. Celle-ci est traditionnellement cuite dans un sac en tissu dans le mĂȘme bouillon que la viande de bĆuf et le jarret de porc salĂ©. On ajoute gĂ©nĂ©ralement des lĂ©gumes tels que la carotte ou le chou, parachevant la ressemblance avec le pot-au-feu classique. Plusieurs recettes existent, comme le prĂ©cise Le Gonidec dans son dictionnaire paru en 1821 PĂąte faite de farine de froment ou de sarrasin, que l'on met dans un petit sac de toile, pour la faire cuire dans le bouillon. On en fait cuire aussi au four on y mĂȘle alors ordinairement des prunes ou des raisins secs[1]. » Far noir Une fois cuit, le farz » prend la forme cylindrique du sac. Il peut ĂȘtre prĂ©sentĂ© en tranches et supplĂ©er ainsi le pain. Certains l'apprĂ©cient aussi Ă©miettĂ© bruzhun ou bruzhuned ou brujun[2] en breton ce que l'on obtient en roulant le sac Ă la main ou en Ă©miettant le far Ă la fourchette. Le terme brujuner, parfois utilisĂ© pour dĂ©signer cette action, est un bretonnisme. Son goĂ»t s'apparente Ă celui de la galette de sarrasin. Far blanc Il existe une variante de ce far ; il s'agit du farz dit blanc » farz gwinizh, Ă base de farine de blĂ©. Son goĂ»t s'apparente Ă celui des crĂȘpes, moins original et lĂ©gĂšrement sucrĂ©. Il se dĂ©guste Ă©galement en tranche, et peut ĂȘtre dorĂ© Ă la poĂȘle avec une noisette de beurre farz fritet. Lipig Le far est arrosĂ© d'une sauce Ă base de beurre salĂ© fondu, d'Ă©chalotes ou d'oignons et parfois de lardons appelĂ©e le lipig. La sauce lipig entourĂ©e des plats de lĂ©gumes et de viandes. Ustensiles Les ustensiles traditionnels sont des cuillĂšres en bois, des sacs Ă far Ă coutures extĂ©rieures ou le jañ koad, le support utilisĂ© pour les remplir[3]. Le musĂ©e du LĂ©on Ă Lesneven conserve un exemplaire rare d'un plat en bois, intĂ©grant un billot destinĂ© Ă servir le lard, le drailhouer. La viande Ă©tait disposĂ©e sur un billot central et le far rĂ©parti dans l'assiette autour[4]. Histoire Bien que de nombreuses traces palynologiques soient attestĂ©es pour l'Ă©poque antique et mĂ©diĂ©vale[5], le sarrasin ou blĂ© noir, originaire d'Asie, apparaĂźt dans les textes bretons[6] et normands[7] Ă partir de la fin du XVe siĂšcle. Il va rapidement s'imposer dans les terres pauvres de la Bretagne intĂ©rieure. Sa croissance rapide quatre mois et un rendement important lui assurent le succĂšs[8]. Il remplace le froment pour l'alimentation et devient la cĂ©rĂ©ale de base dans le Bas-LĂ©on, la partie de la Bretagne oĂč l'on parle breton, vit de galettes de farine de blĂ© noir » a Ă©crit Stendhal[9]. Ceci permet la commercialisation du froment et assure une certaine prospĂ©ritĂ© en Bretagne[10]. En apportant Ă la population une alimentation correcte, le blĂ© noir n'est probablement pas Ă©tranger Ă la poussĂ©e dĂ©mographique bretonne du XIXe siĂšcle[11]. Jusqu'Ă la RĂ©volution, l'obligation d'utiliser les fours banaux et de payer les taxes restreint ce mode de cuisson, le far en sac restant ainsi le seul type de fars jusqu'au XIXe siĂšcle[12]. DĂšs 1732, GrĂ©goire de Rostrenen, dans son dictionnaire, dĂ©finit le mot fars comme de la farce cuite en un sac dans la marmite pour manger avec de la viande Ă la maniĂšre de LĂ©on »[13]. Dans toutes les maisons du pays de LĂ©on, on trouvait des sacs pour faire le far leur rĂ©alisation en lin finement cousu, les coutures Ă l'extĂ©rieur, Ă©taient au programme du cours mĂ©nager de Saint-Pol-de-LĂ©on, avant de se marier. Dans certaines parties de la Cornouaille, on parle de farz poch ou de farz mañch, un far cuit dans une poche ou une vieille manche de chemise. La cuisson en sac est plus habituelle dans les Ăźles ou dans les rĂ©gions pauvres et dĂ©boisĂ©es. Claude Grassineau-Alasseur Ă©crit dans l'ouvrage BriĂ©rons naguĂšre On mangeait souvent en BriĂšre, du grou, Ă©quivalent du kig ha farz breton ; aux lĂ©gumes du pot-au-feu on ajoute un morceau de lard et une bouillie de blĂ© noir qu'on met dans un petit sac en toile ; la cuisson achevĂ©e, cette bouillie fait masse et peut ĂȘtre coupĂ©e en tranches. »[14]. Ce genre de mĂ©langes cuits Ă l'intĂ©rieur d'une enveloppe est connu dans d'autres rĂ©gions françaises farcis du Poitou, farcidure du Limousin, farcement de Savoie farçon Ă la tasque[12] et en Europe broeder, Jan-in-de-zak aux Pays-Bas. Au milieu du XIXe siĂšcle, l'essor lĂ©gumier de l'Ă©conomie agricole, grĂące aux amendements marins, donne au far en sac sa forme actuelle. Le farz sac'h, cuit seul ou avec du lard, permet de nourrir les ouvriers agricoles, en particulier les journaliers que le paysan va embaucher chaque matin sur la place de Saint-Pol-de-LĂ©on et qu'on appelle plasennerien, ceux de la place[15]. Les lĂ©gumes utilisĂ©s pour le kig ha farz dominical bien souvent cuit le temps de la messe proviennent du courtil, du liorzh, le jardin proche de la maison. Le repas du dimanche midi comprenait une soupe grasse an drusañ, ar gwellañ », plus c'est gras, meilleur c'est, la viande jarret et exceptionnellement la viande de bĆuf et le far. Les restes permettaient de faire plusieurs autres repas le bouillon servait Ă tremper la soupe de pain ou faire des soupes de farine, le far en tranches Ă©tait revenu dans la graisse ou mieux dans le beurre farz fritet. On servait les kig-ha-farz exceptionnels avec du lipig, une sauce prĂ©parĂ©e avec des oignons rosĂ©s de Roscoff fondus dans du beurre. Ce mot breton est associĂ© au plaisir de manger et de manger gras quelqu'un de gourmand Ă©tait qualifiĂ© de bouche grasse, beg lipous » ou de qui-lĂšche-sa-patte, lip e baw », ce qui dĂ©signe aussi un gĂąteau dans le cap Sizun[16]. Ce plat national » lĂ©onard permet Ă la population lĂ©onarde de se rassembler souvent, un moyen convivial de financer des activitĂ©s ; en 1982, le kig ha farz de Plouescat rassembla plus d'un millier de convives[4]. C'est dans le LĂ©on que cette tradition culinaire demeure la plus vivante, bien que depuis les annĂ©es 1970, le kig ha farz a tendance Ă se rĂ©pandre au-delĂ de sa rĂ©gion lĂ©onarde d'origine. Ce sont les associations bretonnes, en particulier Ă Paris cf. la crĂȘperie-restaurant Ti Jos Ă Montparnasse et dans les grandes villes, qui vont populariser un nom et une recette jusqu'alors familiale et localisĂ©e[17]. Notes et rĂ©fĂ©rences â Jean François Marie Maurice Agathe Legonidec, Dictionnaire celto-breton, ou breton-français, AngoulĂȘme, François TrĂ©meau et Cie, 1821, 213 p. â Le Brujun », sur France Bleu consultĂ© le 23 septembre 2021. â HervĂ© 2014, p. 26. â a et b Le Goff 2010, p. 67. â LoĂŻc Gaudin thĂšse de doctorat, Transformations spatio-temporelles de la vĂ©gĂ©tation du nord-ouest de la France depuis la fin de la derniĂšre glaciation. Reconstitutions palĂ©o-paysagĂšres, Rennes, UniversitĂ© de Rennes 1, 2004, 772 p. â Michel Nassiet, La diffusion du blĂ© noir en France Ă lâĂ©poque moderne », Histoire & SociĂ©tĂ©s Rurales, no 9,â 1998. â Livre vert de la cathĂ©drale d'Avranches, Bibl. mun. d'Avranches, ms 206. â Collectif, Petit FutĂ© Bretagne, Petit FutĂ©, 2010, p. 62. â Stendhal, MĂ©moires d'un touriste, volume 2, Michel LĂ©vy frĂšres, 1854, p. 20. â Le Goff 2010, p. 66. â Michel Renouard, JoĂ«lle MĂ©ar et Nathalie Merrien, Dictionnaire de Bretagne, Ăditions Ouest France, 1992. â a et b HervĂ© 2014, p. 19. â Patrick HervĂ©, Boued. Expressions culinaires bretonnes, Skol Vreizh, 1994, 255 p., p. 136. â Collectif, BriĂ©rons naguĂšre, 1981 â HervĂ© 2014, p. 21. â HervĂ© 2014, p. 27. â HervĂ© 2014, p. 22. Voir aussi Bibliographie Jean-Yves Le Goff et Les Amis du MusĂ©e du LĂ©on, Le LĂ©on de A Ă Z, Saint-Cyr-sur-Loire, A. Sutton, 2010, 144 p. ISBN 978-2-8138-0141-8. Patrick HervĂ©, Fars Bretons et kig-ha-farz histoire d'une tradition culinaire, vol. 68, Morlaix, Skol Vreizh, 2014, 84 p. ISBN 978-2-36758-021-0. br MikaĂ«l Madec, Kig-ha-farz ha bouedoĂč all a-wechall e Bro-Leon, Dastum Bro-Leon, 2013. Liens externes Kigha fars Une recette du chef Ă©toilĂ© Patrick Asfaux. asfaux Porc 12 Commentaires. 4.7 / 5 (11 votes) PrĂ©paration : 60 minutes Cuisson : 180 minutes Total : 240 minutes. le kig ha fars ou kig ha farz ou encore jarret de porc Ă la quimpĂ©roise servi avec son far est vous l'aurez compris une recette bretonne traditionnelle. Kig ha farz proportions pour 8 personnes : 1,5 kg de poitrine de